Samir Kuntar assassin notoire d’israéliens vient d’être abattu par Israël aujourd’hui en Syrie (mercredi).
Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, l’aviation israélienne a frappé un véhicule transportant cinq proches du dictateur Bachar al-Assad. Trois d’entre eux étaient des membres du comité syrien, tandis que Kuntar et la cinquième personne appartenaient au groupe terroriste libanais Hezbollah.
Kuntar est né au Liban à une famille druze. En 1978, lui et trois autres terroristes du Front de libération de la Palestine (FLP) s’introduit en Israël par bateau et tente de kidnapper la famille Haran dans leur maison à Nahariya. Si la mère réussi à se cacher dans un vide sanitaire avec sa fille âgée de deux ans, le père et son autre fille âgées de quatre ans sont capturés.
Kuntar place ses otages sur la plage arrière d’un véhicule. Quelques minutes plus tard, d’après le rapport officiel de police, Kuntar aurait laissé fuir le père et fillette, avant d’abattre l’homme Danny Haran dans le dos pour ensuite rattraper l’enfant Einat Haran et la battre à mort – notamment – en lui brisant le crâne contre un rocher.
Le malheur de la famille Haran est total. La mère de famille voulant empêcher de crier sa fille paniquée de 2 ans, alertant ainsi les terroristes, l’étouffe accidentellement.
Abbas aux affaires
La personne qui a autorisé cette infiltration est l’actuel premier ministre de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas. Kuntar a été rattrapé par la police israelienne et a vécu 29 années en prison avant d’être libéré en échange des corps de Ehud Goldwasser et Eldad Regev en 2008.
Après sa libération, Kuntar est retourné au Liban accueilli comme un héros. En effet, le Président, le premier ministre, et le président du Parlement libanais l’ont accueilli à sa descente de l’avion. Plusieurs mois plus tard, le dictateur syrien Bachar al-Assad a offert à Kuntar « l’Ordre du mérite syrien ».
Kuntar a régulièrement été interviewé depuis sa libération, et il évoquait sans gène son désir de pouvoir tuer à nouveau d’autres civils israéliens.
Or Imbar pour Tel-avivre.com
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