vendredi 3 juillet 2015

Lutte contre les discriminations : une professeur aveugle doit surveiller le brevet !


La bureaucratie et le politiquement correct atteignent parfois des sommets de sottise !

La bureaucratie et le politiquement correct atteignent parfois des sommets de sottise ! Une professeur de musique, aveugle, exerce son métier depuis 20 ans. Elle bénéficie de l’aide d’une auxiliaire pendant ses cours. Jusque là, rien d’anormal. Mais on lui a intimé l’ordre de surveiller les épreuves du brevet, tâche qu’elle ne pouvait bien entendu pas remplir ! Elle a protesté mais on lui a rétorqué que si on l’exemptait, on créerait une intolérable discrimination entre voyants et non voyants. Or toute forme de ségrégation est rejetée par la République !
Voilà le genre de discours stupide que sert l’Éducation nationale ! Au final, cette dame a fait 2 heures de surveillance au lieu de 4 et a obtenu d’être assistée par son auxiliaire. Elle n’a servi à rien puisque sa surveillance a été assurée par une autre. La décision grotesque de son proviseur était au final vexatoire et humiliante.
Ce fait pourrait prêter à sourire si les ravages de cet aveuglement (sans jeu de mot) n’avaient des conséquences dramatiques. Il y a 30 ans, existait un grand nombre de classes pour enfants déficients intellectuels ou dont l’attitude perturbait trop la classe. Des instituteurs spécialisés les prenaient en charge et leur permettait de faire, à leur rythme, des progrès sensibles.
Au nom du politiquement correct et de l’intégration à tout crin, on a réduit d’une manière drastique le nombre de ces classes particulières. Le discours se voulait généreux et altruiste. On refusait de mettre à part une fraction des enfants. La vraie raison de ce démantèlement était, en fait, mesquine et financière : ces classes à part coûtaient trop chères. Résultat, la plupart des instituteurs ont désormais devant eux un ou deux enfants difficiles qui perturbent le cours et empêchent leurs camarades d’avancer. Ils sont d’autant plus ingérables qu’ils sont en complet échec scolaire car le cursus normal n’est pas fait pour eux ! Si l’instituteur se plaint, on lui fait la morale et on le réprimande. On le traite d’incapable : il n’y arrive pas car il est nul et n’a aucune pédagogie. Une bonne part de la baisse sensible de niveau constaté par le classement PISA provient de cette politique à courte vue que j’ose qualifier d’inadmissible.
Si une puissance étrangère, désireuse de nuire à la France, avait infiltré sournoisement le ministère de l’Éducation nationale, elle n’aurait pas prôné d’autre politique que ce démantèlement des classes spécialisées ! Les responsables qui, bien entendu, n’étaient pas des agents de l’étranger, ont été décorés et mis sur un piédestal.
Je n’entrevois qu’une seule solution pour casser ce discours mielleux et ravageur qui gangrène l’Éducation nationale : les parents des enfants qui, du fait de l’agitation de certains de leurs camarades, n’arrivent pas à suivre, porteraient systématiquement plainte contre l’Etat français pour faute lourde et demanderaient de grosses indemnités ! Lutte contre l’exclusion, que de crimes on commet en ton nom !

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