vendredi 29 avril 2016

Les dirigeants français sont complices du djihadisme « palestinien »


« Nous assistons à la désespérance, et la désespérance conduit à la violence », a déclaré voici peu Jean-Marc Ayrault, le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères (il paraitrait qu’il a été aussi Premier Ministre, je n’en garde aucun souvenir).

Vous songerez peut-être qu’il parlait de la situation place de la République où des crétins gauchistes (pléonasme) qui ont montré qu’ils savaient pratiquer l’antisémitisme quand le Juif s’appelle Alain Finkielkraut, et qui ont abrité dans leurs rangs des vandales s’en prenant aux banques et aux commerces alentour pour montrer qu’ils veulent vraiment un « autre monde » ? Vous vous trompez.
Vous songerez alors qu’il parle des huit ou neuf millions de pauvres que compte le pays, et des scènes d’agression, de vol et de viol qui se répètent quotidiennement dans les presque six cent zones de non droit que compte le pays ? Vous vous trompez encore.
Vous en viendrez à penser qu’il cherche des excuses aux djihadistes tels que les frères Abdeslam et à tous ceux qui les admirent comme ils admirent encore l’abject Mohamed Merah : ce serait logique de la part d’un homme de gauche. Vous vous rapprochez, mais vous n’avez toujours pas détecté de quoi le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères voulait parler, et parlait effectivement.
Il parlait des « Palestiniens », bien sûr !
Plus personne au Proche-Orient ne s’intéresse aux « Palestiniens ». L’Egypte, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, les émirats du Golfe sont préoccupés, surtout, par l’Etat Islamique, la montée en puissance régionale de l’Iran, la stratégie de la Russie et les effets désastreux de la doctrine Obama. Israël se préoccupe de diversifier ses alliances dans un contexte régional transformé, et voit dans la « cause palestinienne » une nuisance terroriste, mais le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères, lui, voit autre chose. Il voit un « peuple désespéré » et qui recourt à la violence par désespoir. Il ne lit pas les discours infects de Mahmoud Abbas et de sa cohorte d’assassins. Il ignore le contenu des médias « palestiniens ». Ou tout au moins, il fait comme s’il ne lisait pas et comme s’il ignorait. Car même s’il ne lisait jamais rien (ce qui est possible) et s’il ignorait tout (ce qui est très envisageable), il y a autour de lui des gens qui lisent et savent pour lui.

Il suit une ligne politique et il l’applique.
Il en récite les principes de base quand il ouvre la bouche. Cette ligne est celle que suivait Laurent Fabius, et que suit le Quai d’Orsay depuis des décennies. Elle vise à incriminer et diaboliser Israël, à placer des tueurs de Juifs imprégnés de fanatisme génocidaire en position de victimes, à laisser entendre que le terrorisme djihadiste qui tue des Juifs en Israël est la faute d’Israël, que les dirigeants palestiniens sont de braves gens qu’il faut aider, et non d’infectes ordures islamo-léninistes.
Elle est conforme à la ligne anti-israélienne de l’Europe, mais en y ajoutant l’arrogance et le zèle qui caractérisent les dirigeants de la France lorsqu’ils veulent paraître plus puissants qu’ils ne le sont en réalité.
Elle est lourde de sous entendus politiciens : Hollande et les socialistes veulent sans doute tenter d’attirer à nouveau l’électorat musulman qui les a déserté et a préféré s’abstenir lors des dernières consultations électorales.
Elle est lourde aussi de volontés d’apaisement et d’intérêts commerciaux de bas étage : Hollande et les socialistes espèrent calmer un peu les ardeurs des djihadistes qui s’en prennent à la France et pensent que quelques gestes anti-israéliens feront l’affaire. Ils ont aussi des contrats à signer, et considèrent que des positions « pro-palestiniennes » soulignées au moment opportun fera saliver le client, qu’il soit arabe sunnite, ou ayatollah chiite.
Le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères voulait annoncer une réunion à Paris sur la question « palestinienne » le 31 mai prochain. La réunion était déjà en cours de préparation quand Laurent Fabius était encore là. Aucun représentant israélien ne sera convié : ce ne sera qu’un geste de mépris de plus du gouvernement français vis-à-vis d’Israël. Pour donner une apparence d’équitabilité, il a été décidé qu’aucun représentant « palestinien » ne sera convié non plus, mais nul ne doit douter que le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères est en contact étroit, comme l’était Laurent Fabius, avec les ordures de Ramallah et leur a déjà dit que la France serait leur porte-parole et soutiendrait leurs positions. 
Il ne sortira rien de la réunion du 31 mai : rien sinon des propos anti-israéliens, des proclamations soulignant l’urgence qu’il y a à créer un Etat palestinien.
Aucun Etat palestinien ne sera créé.
Le gouvernement français, cela dit, vise une autre échéance : le dépôt d’une motion au Conseil de Sécurité des Nations Unies l’automne prochain, au nom de l’Autorité Palestinienne, avec pour but de faire reconnaître celle-ci comme un Etat à part entière, dans les « frontières de 1967 ».
L’adoption de cette motion ferait qu’Israël se trouverait défini comme un Etat membre des Nations Unies occupant un autre Etat membre des Nations Unies. Elle signifierait l’adoption vraisemblable de sanctions internationales contre Israël, que l’Union Européenne s’empresserait d’essayer de mettre en œuvre. Elle signifierait, sur le papier, un pas supplémentaire vers l’officialisation d’un Etat djihadiste, et un encouragement donné aux terroristes djihadistes qui tuent des Juifs en Israël.
Le professeur d’allemand devenu Ministre des Affaires Etrangères n’est pas antisémite, non.
Laurent Fabius n’était pas antisémite non plus. François Hollande et Manuel Valls, qui dirige le gouvernement auquel Jean-Marc Ayrault appartient, ne sont absolument pas antisémites. Ils n’en apportent pas moins leur soutien à une cause délibérément nuisible pour l’Etat juif et pour les Juifs, et qui n’a cessé de tuer des Juifs et d’inciter à en tuer bien davantage encore. Ce qui est très étrange pour des gens qui ne sont pas antisémites.
Si on pouvait penser qu’il suffit de chasser ces gens du pouvoir en 2017 pour qu’un changement de cap s’opère, on souhaiterait vivement que ces gens soient chassés du pouvoir. Il n’est malheureusement pas du tout certain que ceux qui aspirent à les remplacer valent beaucoup mieux.

Alain Juppé a des fréquentations chez les Frères Musulmans. Nicolas Sarkozy est proche du Qatar

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Alain Juppé a des fréquentations chez les Frères Musulmans. Nicolas Sarkozy est proche du Qatar, qui, il n’y a pas si longtemps, finançait le Hamas. L’électorat musulman intéresse tous les partis politiques français, et tous les partis politiques français veulent calmer les ardeurs des djihadistes. Tous les dirigeants politiques français rêvent de voir des contrats se signer.
Tous les dirigeants politiques français sont « pro-palestiniens » d’une manière ou d’une autre et à des degrés divers.
On peut ajouter qu’aucun d’eux ne propose de remède à la pauvreté et à la violence qui gangrènent le pays. Les presque six cent zones de non droit existaient déjà avant l’élection de François Hollande.
On peut ajouter que quand ils parlent des djihadistes agissant en France, les gens de gauche ont désormais un ton ferme, et très différent de celui qu’ils adoptent quand ils parlent de djihadistes qui tuent des Juifs en Israël.
Des dirigeants politiques de droite ne pourraient adopter un ton plus ferme ; peut-être seraient-ils plus fermes vis-à-vis de crétins gauchistes tels ceux de la place de la République.
Mais ils pourraient aisément parler comme Jean-Marc Ayrault quand il évoque la « question palestinienne ».
C’est sous un Présdent de droite que la France a voté en faveur de l’admission de la « Palestine » à l’Unesco. C’est sous un Président de gauche que la France a voté, avec la « Palestine » un texte antisémite et islamique niant tout le passé juif de Jérusalem.
Y a-t-il quelqu’un pour redonner de la droiture éthique à la France ? Je ne vois, pour l’heure personne.
Les dirigeants français quels qu’ils soient, étant tous « pro-palestiniens » d’une manière ou d’une autre et à des degrés divers, sont tous complices du djihadisme « palestinien ».
Ils sont tous myopes. Et ils n’ont, les uns comme les autres, ni courage ni intégrité (les politiciens qui ont courage et intégrité ne sont pas au premier rang et n’ont aucune chance d’être Président ou Premier ministre).
Ils sont otages d’engrenages enclenchés bien avant eux, et ils ne sont même pas des grains de sable dans les engrenages.
J’aimerais, parfois, un instant, faire une exception pour Manuel Valls, mais il a montré plusieurs fois que ses propos étaient à géométrie variable, et Laurent Fabius a fait partie de son gouvernement. Jean Marc Ayrault fait partie de son gouvernement. Dès lors…
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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