jeudi 26 mars 2015

Crash de l’Airbus A320: la piste de l’attentat se confirme...


Les autorités françaises diffusent peu d’informations sur l’avancée de l’enquête sur le crash de l’Airbus A320.

Nous allons donc remplir les blancs au fur et à mesure que les informations nous parviennent, car ce qui semblait au début un accident d’avion pourrait prendre une tournure différente. Nous publierons les informations au début de ce fil info.
14:14 : Andreas Guenter Lubitz a été inclu en septembre dernier par la gazette de la FAA dans sa « prestigieuse liste des pilotes certifiés FAA », tout comme Rémi Emmanuel Plesel, le pilote du vol Air Asia qui s’est écrasé en décembre dernier.
13:56 : nouvelles précisions de la boîte noire : « pendant les 20 premières minutes du vol, les pilotes échangent d’une manière normale, amicale et cool. Puis on entend le pilote préparer le plan d’atterrissage à Dusseldorf. A ce moment, les réponses du co-pilote sont laconiques. Puis, on entend le pilote demander au co-pilote de prendre le contrôle. On entend alors le bruit du siège être déplacé, la porte être fermée et verouillée. Le pilote a quitté le cockpit pour aller aux toilettes ».
A ce moment, le co-pilote a le contrôle de l’avion seul. C’est à ce moment qu’il change le plan de vol pour activer la descente de l’avion. Ce geste ne peut que avoir été délibéré.
13:52 : l’attentat n’a été revendiqué par aucune organisation terroriste. Les enquêteurs recherchent à son domicile des indications.
13:50 : Andreas Lubitz respirait calmement jusqu’au tout dernier moment du crash, indiquant qu’il était parfaitement conscient, et qu’il a agit délibérément.
13:47 : nouvelle révélation de la boîte noire : on entend Lubitz respirer calmement tandis que le vol descendait et s’est écrasé dans la montagne, et les bruits du pilote qui donne des coups dans la porte, ainsi que les hurlements des passagers.
13:44 : Andreas Lubitz n’était sur aucune liste terroriste, et n’avait pas de casier judiciaire.
13:36 : une étrange page Facebook vient d’être créée « Andreas Lubitz, héros de l’Etat islamique ».
13:26 : le copilote, Andreas Lubitz, 28 ans, avec 60 heures de vol, aurait intentionnellement initié la descente de l’avion et projeté l’avion sur la montagne.
Andreas Lupitz
Andreas Lubitz
12:33 : l’avion a bien eu un problème technique, qui a été réparé à l’aéroport de Vienne le 17 mars.
12:30 : le procureur allemand confirme qu’il n’y avait qu’un seul pilote dans le cockpit au moment du crash, mais ne peut pas encore dire lequel.
10:40 : Selon le témoignage d’un mécanicien naviguant, un pilote ne peut pas être bloqué à l’extérieur du cockpit, à moins que le pilote à l’intérieur cherche à l’empêcher de revenir. La source, qui ne peut donner tous les détails car ils ne sont pas publics, explique qu’un procédé permet d’éviter que le pilote soit enfermé suite à une perte de connaissance. Le pilote à l’intérieur de la cabine de pilotage doit volontairement forcer le pilote à rester à l’extérieur en bloquant la porte d’accès.
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9:52 : le nom du pilote serait (l’info n’est pas confirmée) Anning Wong, un Malais. Le nom du co-pilote est inconnu à ce stade.
9:45 : A bord de l’avion se trouvaient également 3 Américains, 2 Iraniens, 1 Israélien, 3 Kazakhs.

Rappel des informations disponibles (qui n’ont pas forcément toutes été rendues publiques) :

La boîte noire de l’Airbus A320 de Germanwings qui s’est écrasé mardi dans les Alpes françaises, avec 150 personnes à bord, a révélé un premier secret : l’un des pilotes n’était pas dans le cockpit au moment du crash.
Après un début de vol pour l’instant considéré comme habituel, où les deux pilotes ont échangé des propos « sur un ton très calme, très cool », l’un des deux pilotes a quitté son poste de pilotage. On ne sait pas encore si c’était le commandant de bord ou le copilote. Et l’on ne sait pas pourquoi. Quitter le poste de pilotage est une infraction à la règlementation aérienne.
Puis l’enregistrement dévoile que le pilote a tenté de revenir dans le cockpit, mais n’a jamais pu.
On entend clairement que « le pilote frappe doucement à la porte, et qu’il n’y a aucune réponse. Puis il tape plus fortement sur la porte, et il n’y a toujours pas de réponse. Il n’y a jamais de réponse. » 
La source qui a révélé l’information ajoute: “on peut entendre qu’il essaye de casser la porte pour entrer.”
L’information a été dévoilée par le New York Times qui la tient d’une personne qui a eu connaissance de la teneur des enregistrements de la boîte noire.
« Au début du vol, on entend l’équipage parler normalement, puis on entend le bruit d’un des sièges qui recule, une porte qui s’ouvre et se referme, des bruits indiquant qu’on retape à la porte et il n’y a plus de conversation à ce moment-là jusqu’au crash », a témoigné la source du NYT. Les deux pilotes s’exprimaient en allemand.
« A la fin du vol, les alarmes indiquant la proximité du sol retentissent », ajoute la source.
Ces informations proviennent de l’audition par les enquêteurs de la première « boîte noire » (elle est orange) retrouvée mardi quelques heures après l’accident, qui enregistre les sons dans le cockpit.
Mercredi matin, le ministre de l’Intérieur français a déclaré que l’hypothèse terroriste n’est « pas privilégiée », mais le gouvernement français n’a jamais fait la preuve de sa transparence, et il est le dernier crédible.
« Si les pilotes n’ont pas empêché l’avion d’aller s’écraser contre les montagnes, c’est que soit ils étaient inconscients ou morts, soit ils ont décidé de mourir, soit on les a obligé à mourir » a déclaré un expert hier.
Le copilote de l’appareil a été embauché « récemment dans la compagnie » Germanwings.
« Sa nationalité n’est pas connue avec précision », a poursuivi la même source.
Plusieurs analystes de la sécurité aérienne – qui ne sont pas partie prenante dans l’enquête, ont émis l’hypothèse que le pilote a pu perdre connaissance soit en raison d’un incendie, soit d’une perte soudaine de pression dans la cabine.
Un des enquêteurs français, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat a déclaré que l’absence de communication des pilotes pendant la descente de l’avion est préoccupante, et la possibilité que leur silence soit délibéré ne peut pas être exclue.
“Je n’aime pas ça,” a déclaré l’officiel français, tout en prévenant que son analyse initiale n’est basée que sur de trop rares éléments disponibles. “Pour moi, c’est très bizarre : cette très longue descente à vitesse normale sans aucune communication, alors que la météo est absolument claire.”
L’absence de communication suggère que les pilotes n’ont pas pu réagir ou avertir les contrôleurs, en raison d’un incident à bord comme une perte de pressurisation qui a privé les pilotes d’oxygène. Mais cela n’explique pas pourquoi un des pilotes est sorti du cockpit.
Bien que les pilotes sont équipés de masque à oxygène, encore faut-il que les pilotes soient conscients qu’une dépressurisation s’est produite.
“Si, pour une raison ou une autre, ils ne détectent pas le problème, ils peuvent perdre connaissance,” explique l’enquêteur français.
“Pour l’instant, nous n’avons aucune preuve d’un problème technique, et nous devons considérer la possibilité d’une responsabilité humaine délibérée.”
Dans l’état actuel d’avancement de l’enquête,
  • « On ne sait pas pour quelle raison le pilote (où le copilote) est sorti du copkpit » explique un officiel qui a demandé à garder l’anonymat parce que l’enquête est en cours, « mais ce qui est certain, c’est que vers la toute fin du vol, l’autre pilote est seul à piloter, qu’il n’ouvre pas la porte, et qu’il ne parle pas. »
  • Les enregistrements sonores ne font qu’obscurcir le mystère autour du crash et n’apportent aucune précisions sur les activités du pilote qui est resté seul à l’intérieur du cockpit.
  • La descente depuis 38,000 pieds pendant un peu plus de 10 minutes est alarmante, mais assez graduelle pour démontrer que les deux moteurs de l’Airbus A320 n’ont subi aucune avarie catastrophique.
  • Durant la descente, il n’y a eu aucune communication entre le cockpit et les contrôleurs aériens, ni aucun autre signal de détresse – aucun.
  • Quand l’avion s’est écrasé dans la montagne, il volait à une vitesse assez rapide pour avoir été pulvérisé, laissant aucune trace apparente des raisons du crash – pas de trace d’explosion.
  • La seconde boîte noire a été retrouvée, mais elle est sérieusement abîmée et la carte mémoire a disparu.
Si attentat terroriste il y a, ce n’est pas contre la France, car ni l’avion, ni les passagers ni la destination ou l’origine ne concernent la France.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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