mercredi 4 mai 2016

Pourquoi l’hymne de l’Euro 2016 en anglais nous dérange-t-il autant ?


L’hymne qui accompagnera les Bleus sera interprété par le groupe « Skip The Use » et intitulé « I was made for lovin’ you my team ».
L’Euro 2016 approche à grands pas et l’hymne qui accompagnera les Bleus sera interprété par le groupe « Skip The Use » et intitulé « I was made for lovin’ you my team » qui est, comme son nom l’indique, une reprise de la chanson « I was made for lovin’ you » du célèbre groupe américain des années 70 « Kiss ».
Je n’ergoterai pas sur la qualité de la chanson ni même du groupe. Comme on dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cependant, une question ne cesse de revenir sur les réseaux sociaux : si c’est un hymne de soutien à l’équipe de France, alors pourquoi n’est-il pas en français ? 
Critique également formulée par André Vallini, secrétaire d’État en charge de la Francophonie qui, dans un communiqué, écrit :« Au moment où nous défendons la place du français dans les institutions internationales, au moment où nous mobilisons tous nos moyens pour son rayonnement dans le monde, […] la langue française baisse pavillon. »
D’autres font remarquer, et à juste titre, que nous semblons avoir oublié que les champions du monde de 1998 avaient fait du tube « I Will Survive » leur hymne de ralliement, une chanson de Gloria Gaynor vite devenue virale et reprise par toute une génération de supporters. Aussi, lors du Mondial de 2002, l’hymne de soutien avait été interprété par notre Johny Halliday national. Il nous avait alors offert son fameux « Allez les bleus, on est tous ensemble ! » Ce clip est toujours énormément moqué et beaucoup le voient comme le symbole du naufrage de l’équipe de France lors de ce Mondial. Comme quoi, chanter en français n’est pas forcément gage d’adhésion…
L’Euro 2016 approche à grands pas et l’hymne qui accompagnera les Bleus sera interprété par le groupe « Skip The Use » et intitulé « I was made for lovin’ you my team » qui est, comme son nom l’indique, une reprise de la chanson « I was made for lovin’ you » du célèbre groupe américain des années 70 « Kiss ».
Je n’ergoterai pas sur la qualité de la chanson ni même du groupe. Comme on dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cependant, une question ne cesse de revenir sur les réseaux sociaux : si c’est un hymne de soutien à l’équipe de France, alors pourquoi n’est-il pas en français ? Critique également formulée par André Vallini, secrétaire d’État en charge de la Francophonie qui, dans un communiqué, écrit :« Au moment où nous défendons la place du français dans les institutions internationales, au moment où nous mobilisons tous nos moyens pour son rayonnement dans le monde, […] la langue française baisse pavillon. »
D’autres font remarquer, et à juste titre, que nous semblons avoir oublié que les champions du monde de 1998 avaient fait du tube « I Will Survive » leur hymne de ralliement, une chanson de Gloria Gaynor vite devenue virale et reprise par toute une génération de supporters. Aussi, lors du Mondial de 2002, l’hymne de soutien avait été interprété par notre Johny Halliday national. Il nous avait alors offert son fameux « Allez les bleus, on est tous ensemble ! » Ce clip est toujours énormément moqué et beaucoup le voient comme le symbole du naufrage de l’équipe de France lors de ce Mondial. Comme quoi, chanter en français n’est pas forcément gage d’adhésion…
L’Euro 2016 approche à grands pas et l’hymne qui accompagnera les Bleus sera interprété par le groupe « Skip The Use » et intitulé « I was made for lovin’ you my team » qui est, comme son nom l’indique, une reprise de la chanson « I was made for lovin’ you » du célèbre groupe américain des années 70 « Kiss ».
Je n’ergoterai pas sur la qualité de la chanson ni même du groupe. Comme on dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Cependant, une question ne cesse de revenir sur les réseaux sociaux : si c’est un hymne de soutien à l’équipe de France, alors pourquoi n’est-il pas en français ? Critique également formulée par André Vallini, secrétaire d’État en charge de la Francophonie qui, dans un communiqué, écrit :« Au moment où nous défendons la place du français dans les institutions internationales, au moment où nous mobilisons tous nos moyens pour son rayonnement dans le monde, […] la langue française baisse pavillon. »
D’autres font remarquer, et à juste titre, que nous semblons avoir oublié que les champions du monde de 1998 avaient fait du tube « I Will Survive » leur hymne de ralliement, une chanson de Gloria Gaynor vite devenue virale et reprise par toute une génération de supporters. Aussi, lors du Mondial de 2002, l’hymne de soutien avait été interprété par notre Johny Halliday national. Il nous avait alors offert son fameux « Allez les bleus, on est tous ensemble ! » Ce clip est toujours énormément moqué et beaucoup le voient comme le symbole du naufrage de l’équipe de France lors de ce Mondial. Comme quoi, chanter en français n’est pas forcément gage d’adhésion…
Pour résumer, un hymne en anglais ne nous dérangeait pas en 1998 tandis que le français était considéré comme « le summum de la ringardise » en 2002. Du coup, pourquoi le clip actuel provoque-t-il une polémique ? La réponse se résume en deux mots : crise identitaire.
Aujourd’hui, beaucoup se sentent agressés par la mondialisation. Ces agressions prennent différentes formes : économique, sociale, ethnico-religieuse, etc. Dès lors, face à des attaques répétées, on a tendance à se replier vers ce qui nous identifie. En somme, on clame haut et fort ce qui fait notre différence. Dans le cas présent, beaucoup voient notre langue attaquée, les réactions se cristallisent donc autour de celle-ci car il devient nécessaire de la défendre.
Face aux réactions qu’a engendrées ce clip, la FFF s’est rapidement désolidarisée en affirmant qu’il ne s’agissait pas là de l’hymne officiel des Bleus (sans pour autant dire s’il y en aurait un) mais d’une « opération marketing » de la part de Carrefour, principal sponsor de l’équipe de France et présent sur onze plans du clip. Carrefour est une entreprise mondialisée et leader de la grande distribution sur le marché européen : on comprend donc mieux le rapport avec l’Euro 2016 et le choix de la langue anglaise, car comme l’avait souligné Jeremy Paxman dans le Financial Times en avril dernier, le français est la langue des vaincus de la mondialisation…

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