samedi 28 novembre 2015

Message d’un franco Israélien depuis les rangs de Tsahal...


Ces dernières années, j’ai beaucoup parlé, beaucoup écrit, beaucoup donné mon avis. Bien (trop) souvent, pour rien.

Mais aujourd’hui, si j’ai décidé de prendre la plume, ou plutôt de taper sur mon écran, c’est pour m’exprimer sur un sujet qui m’est cher, un sujet qui anime ma vie depuis (déjà) près d’un an et demi. Ce sujet c’est le service militaire, ce don de soi que l’on fait à Israël. 

Cette jeunesse que l’on croit mettre de côté, mais à qui, finalement, on renonce à tout jamais. Cette réponse à la fameuse question « mais pourquoi les Israéliens paraissent si matures à côté de nous? ». 

Cette question, Israel m’y répond chaque secondes.
Cette question, j’ai compris à quel point elle était insensée des l’instant ou on a placé un M16 entre mes mains, quelque part dans le nord d’Israël. Des l’instant ou en regardant autour de moi, j’ai vu que, du haut de mes 20 ans, j’étais parmis les plus vieux, et pourtant, parmis les plus jeunes. 

Au moment où, au rythme des allers retours chronométrés et des pompes, on m’a présenté celui qui, avant même d’avoir de la barbe, allait m’apprendre à devenir un combattant, celui qui quelques semaines plus tôt combattait la haine et le terrorisme, dans la bande de Gaza. 

À l’heure où en France, et dans le monde, on se soucis plus de la boite ou on vas se retourner la tête, que de comment la protéger des balles. Au moment où, après un an, on m’a annoncé qu’au prix d’une dure formation, j’aurai à mon tour une classe de jeunes adultes qui deviendront à leur tour combattants, ou plutôt qui extérioriseront le combattant qui est en eux. Car chaque Israélien nait, et meurt combattant. 

Chaque Israélien’ est un jeune Lion, et, pendant son service, il apprend que lorsque le Lion rugit, tout le monde le craint. 

Mais ça, en France, lorsque mes yeux brillaient à la simple évocation des noms « Israël » « Tsahal » ou encore « Jérusalem », quand mon coeur s’emballait, que mes poumons s’emplissaient enfin au moment où mon pied foulait la terre sainte, à la sortie de l’avion, et que mes larmes coulaient avec la promesse qu’un jour je ne repartirai pas, à l’heure où ce même avion reprenait sa route en sens inverse, je ne m’en doutais pas encore.

Je n’ai jamais détesté la France, j’ai même aimé, avec passion, Paris. Mais je ne me sentais pas chez moi, pas à ma place, voilà tout.
1 an et demi après m’être engagé, le chemin que j’ai parcouru me semble si long… Mais tellement court à la fois.

Oui, j’en ai bavé. Oui j’étais certain que motivation et sionisme suffiraient à faire de mon service un long fleuve tranquille. Ahah. Dire que je ne me suis jamais caché pour pleurer serait mentir. Mais le simple fait de regarder ce qui n’est pour certains qu’un morceau de tissu bleu et blanc frappé d’une étoile, suffisait à rallumer la flamme. 

Le simple souvenir des Millions de nos frères tombés pour cette étoile, penser à ces milliards d’ennemis qui rêvent de la brûler, toutes ces choses, penser a toutes ces choses, que ce soit dans le froid, sous la pluie, ou au 50ieme KM D une marche qui en compte 70.

Barouh Hachem, à chaque départ difficile, il y a eu un retour, à chaque épreuve, la satisfaction de l’avoir surpassée, la leçon inévitable que dans la vie, on ne prends du plaisir que dans ce qui est difficile, que dans ce qui nous oblige à dépasser nos limites, à nous battre.

Aujourd’hui, je suis fier d’écrire ce message en uniforme, fier d’appartenir à la nouvelle génération de commandants de Tsahal, d’avancer avec en tête les derniers mots de Yossef Trumpledor « ce n’est rien, qu’il est bon de mourir pour sa patrie », car ici, on sait que celui qui croit n’a pas peur!


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