samedi 3 octobre 2015

Troisième Guerre mondiale ?


Cette guerre est celle de l’islam contre l’Occident. Nous ne la gagnerons que si nous redevenons chrétiens.

 Un article de L’Obs du 30 septembre dernier titre « Scénario catastrophe : la Troisième Guerre mondiale a peut-être commencé ». Selon l’auteur, les graves tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite ainsi que l’intervention russe en Syrie seraient le pendant de l’attentat de Sarajevo du 28 juin 1914.
Nul n’a le recul nécessaire pour dire si cette Troisième Guerre mondiale a commencé. Et toute comparaison des événements contemporains avec l’Histoire est hasardeuse. Mais ce qui semble certain, c’est que la question des rebelles syriens face à Bachar el-Assad ou les destructions commises par l’État Islamique sont à peu près aussi négligeables dans cette guerre que l’affrontement austro-serbe de 1914. À l’échelle du conflit, ce sont des événements périphériques.
Ce que nous voyons en réalité, c’est une double explosion au cœur du monde musulman.
Explosion entre sunnites et chiites, déjà ancienne, qui ne doit cependant pas masquer les raisons géopolitiques principales : il suffit de regarder une carte de la région pour comprendre que les deux antagonistes ont des oppositions économiques et stratégiques majeures et que, si l’Arabie se carre dans son Moyen Âge islamique – sans pétrole, elle ne serait rien -, l’Iran, en dépit de sa révolution de 1979, semble reprendre le leadership économique et diplomatique dans la région. Quelles conséquences aura cette confrontation pour nous, Occidentaux, et avons-nous un intérêt légitime à nous en mêler ?
Explosion en Iraq et en Syrie, avec l’émergence de cet État islamique qui est, à terme, condamné à se transformer en second royaume saoudien. Cette explosion est directement dirigée contre le monde chrétien/occidental. C’est le combat de l’islam contre les mécréants, les infidèles, qu’il faut châtier non pour ce qu’ils font, mais pour ce qu’ils sont.
La confrontation prend à l’évidence une dimension eschatologique : aux yeux de nos ennemis, c’est une guerre de religion. Ils n’ont pas tort, hélas ! Il s’agit d’étendre le règne de l’islam sur l’ensemble de la planète.
Le drame de l’Occident, c’est de ne pas percevoir cette dimension spirituelle du conflit. En persistant à y voir une guerre locale entre le « dictateur » Assad et les rebelles « démocrates », desquels il faut distinguer les fous d’Allah de Daech, il regarde le spectacle par le petit bout de la lorgnette. L’Occident déchristianisé ne comprend pas ce que cette guerre a de religieux : c’est la guerre d’Allah contre l’infidèle. Et, en l’espèce, l’État islamique a tort et raison à la fois : l’Occident n’est plus chrétien. En revanche il est bien infidèle : à ses racines, à son histoire, à sa culture, à sa foi.
Un monde englué dans le culte de la consommation est désarmé face à une telle menace. Poutine, à la tête d’une nation qui n’a pas renié ses racines, l’a compris. C’est la raison pour laquelle il faut se féliciter qu’il engage son pays dans cette guerre. Lui seul a les capacités politiques de comprendre les enjeux : connaissance de l’islam, puissance économique et militaire, conscience aiguë de notre Histoire. Poutine sait d’où vient l’Europe. Obama, Merkel ou Hollande ne raisonnent qu’en idéologues de la démocratie. Cette guerre est celle de l’islam contre l’Occident.
Nous ne la gagnerons que si nous redevenons chrétiens.

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