Certes tout n’est pas rose avec l’islam, loin de là, mais si l’islam mondial ressemblait à celui d’Indonésie, nous ne serions pas en guerre.
Il suffit de comparer Kuala Lumpur, très islamisée, avec la bouillonnante et folle Jakarta pour s’apercevoir de la différence entre un islam religion d’état, et un islam religion majoritaire.
Je viens de lire l’article sur le champion de Badminton israélien qui s’est vu refuser l’octroi d’un visa pour entrer en Indonésie. Je réside dans ce pays, à Bali.
Des israéliens viennent à Bali avec un visa délivré à Bangkok ou à Singapour.
Sur mon ancien passeport, figuraient deux beaux et gros tampons israéliens, je n’ai jamais eu aucun souci avec les autorités indonésiennes, ni à l’aéroport ni au moment de l’octroi de mon Kitas (permis de séjour et de travail).
Les relations entre Israël et l’Indonésie, quoique discrètes, sont bien réelles.
Un des cabinet d’avocats majeurs de Jakarta a représenté les intérêts de Teva (géant mondial de la pharmaceutique). Un fonds d’investissement israélien, pionnier du Venture Capital, envisage des investissements massifs en Indonésie. Certes, ceux-ci se feront via Singapour, non pas à cause de la nationalité du fonds, mais à cause de l’insécurité juridique et de la corruption galopante.
Le véritable problème de l’Indonésie, ce n’est pas l’islam, c’est son nationalisme étroit, avec la xénophobie qui l’accompagne.
Le véritable problème de l’Indonésie, ce n’est pas l’islam, c’est son nationalisme étroit, avec la xénophobie qui l’accompagne.
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