Le cheikh Mohammed Kaiyuan Abu Ali, président du conseil des chefs religieux musulmans d'Israël, a parlé dimanche avec le grand rabbin ashkénaze d'Israël, le Rav David Lau, suite à l'incendie d'une tente à Givat Sorek qui abritait une synagogue.
Situés à proximité de Karmei Tzur dans le Goush Etzion, les rouleaux de Torah de la Synagogue ont été brûlés lors de l'attaque terroriste arabe.
Au cours de leur conversation, le cheikh a condamné l'incendie, en particulier la combustion des livres saints, notant : "en mon nom et au nom de tous les imams, nous condamnons cet acte et nous espérons qu'aucune autre catastrophe de ce type ne se reproduise dans un lieu saint."
"Nous espérons que les auteurs seront arrêtés et qu'ils seront punis dans toute la mesure de la loi," a-t-il ajouté.
Les condamnations ont continué d'affluer dimanche parmi les politiciens israéliens, les résidents de Judée Samarie et les groupes juifs de par le monde.
Le ministre de la défense Moshé Yaalon a dit sur Twitter : "voir des livres saints brûlés et une synagogue détruite est fou. Ceux qui enseignent la haine des juifs sont responsables de cet acte odieux. Nous allons trouver les pyromanes et les traduire en justice."
Le président de la Knesset, Youli Edelstein, a également critiqué l'incendie "barbare", l'attribuant aux incessantes incitations contre les juifs et appelant la communauté internationale à "condamner sans hésitation."
La synagogue, qui a été créée pour commémorer le souvenir de Naftali Frenkel, Gilad Shaar et Eyal Yifrah, les trois adolescents israéliens enlevés et assassinés par des terroristes arabes en juin 2014, a été incendiée samedi par des inconnus.
La police du district de Judée Samarie a ouvert une enquête sur l'incendie, avec des preuves menant à la ville palestinienne voisine de Halhoul.
Pour souligner l'hypocrisie de la presse internationale, et en particulier française, aucun de ces medias n'a ne fut-ce que mentionné l'incendie criminel des rouleaux de Torah, le document écrit le plus saint au monde, mais se s'en donnent à cœur joie, en première page, dès qu'un présumé juif écrit quelques mots à l'encre sur le mur d'une mosquée ou d'une église.
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