mercredi 9 septembre 2015

Peugeot Fractal : rien que pour vos oreilles...


Peugeot dévoile au Salon de Francfort un concept de coupé-cabriolet électrique promettant une expérience sonore inédite à ses occupants.


Plus qu'un futur modèle en particulier, ce concept Fractal préfigure les innovations techniques et le style que Peugeot devrait proposer à ses clients dans les années qui viennent. 

Par exemple, le fait qu'il soit électrique n'est pas gratuit, PSA ayant déjà annoncé travailler sur une citadine zéro émission à l'horizon 2020 pour la petite plateforme codéveloppée avec son actionnaire et partenaire chinois Dongfeng.

204 ch

Peugeot Fractal © Peugeot
Dans le cas du Fractal, les ingénieurs se sont néanmoins fait plaisir en combinant deux moteurs de 102 ch chacun - un pour l'essieu avant, l'autre pour l'arrière -, soit 204 ch au total. L'astuce consiste ici à utiliser des rapports de pont différents, plus court à l'arrière qu'à l'avant. Résultat, c'est le moteur arrière qui est le plus sollicité à basse vitesse, tandis que l'avant prend le relais progressivement au-dessus de 100 km/h pour élargir la plage d'efficience du Fractal sans avoir à recourir à une complexe boîte de vitesses. 
C'est déjà la stratégie que Tesla utilise pour sa Model S P85D.

450 km d'autonomie

Peugeot Fractal © Peugeot
Le résultat est convaincant pour le Fractal, qui accélère comme une GTI avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,8 s, tout en revendiquant une autonomie officielle de 450 kilomètres grâce à une batterie lithium ion de 30 kWh rechargeable par induction. Positionnée dans le tunnel central de la voiture, celle-ci contribue à en réduire l'inertie polaire. 
Une caractéristique qui, combinée à un système électrique à 4 roues directrices, devrait garantir au Fractal une belle agilité. Posé sur des pneus "tall and narrow" (hauts et étroits) et une suspension à ressort pneumatique, le concept Peugeot peut aussi faire évoluer sa garde au sol en fonction de la vitesse, de 11 cm haute à faible allure pour soigner le confort à 7 cm sur autoroute pour y réduire la traînée aérodynamique. 
Une fonction qui n'a rien de superflu pour un coupé cabriolet plutôt trapu de proportions avec ses 3,81 m de long pour 1,77 m de large.

Infrabasses

Peugeot Fractal © Peugeot
Mais c'est sous la carrosserie de coupé-cabriolet du Fractal qui évoque une version compactée et acérée du précédent concept Peugeot SR1 que les designers ont le plus fait œuvre d'innovation. 
L'utilisation du procédé de fabrication par impression 3D a par exemple permis d'habiller l'intérieur de surfaces anéchoïques évitant toute réflexion sonore parasite (ou écho). En effet, le Fractal a avant tout été conçu autour de l'expérience acoustique de ses occupants. 
Développé avec le spécialiste français Focal et le designer sonore brésilien Amon Tobin, le système audio 9.1.2 intégrant notamment des caissons d'infrabasse dans les dossiers de siège - ceux-ci produisent des vibrations qui sont senties plutôt qu'entendues - permet une spatialisation et une dynamisation inédites des sons, qu'il s'agisse de celui figurant l'accélération de la voiture vers l'avant (émis aussi vers l'extérieur à l'attention des piétons et cyclistes), le fonctionnement des clignotants dans le sens du virage à venir, ou même l'ouverture des portes. 
Mais il n'y a que sur le stand Peugeot du Salon de Francfort que l'on pourra juger du résultat de ses propres oreilles.
Peugeot Fractal © Peugeot
http://www.lepoint.fr/automobile/salons/peugeot-fractal-rien-que-pour-vos-oreilles-09-09-2015-1963161_656.php?M_BT=82308619577#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20150909

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