Sus à Israël !

Haro sur le baudet ! Sus à Israël !

On se souvient de la fable des animaux malades de la peste : Les bêtes féroces s’y déclarent, toutes, innocentes, tandis qu’elles pointent du doigt… le baudet, ce coupable de tout, cet innocent de rien.

Le déferlement médiatico-politique de ces trois derniers jours réactualise la fable

Un enfant, palestinien, a péri dans l’incendie de la maison de ses parents.

Le sinistre n’était pas accidentel.

Dans une région, ou tous, les Arabes et les arabisés pas moins que les Juifs, parlent, lisent et écrivent l’hébreu, sur le mur de la maison incendiée on a trouvé un tag, « vengeance », écrit en hébreu ; ce tag prouve-t-il que le ou les incendiaires sont des hébraïsants Juifs, des « colons » devenus adeptes de méthodes d’intimidation terroristes ?

La télévision française, plus forte que Rouletabille, a répondu : oui ! Oui ! Oui ! Immédiatement, avant toute enquête..

Pour ne pas être en reste avec le Hamas, ce cousin de Daesh (le Hamas est un groupe de fanatiques armés, crée par les Frères musulmans, militarisant les enfants de Gaza dès la petite enfance et les faisant défiler sous l’uniforme en portant des kalachnikovs souvent plus grandes qu’eux – des protecteurs de l’enfance palestinienne, le Hamas, c’est sûr) terrorisant les Gazaouites, Mahmoud Abbas pointe le gouvernement israélien : coupable de ce crime, le gouvernement israélien !

Ce dernier s’est confondu en excuses, -avant toute enquête lui aussi-, pour le peuple juif, au cas où l’incendiaire serait un ou des Juifs

Pour Abbas, – parlant devant les cadres crypto-stalinistes du parti israélien Meretz, venus exprès pour cela à Ramallah -, la responsabilité est clairement et collectivement israélienne.

Il y a eu « crime de guerre » explique-t-on de ce côté. Il y a eu crime de guerre, israélien, là où c’est l’armée israélienne qui, en premier et immédiatement, a pointé des incendiaires, des criminels, parmi les Juifs… Le Fatah (l’autorité palestinienne) veut, pour cela, saisir la Cour Pénale Internationale. Encore…

Quand pour ne pas être dépassé par le Hamas, dans la voie du « meurtre -résistance », Abbas ne désavouait pas l’assassin de Jérusalem, un « tueur-résistant» à la voiture bélier, assassinant des passants en les écrasant sous son 4×4, quel média français a esquissé l’idée de faire trainer l’Autorité palestinienne devant la CPI ? Aucun…

Abbas, derrière le Hamas, n’était-il pas le complice subjectif d’un crime odieux, un crime frappant délibérément des civils, juifs et non-juifs ?

J’évoquais la fable de Jean de Lafontaine

En effet, quand un palestinien fanatique a tué toute une famille juive et égorgé leur bébé, il y a quelques mois, on n’a presque rien dit dans les médias et moins encore parlé de crime de guerre, même quand il fut avéré que ce n’était pas là l’acte meurtrier d’un dément mais bien celui d’un fanatique « religieux » et « politique » revendiquant une lutte contre les « colons » consistant à égorger une famille et un bébé et à s’en féliciter fièrement.

Insistons :

Côté Hamas et Fatah, on n’a pas parlé de crime de guerre, – on a même porté au pinacle le « martyr » (qualifié de résistant) palestinien de Jérusalem qui  a foncé, avec son 4×4, sur des juifs attendant paisiblement de prendre le tramway.

Hamas et Fatah ont, à la suite de cette tuerie, invité à généraliser le massacre à la voiture bélier.

À la suite de quoi, Daesh a appelé à recourir à ce type d’opérations, partout où ce serait possible, dans les différents pays, en particulier en Europe. Daesh fut d’ailleurs presqu’immédiatement entendu par un Bosniaque qui foncera sur des dizaines de passants et tuera dans les rues de la seconde ville d’Autriche.

Ces meurtres et tentatives de meurtres n’ont fait la une, ni des médias ni des palabres de l’union européenne

En effet encore, quand Daesh assiège pendant des semaines 19.000 Palestiniens de Yarmouk, dans la banlieue de Damas jouxtant le centre de la capitale syrienne, qu’il affame ces milliers d’hommes, femmes et enfants, – qu’il n’y a pas quotidiennement, comme à Gaza, 800 camions de produits alimentaires et matériaux, que plusieurs centaines de cadres du Hamas et du Fatah ont été passés par le fil du sabre – pour laisser leur tête dans les sables brûlants -, que plusieurs centaines de palestiniennes – parce que les Palestiniens ne seraient pas de vrais musulmans – sont réduites comme les femmes Yezidis à l’état d’esclave, on n’entend jamais ni Mahmoud Abbas, ni Haniyyeh, et moins encore leurs soupirants du quotidien Le Mondeet d’autres grands médias.

À Yarmouk, on a laissé affamer, égorger rituellement, mettre en esclavage, Palestiniens et Palestiniennes

Le Hamas, – qui menace tous les Juifs d’Israël du crime d’un seul ou de quelques-uns, un crime dont il n’est pas avéré qu’il n’est pas le résultat d’une provocation politique criminelle destinée à pouvoir encore accuser Israël – le Hamas s’est bien gardé de menacer Daesh « d’une riposte à la hauteur » de l’ampleur des tueries perpétrées contre des milliers de Palestiniens de tous âges et de tous sexes.

Tandis qu’Israël, oui, on peut le menacer. Il lui est interdit de se défendre, et quand il le fait, il est accusé de riposte disproportionnée.

Quoi qu’Israël fasse, quoi qu’il ait commis – ou pas – on peut, avec l’assentiment de cette gauche décérébrée par les plats épicés du défunt stalinisme, le mettre en accusation, grossir des évènements ou en inventer de toutes pièces.

On peut le mettre dans la situation du baudet de la fable, tandis que Hamas, Fatah…

Les loups ne se mangent pas entre eux, ne dit-on pas : Daesh, Hamas, Fatah, même combat !

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