lundi 31 mars 2014

Des mains, beaucoup de mains!


Hum… Beaucoup de mains, mais n’essayez pas de les compter, vous n’y arriverez pas!

Le premier « J’accuse » d’Émile Zola : « Pour les juifs »


Tribune d’Alain Pagès, publiée dans le hors série des Études du CRIF anniversaire des 70ans du CRIF

Le CRIF a publié un recueil de textes en hommage au 70e anniversaire du CRIF, qui a été offert aux invités lors du 29e Dîner de l’institution. Ce recueil est composé de trente articles rédigés par des intellectuels, écrivains, journalistes, sociologues, philosophes... Nous reproduisons ci-après le 19e article de ce recueil : la tribune d’Alain Pagès, Professeur à l’Université Paris III-Sorbonne Nouvelle. 

Le 16 mai 1896 paraissait en première page du Figaro, sur trois colonnes, un article d’Émile Zola intitulé : « Pour les Juifs ». Le titre se voulait provocateur. Zola entendait dénoncer l’ignoble campagne antisémite que menait Drumont depuis plusieurs années, depuis la publication de La France juive, en 1886, et surtout depuis la fondation de La Libre Parole, en 1892. Il déclarait que cette campagne était « une monstruosité », « une chose en dehors de tout bon sens, de toute vérité et de toute justice […] qui aboutirait à la pire des abominations, une persécution religieuse, ensanglantant toutes les patries ».

Nous sommes alors au printemps de l’année 1896. Alfred Dreyfus, qui a été condamné à la fin de l’année 1894, est emprisonné à l’île du Diable depuis deux ans déjà, mais, en écrivant son article, Zola ne songe pas au sort de Dreyfus. Bien qu’il ait été scandalisé par les manifestations de haine auxquelles a donné lieu la dégradation publique d’Alfred Dreyfus dans la cour de l’École militaire, en janvier 1895, il ignore tout des circonstances du procès et il n’imagine pas que l’on ait condamné un innocent. Cette révélation, il l’aura bien plus tard, en novembre 1897, lorsque le vice-Président du Sénat, Scheurer-Kestner ouvrira devant lui le dossier de ce qui deviendra « l’affaire Dreyfus », divisant la France en deux camps opposés.

Ce sont les informations apportées par Scheurer-Kestner qui lui permettront, à partir du 25 novembre 1897, de s’engager dans la bataille dreyfusarde et de publier, quelques semaines plus tard, son « J’accuse » dans L’Aurore, le 13 janvier 1898. Mais en parlant « pour les Juifs », en ce mois de mai 1896, il écrit déjà une première version de « J’accuse », en quelque sorte, puisqu’en s’en prenant à Édouard Drumont, il désigne le véritable responsable du climat de haine antisémite qui s’est installé en France.

Zola a toujours été guidé par un esprit de méthode. Il a besoin d’envisager une question sous sa forme générale pour la faire exister dans ses caractéristiques particulières. C’est ainsi qu’il procède en tant que romancier. Sa réflexion sur « la question sociale », en 1884, l’a conduit à l’écriture de Germinal. 

Son étude de « la question juive », en 1890, l’a mené vers la rédaction de L’Argent. Zola n’applique pas dans son œuvre une philosophie a priori, un « naturalisme » dont les principes auraient été formulés une fois pour toutes ; mais il la laisse suivre une progression logique dont l’exigence naturaliste ne fournit qu’un schéma directeur. Par le biais des figures de l’imaginaire, son œuvre met en place les éléments d’une pensée du réel qui s’élabore année après année, d’une manière « expérimentale ». Grâce aux scénarios qu’elle le force à construire, elle lui enseigne la complexité des mécanismes sociaux. L’exercice de la fiction pousse à une remise en cause des stéréotypes.

Qu’on relise l’article « Pour les Juifs », publié dans Le Figaro, le 16 mai 1896. La mise en ligne des journaux du XIXe siècle sur Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France, permet même, aujourd’hui, de retrouver cette première page du Figarotelle que l’ont découverte les contemporains de Zola. Pour penser la situation qui se présente devant lui, l’auteur des Rougon-Macquart utilise ses mots de romancier.

 Il analyse le développement de l’antisémitisme comme un retour à « la bête humaine », à une barbarie primitive qui ramènerait l’humanité à une époque d’avant la civilisation : « Au cours des siècles, l’histoire des peuples n’est qu’une leçon de mutuelle tolérance, si bien que le rêve final sera de les ramener tous à l’universelle fraternité, de les noyer tous dans une commune tendresse, pour les sauver tous le plus possible de la commune douleur. Et, de notre temps, se haïr et se mordre, parce qu’on n’a pas le crâne absolument construit de même, commence à être la plus monstrueuse des folies. »

Cette réflexion conduit Zola à évoquer l’enquête qu’il a menée autrefois sur les milieux de la Bourse pour écrire L’Argent. Il s’appuie sur ce dossier qu’il connaît bien pour étayer sa démonstration. Certains commentateurs reprochent aujourd’hui à L’Argentd’être tombé dans le piège de l’antisémitisme. Le reproche est injuste. Le roman décrit l’opposition entre catholiques et juifs, Zola met en scène une parole antisémite. Mais il ne lui accorde aucune légitimité ; il dénonce, au contraire, son absurdité. 

Sa démarche ici est comparable à celle qu’accomplira, un peu plus tard, Bernard Lazare dans son ouvrage d’histoire et de sociologie, « L’Antisémitisme. Son histoire et ses causes », publié en 1894. D’ailleurs, s’il fallait trouver un argument montrant que l’argent ne cède pas à l’antisémitisme, c’est bien dans l’article « Pour les Juifs » qu’on pourrait le trouver, puisque Zola utilise précisément son enquête antérieure pour dénoncer la pensée de Drumont.

Un mot, cependant, manquait à Zola lorsqu’il a écrit L’Argent, celui d’« antisémitisme » ; et c’est ce qui explique peut-être certaines lacunes du roman. Ce mot n’était pas à sa disposition. Absents des dictionnaires au début des années 1880, les termes « antisémite » et « antisémitisme » s’installent progressivement dans la langue française au cours de la décennie 1880-1890. Cette introduction s’accomplit en deux temps. Un seul mot, d’abord, est disponible, l’adjectif « antisémitique ». 

Dans La France juive, on le trouve écrit sous la forme « antisémitique », à côté de « sémite » ou « sémitique ». Puis l’adjectif « antisémite » et le nom qui en est dérivé, « antisémitisme », se mettent en place en conduisant à l’effacement de l’adjectif « antisémitique », devenu obsolète. Le système lexical se fixe définitivement à partir de 1892, l’année même où Drumont lance La Libre Parole.

Avec l’apparition de ces nouveaux termes, les conditions du débat intellectuel changent radicalement. L’ancienne « question juive », qu’exposait L’Argent, cède la place au problème, plus grave, de l’« antisémitisme ».

Le grand mérite de Zola est d’avoir compris ce qu’impliquait cette notion nouvelle que venait d’accueillir la langue française. En plaidant « pour les Juifs », en mai 1896, il s’avance seul sur le devant de la scène médiatique, s’opposant à la plupart de ses contemporains, bravant leur hostilité, porteur d’une pensée prophétique qui aboutira à l’écriture de « J’accuse » : 

« Désarmons nos haines, écrit-il en terminant son article, aimons-nous dans nos villes, aimons-nous pardessus les frontières, travaillons à fondre les races en une seule famille, enfin heureuse !Et mettons qu’il faudra des mille ans, mais croyons quand même à la réalisation finale de l’amour, pour commencer du moins à nous aimer aujourd’hui autant que la misère des temps actuels nous le permettra. Et laissons les fous, et laissons les méchants retourner à la barbarie des forêts, ceux qui s’imaginent faire de la justice à coups de couteau. »

Ces paroles n’ont rien perdu de leur actualité, aujourd’hui. Nous pouvons les méditer à la lumière d’une affaire Dreyfus que nous connaissons de mieux en mieux grâce aux multiples travaux historiques qui ont paru au cours de ces quinze dernières années.

Ces travaux ont été favorisés par les différentes commémorations qui se sont succédé en peu de temps : celle du centenaire du procès d’Alfred Dreyfus, en 1994 ; celle de la publication de « J’accuse », en 1998 ; celle de la réhabilitation de Dreyfus, en 2006, suivie par celle de la panthéonisation de Zola, en 2008.

Que les leçons de l’affaire Dreyfus nous accompagnent aujourd’hui et nourrissent notre combat contre toutes les formes de l’antisémitisme, cela constitue une évidence. Le texte de « J’accuse » peut être considéré, à juste titre, comme « un moment de la conscience humaine » – pour reprendre l’expression employée par Anatole France au cimetière Montmartre, lorsqu’il a parlé devant la tombe de Zola, le 5 octobre 1902.

Dans cette longue marche vers la vérité, le plaidoyer « pour les Juifs » représentait une étape essentielle.

Éric Rohmer, conteur moral....


La Nouvelle Vague fut un retour au classicisme.......


Éric Rohmer, de son vrai nom Maurice Schérer, est un classique. Pas seulement par la place que lui accorde l’histoire du cinéma, mais d’abord par choix esthétique, moral et même politique. 
L’un des grands mérites de la biographie publiée ces jours-ci par Antoine de Baecque et Noël Herpe est de mettre l’accent sur cette ligne de force d’une œuvre souvent réduite par ceux qui ne l’aiment pas à quelques clichés autour de jeunes filles marivaudant dans des décors de téléfilms et jouant insupportablement faux. 
Dans un de ses tout premiers articles critiques, le cinéaste s’est amusé à inverser le célèbre axiome rimbaldien, « Il faut être absolument moderne », en proclamant : 
« Il faut être absolument classique. » Mais il s’agit, selon les auteurs, d’un « classicisme d’après les ruines, aussi consubstantiel au chaos de l’après-guerre que la musique de Beethoven ou les romans de Balzac le furent au lendemain de la Révolution. 
Le cinéma est bel et bien investi d’une mission rédemptrice, celle d’exhumer les soubassements mythiques que ne sait plus voir le XXe siècle. De retrouver, par-delà la catastrophe, le secret de la beauté indubitable. »
Cette inscription dans l’héritage peut déconcerter tant Rohmer est identifié à la Nouvelle Vague, dont on répète sans trop se poser de questions qu’elle a « révolutionné le cinéma ». 
Il est vrai que le classicisme de Rohmer s’est construit sur la certitude que les autres arts, peinture, littérature, musique, qu’il connaissait très bien, étaient arrivés en bout de course et ne pouvaient plus que se caricaturer dans des expérimentations de plus en plus stériles. 
Le cinéma, encore jeune, pouvait, non pas les remplacer, mais les sauver et rendre à la tradition sa modernité puisque, Rohmer le savait, seule la tradition est moderne.
[...]
Éric Rohmer, d’Antoine de Baecque et Noël Herpe (stock, 2014).
On signalera la parution récente de Rohmer, l’intégrale, Éditions Potemkine, 30 DVD.
  1. Ces nouvelles sont recueillies pour la première fois dans Friponnes de Porcelaine (Stock), qui accompagne la sortie de la biographie. 

Pessah : le grand ménage s’invite en vous !


Donnez-vous 30 jours pour vous débarrasser d’une mauvaise habitude !


Pourim apparait déjà loin dans notre rétroviseur, alors que Pessah approche à grands pas. Dans la plupart des foyers juifs, on est concentré sur le ménage, les préparatifs divers, et tout ce qui va avec. Il est vrai que la saison printanière se prête à tout ce remue-ménage, mais ne perdons pas de vue pour autant l’essentiel de ce que cette fête nous propose.
Le thème sous-jacent de Pessah est celui de la liberté. Cette liberté était la condition sine qua non à la naissance précipitée du peuple juif. De fait, dans cette période pré-pessahtique, nous devons nous focaliser sur la liberté qui règne – ou pas – dans notre vie, et faire le « ménage » en nous-mêmes afin de donner un nouvel allant à notre existence.
Comment opérer concrètement ? Comment réaliser effectivement ce mouvement vers la liberté personnelle ?

30 JOURS POUR UNE VIE NOUVELLE

La sagesse juive indique qu’une personne est assujettie à une nouvelle habitude ou s’en est affranchie si elle l’a respectée ou si elle l’a au contraire abandonnée pendant 30 jours consécutifs. Si un individu s’engage à agir de façon différente et tient son pari pendant un mois d’affilée, il aura réussi à se détacher des habitudes du passé et à se frayer un chemin vers un nouveau futur.
La liberté ne signifie pas faire ce que je veux, quand je le veux, en faisant fi de tout ce qui pourrait m’en empêcher. Agir ainsi reviendrait à vivre comme un animal débridé. En effet, après 70 ans d’une telle vie, quel bilan pourrait-on tirer ? Ai-je fait preuve d’une quelconque force de caractère ? A quel moment me suis-je mis « en danger » et ai-je montrée le meilleur de moi-même ? A quel moment ai-je mis en avant mon vrai moi ? Mon moi profond a en fait été entravé par mes instincts les plus vils.
A l’inverse, nos Sages nous enseignent : « Qui est fort ? Celui qui résiste à ses inclinations » (Ethique des Pères, 4 :1). La réelle liberté nait lorsque l’on s’élève au-dessus de nos plus bas instincts, et que l’on décide de vivre selon les idéaux de notre âme, ce qui est loin d’être facile. Ainsi, construire notre force de caractère intérieure et faire des choix authentiques en faveur du Bien, cela est la véritable liberté !
Cette semaine débute le mois hébreu de Nissan, connu parce qu’il abrite la fête de Pessah, la fête de la liberté. Profitons de cette opportunité et choisissons un sujet dont nous nous affranchirons, c’est-à-dire que nous abandonnerons une habitude néfaste ou qu’au contraire nous nous engagerons à réaliser une pratique positive. 
Cela peut être la décision d’arrêter de fumer, de suivre une séance de sport quotidienne, de bannir la malbouffe de notre alimentation, de se lever dès la première sonnerie du réveil, de se concentrer sur notre développement spirituel, de s’adresser à autrui sans hausser le ton. Bref, tout ce qui nous permet de nous rapprocher d’une prise de conscience et du contrôle de notre vie et de faire un pas de plus vers la personne que nous voudrions devenir.
Si nous parvenons à nous concentrer sur juste une chose et à y donner suite pendant les 30 jours suivants sans interruption, nous serons des gens réellement différents d’ici un mois. 
Quand nous faisons ceci ensemble, nous ressentons que nous ne sommes pas seuls devant le défi et que nous sommes une partie d'un groupe d'entraide bien plus large.
Puissions-nous être bénis pour nous soutenir et célébrer ensemble « la fête de la liberté »!

J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France par Jean Vercors......


De notre ami Jean Vercors:
J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France.
C’était la veille de l’élection de François Hollande, le 7 mai 2012, qui sera élu à 51,6%.
Le pays de mon enfance où je suis né ne me manque guère. Là où je réside maintenant, la qualité de vie y est bien meilleure.
Cette décision de partir n’était pas chose facile, à cause de la langue, des différences culturelles, de la mentalité… Mais il fallait changer d’horizon.
Ironie de l’histoire, mon père était rapatrié et me voilà expatrié, à plus de 3000 km, comme des milliers de Français qui ont choisi l’exil pour diverses raisons : fiscalité de plus en plus lourde, insécurité galopante, désinformation des médias et privations de liberté.
Pour pouvoir respirer et ne plus être agressé par l’atmosphère nauséabonde et opprimante, j’ai mis les voiles, ou plutôt j’ai déployé mes ailes, celles de la liberté, vers une contrée plus ensoleillée et où les gens sont plus positifs, et beaucoup moins assistés.
Un pays qui considère les chefs d’entreprise comme des pestiférés n’est pas loin d’une dictature stalinienne. Celui qui prend des risques, travaille 12 heures par jour et ne connait pas les RTT est stigmatisé, pris pour un voleur pendant que d’autres profitent des générosités du système social.
La France fonce droit dans le mur. Elle attire chaque année plus de 200 000 immigrés ne sachant pour la plupart ni lire, ni écrire la langue du pays qui les accueille.
Un pays où l’effort, le mérite et la création de richesse sont devenus des délits, des vices, voire une maladie mentale, ne peut qu’aller vers le déclin.
Dans l’application de sa fiscalité et de sa dépense publique, la France ressemble à un pays communiste. Selon un récent rapport de la banque mondiale, La France occupe la 169ème position mondiale (sur 185 pays) pour la lourdeur de ses impôts. Un racket étatisé devenu un enfer fiscal pour des millions de Français qui travaillent dur.
La France excelle par son inculture économique. Je trouve cela assez surprenant de la part d’un pays qui a inventé le cinéma, la photographie, le concorde et le TGV et à qui l’on doit quelques célèbres économistes.
Jamais Google, Apple, Waze ou What’s up n’auraient pu voir le jour en France à cause de cette profonde inculture et de sa frilosité vis-à-vis de la mondialisation.
La France a loupé la révolution numérique. Elle est à la traîne des nouvelles technologies. Avec son collectivisme, elle pratique le totalitarisme étatique, la négation même de l’individu, de ses droits les plus naturels et inaliénables.
J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France, j’ai fait mes valises.
J’ai liquidé mon patrimoine et emmené avec moi ma femme et mes deux enfants vers d’autres cieux plus bleus.
Le pays des droits de l’homme où celui qui agit en légitime défense est incarcéré, pendant que son agresseur est remis en liberté, m’inspire dégoût et révolte.
La France nation noble et généreuse. Année après année, l’invasion de la France par les mosquées s’aggrave. Cette invasion a lieu grâce à la complicité active des élus de gauche comme de droite, qui violent la loi de 1905 pour favoriser et financer leur construction. La France compte plus de 2.500 mosquées et lieux de prières, pour une population musulmane estimée à 10 millions de personnes, la plus importante d’Europe.
Lors des manifestations contre le mariage pour tous en mars 2013, les forces de l’ordre ont fait preuve d’une brutalité terrible. Ils ont gazé à bout portant des enfants, alors que ces mêmes forces sont incapables de faire régner l’ordre dans les territoires perdus de la République.
La France qui ferme les yeux sur des associations pro-palestiniennes dites de charité, comme le CBSP pourtant classée terroriste aux Etats-unis, au Canada, en Australie et en Israël pour ses implications dans le financement du terrorisme.
La France de France 2, chaine du service public, engagée pour la cause palestinienne, prenant une part active dans la propagande anti israélienne dont s’inspirent des tueurs de juifs comme les Fofana, les Mohamed Merah et la pourriture antisémite: Dieudonné Mbala Mbala, Alain Soral, Joe le Corbeau, etc.
La France, via ses collectivités, envoie chaque année la coquette somme de 10M€ par an aux arabes palestiniens pendant que des millions de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté, pendant que des entreprises françaises déposent le bilan et licencient.
Juin 2013, Le Musée du Jeu de Paume consacre une exposition photo à la mémoire de terroristes palestiniens. Ce même musée qui avec le Louvre avait servi d’entrepôt des œuvres d’art volées à des juifs par les nazis.
Des mairies, Bagnolet, Bezons, Champigny sur Marne, Ivry sur Seine, Grigny, et bien d’autres villes rouges, nomment citoyens d’honneur des terroristes palestiniens.
Le bourreau devient la victime, les valeurs sont inversées. Dénoncez-le, ils vous trainent ne justice : ce pays est gravement malade.
J’ai quitté la France je suis libre de le dire.
Lorsqu’une personne se fait tabasser dans le RER par la racaille, personne ne bouge. Ils se mettent à plusieurs contre un seul. Ca me met en rage.
J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France pour des motifs qui n’ont rien à voir avec ma carrière, ma volonté de m’enrichir, d’obtenir de meilleures conditions de vie, ou par goût de l’aventure. J’ai quitté la France pour des raisons liées à l’insécurité, surtout celle de mes enfants.
Le niveau scolaire baisse depuis dix ans et va encore baisser. Dans les couloirs du ministère de l’Éducation nationale, les technocrates ne parlent que de cette dégringolade annoncée.
La France est un pays muselé par le lobby des média islamo-gauchistes.
Essayer d’agir contre la racaille qui pourrit votre vie, les associations antiracistes porteront plainte – contre vous. Vous serez poursuivis en justice pour racisme, islamophobie ou diffamation. Je sais de quoi je parle : j’en ai fait l’expérience.
Ce pays est plombé pour les trente prochaines années.
Le discours dominant est de prendre les bourreaux pour des victimes et les victimes pour des bourreaux.
La culture de la complaisance et de l’excuse permet à la racaille de récidiver. Le citoyen français a juste le droit qu’on lui crache au visage, à être insulté, se faire rouer de coups.
Je ne suis pas adepte du politiquement correct, ou de cette autocensure considérée comme une qualité morale par certains.
J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France pour un pays porteur d’avenir, où celui qui travaille dur s’attire le respect. Une considération de l’être humain chère à mes yeux.
L’UMP et le PS ont fait de mon pays de naissance un pays d’assistés, de parasites qui ont pillé les richesses du pays pendant que d’autres suent au travail et sont asphyxiés par les cotisations sociales.
Vous allez penser que je fais partie de l’anti-France. A jouer les renégats, les déserteurs, les brebis galeuses ou les frustrés qui n’ont en tête que la volonté perverse de noircir ce pays où coulent le vin et le fromage, aux belles et verdoyantes régions, aux milles musées et châteaux majestueux.
Le pays où je réside a trois de ses universities classées au top 100 du rapport annuel ARWU (classement académique mondial des universités) : l’université hébraïque de Jérusalem, l’institut Weizmann de Science et Technion, l’institut israélien de technologie.
Oui, je parle d’Israël, la « startup nation », source d’inspiration qui consacre 4% de son PIB à la recherche et au développement.
Seulement 1/3 des citoyens des pays membres de l’OCDE ont reçu un enseignement supérieur. Presque 50% des Israéliens ont le niveau de formation supérieur. L’innovation ne se décrète pas, elle se vit par la force de l’engagement à tous les niveaux.
Quand je prends le bus ou le train, il n’y a pas de racaille en vue. Mon voyage est toujours agréable. Lorsqu’une personne se fait agresser, tout le monde intervient, c’est la solidarité. L’agresseur est traduit en justice sur le champ. Une jeune fille de 17 ans peut sortir le soir, seule, sans se faire traiter de salope ni se faire arracher son portable.
Les femmes et les hommes en uniforme sont respectés, les assistés ne sont pas des VIP.
Les derniers événements qui ont marqué la France, je les suis sur internet. Parfois je les trouve comiques. La France est la risée du monde, qui n’en croit pas ses yeux de la voir se laisser coloniser par ses anciens colonisés, de voir le gouvernement encourager sur son sol sa substitution ethnique.
Aujourd’hui, mon destin et mon avenir se font en Israël, et malgré mon âge, je suis retourné à l’école pour apprendre la langue.
Dans ma classe, il y avait plus de 20 nationalités. Dans quelques années, quand je serai à la retraite, j’aurais cette joie de voir grandir mes enfants et petits-enfants dans un pays où ils sont protégés, sur la terre de leurs ancêtres.
Aucun pays n’est parfait. Celui qui perd ses valeurs est voué à sa perte.

Tunis : les progressistes et laïques conduisent une manifestation antisémite....


Plusieurs partis politiques ont célébré, ce dimanche 30 mars 2014, la «Journée de la Terre» pour marquer leur soutien à la « lutte du peuple palestinien ».
 Des dizaines d’activistes et des militants associatifs tunisiens, venus de plusieurs régions du pays, se sont rassemblés à l’Avenue Habib Bourguiba, à la capitale Tunis. Ils ont publiquement clamé et sans vergogne, des chansons  de haine contre les juifs israéliens appelant à  »l’épuration des territoires palestiniens occupés illégalement par les sionistes ».
 Des enfants et des  élèves ont participé à cette manifestation politique  commémorent la Journée de la Terre («Yaoum Al-Ardh»), défilaient à l’Avenue en scandant «Free Palestine».  «Il est important que les enfants puissent participer à cette manifestation. Ce sont eux qui reprendront bientôt le flambeau», dit Chawki, un enseignant dans une école à Kasserine, est venu accompagné d’un groupe de ses élèves.
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Des Palestiniens vivant en Tunisie ont également participé à cette marche. Les drapeaux de la Tunisie et de la  »Palestine » se mêlaient dans la foule et les manifestants scandaient des slogans hostiles aux méchants « sionistes »!
«La Palestine est notre terre et nous n’en partirons pas. Nous resterons attachés à cette terre sacrée de Palestine, quelles que soient les conséquences», dit Ahmad, un palestinien vivant à Tunis.
Il poursuit: 
«Le 30 Mars symbolise la résistance, et même si je ne suis pas en Palestine, mon cœur bat pour nos familles là-bas. Les Palestiniens en Cisjordanie et ceux de la bande de Gaza souffrent et vivent l’enfer avec le mur de séparation, la colonisation, le blocus et les incessantes agressions militaires israéliennes. Mais le plus douloureux, reste l’absence de perspectives d’avenir».
 Une manifestation organisée par les  »pseudo-progressistes et laïques »
 Un fait important mérite d’être souligné : cette manifestation, à la gloire du terrorisme arabe palestinien, est une initiative organisée exclusivement par les partis politiques tunisiens qui se présentent – aux médias étrangers- comme des progressistes ou des laïques. Aucun militant du parti islamiste tunisien d’Ennahdha, n’a pris part à cette marche de la haine.Les manifestants scandaient même des slogans hostiles… aux Frères musulmans.
 A quelques mètres de la manifestation sur l’avenue Bourguiba, l’hôtel Africa a accueilli un meeting  présidé par le leader de gauche Hamma Hammami, président du Front populaire, qui rassemble les partis nationalistes arabe et la gauche radicale, traditionnellement les plus impliqués dans la défense et la justification  idéologique du terrorisme palestinien.
 Une délégation palestinienne a été représentée par l’ambassadeur de l’Autorité Palestinienne à Tunis, Salman Al-Herfi et Abbas Zaki, un ancien chef terroriste de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) au Liban. M.Hammami, l’ancien prisonnier du régime Ben Ali ( décrit aussi dans la presse française comme comme un leader démocratique laïque) a réitéré le soutien inconditionnel à la lutte du  »peuple palestinien et à son droit de fonder son État indépendant avec Al-Qods (Jérusalem) pour capitale ».
 Les participants au meeting ont signé un document intitulé «La promesse palestinienne», dans lequel le Front populaire tunisien et les responsables de l’Autorité Palestinienne s’engagent à maintenir le contact et la collaboration pour la défense de la « cause palestinienne » dans toutes les instances, arabes et internationales.  
 «La Palestine est la cause des Arabes et de tous les hommes épris de justice et opposés à l’occupation. On ne peut se dire démocrate si on ne soutient pas les droits de nos frères palestiniens», a déclaré M. Hammami.
 Abbas Zaki a indiqué, pour sa part, que l’initiative de «La promesse palestinienne» vient renforcer les liens entre la Tunisie et la Palestine, exprimant, au passage, sa gratitude, pour toutes les forces démocratiques qui soutiennent le peuple palestinien dans son combat contre  l’entité  sioniste »
 «La commémoration de la Journée de la Terre ici, à Tunis, prouve que le peuple palestinien n’est pas seul dans sa confrontation avec l’occupant israélien», a-t-il conclu.
 L’ambassadeur Salman Al-Herfi est, de son côté, revenu sur la symbolique particulière de la  »Journée de la Terre », célébrée le 30 mars de chaque année par les siens.
 «Les Palestiniens luttent, depuis des décennies, pour la restitution de leurs terres occupées et le respect de leurs droits. Vous ne pouvez imaginer la misère dans laquelle vit une partie de notre peuple depuis que l’occupant a investi nos terres», a-t-il lancé.


-Hamma-Hammami
Tunis le 30/03/2014: Signature  du document  » La Promesse palestinienne »  par la coalition tunisienne des partis laiques et l’Autorité Palestinienne
Encore et toujours la même chose : avec ce message victimaire, aucun mot n ’a été prononcé sur les milliards de dollars que l’Autorité l’Autorité Palestinienne a reçue d’Israël et de l’Occident, qui au lieu d’aider la population locale, ont fini entre les mains du régime créé par le Fatah-OLP. Une sorte de voyoucratie cleptomane, dans laquelle les règles de droit ont été remplacées par les comportements totalitaires.
 Oubliez les massacres de milliers de personnes en Syrie et en Égypte, que ce soit par des armes chimiques ou autres méthodes classiques d’élimination de masse la question palestinienne galvanise encore les esprits- dites progressistes et laïques- en Tunisie. Cette cause constitue d’abord une rente pour les élites laïques comme pour les élites islamistes.
 Les événements de ces dernières années démontrent pourtant avec force, que ce n’est pas ce conflit qui est au cœur des mouvements qui agitent la région.
 En Égypte, en Tunisie, en Libye et au Yémen, a-t-on vu les manifestants parcourir les rues et revendiquer leurs droits au nom du conflit israélo- palestinien ? Bien sûr que non !Car ce qui a inspiré ces soulèvements populaires n’est pas lié à ce conflit.
 Au lieu de s’occuper de la corruption, de la pauvreté et du chômage galopant qui frappent leur pays, les partis politiques laïques tunisiens continuent de surfer sur la question palestinienne pour maintenir leur crédibilité et camoufler surtout leur échecs à songer aux vrais solutions face au merdier dans lequel se trouve le premier pays du  »Printemps arabe »

 Les Tunisiens sont finalement plus malheureux que les Palestiniens

 Puisque l’ambassadeur palestinien à Tunis, Salman Al-Herfi, a parlé du malheur des siens à l’occasion de la célébration de la  »Journée de la Terre » à cause de  »l’occupation  » pourquoi ne pas rappeler que les Tunisiens sont finalement les plus malheureux?
En effet, selon le rapport* récent sur le bonheur mondial (classement : page 24), commandé par l’ONU à la prestigieuse université américaine « Columbia University », les Tunisiens se trouvent parmi les plus malheureux selon le « World Happiness Report 2013 »  En pleine crise depuis 2011,  la Tunisie doit son médiocre rang  à ses faibles performances sur les indicateurs suivants : PIB/habitant, libertés publiques, corruption, générosité citoyenne et mécanismes sociaux.

Israël : un hôpital s’enterre dans son parking en cas de guerre....


Nous sommes à Haïfa, la grande ville du nord israélien, en plein exercice. Il s’agit ici ni plus ni moins que de déménager un hôpital et de transformer son parking en un parking souterrain.
L’hôpital Rambam de Haïfa a dépensé plus de 100 millions de dollars et a passé huit ans à construire le plus grand hôpital fortifié au monde L’endroit a été spécialement conçu pour résister a des attaques conventionnelles et non conventionnelles.

Quand les missiles sont tombés sur Haïfa en 2006 pendant la seconde guerre du Liban avec le Hezbollah, les Israéliens se sont réfugiés dans des abris.

Mais certaines personnes n’ont pas pu se mettre en sécurité : les personnes âgées, les infirmes et plus particulièrement les personnes hospitalisées au nord d’Israël.


Ils n’ont pas eu d’autre choix que de se cacher et de prier pour que les missiles du Hezbollah ne les atteignent pas.

Pour empêcher qu’un tel scénario ne se reproduise, l’hôpital Rambam de Haïfa a dépensé plus de 100 millions de dollars et passé huit ans à construire le plus grand hôpital fortifié au monde.
Cette semaine, un exercice a été mené en simulant une situation dans laquelle il faudrait déménager des centaines de patients, dont les patients des soins intensifs, plus bas, à l’hôpital d’urgence souterrain fortifié Sammy Ofer.

Utilisé comme parking en temps normal, les véhicules étaient interdits de s’y garer pour la journée.
L’équipement, les lits et tout le matériel hospitalier, d’habitude cachés dans des placards dans les murs, ont été sortis.

Les câbles électriques, l’air conditionné, les chauffages, l’eau et les systèmes de filtration et tout ce dont l’hôpital a besoin, sont installés au sein des murs et des sols.
En prévention d’une urgence en raison de situation de guerre, la conversion du parking en hôpital peut prendre moins de 48 heures, selon des responsables de l’hôpital.
En cas de guerre, les conduits de ventilation et les entrées des deux premiers étages seraient fermés.
Une aération et un apport d’électricité et d’eau indépendants permettraient à l’hôpital d’être entièrement isolé de l’extérieur pendant une période allant jusqu’à 72 heures si nécessaire. L’hôpital a ses propres générateurs et sa propre source d’eau potable.

La construction a été un véritable défi technique et d’ingénierie, affirment les responsables de l’hôpital. Le complexe est si profond sous terre que la partie la plus basse est en dessous de la nappe phréatique ; il a fallu pomper des millions de litres d’eau.
Quand la construction a enfin commencé fin 2010, la première étape a été de verser 7 000 mètres cubes de béton pour créer les fondations.

Il a fallu utiliser l’ensemble de la réserve de béton du nord et du centre d’Israël de l’époque, rendant le béton indisponible aux autres projets pendant des jours.
Le complexe a été dédié à la mémoire de Sammy Ofer, le multimillionnaire israélien, mort en 2011, qui avait donné près de 20 millions de dollars pour la construction.
L’exercice a permis au personnel hospitalier de s’entraîner au transfert de patients (remplacés à l’occasion par de jeunes volontaires de l’armée), et de l’équipement vers les lieux prévus, à chaque étage de l’hôpital souterrain.

L’équipement comprend des machines complexes de dialyse et de l’équipement chirurgical pour pouvoir reconstituer les salles d’opération et les services de soins intensifs.
Le personnel recevrait l’aide du commandement de la Défense passive, du ministère de la Santé, de Magen David Adom et de la municipalité de Haïfa.
Cet hôpital compte deux mille lits. Ils peuvent ainsi tous se retrouver sous terre, en lieu et place de 1500 véhicules.

Michael Halberthal : “Evidemment le fait de créer un hôpital souterrain, ou quelque chose comme ça, représente une grande perte de place mais aussi de ressources. Il a donc été décidé de construire quelque chose qui était aussi très demandé dans cet hôpital soit un parking qui en cas d’urgence se transformerait dans le plus grand hôpital souterrain au monde. »

Il faudrait 72 heures pour transformer le parking en un hôpital opérationnel. Tout un hôpital avec ses différents services, comme la dialyse, les services d’oncologie mais aussi la maternité. Des salles d’opérations impromptues et des faux blessés faisaient partie de l’exercice grandeur nature.
Amal Maadi, commandant de l’unité militaire de l’hôpital : 

“Cet endroit est très important parce que les gens peuvent être soignés sans craindre les bombardements, car dès que vous êtes soignés dans un environnement qui a été sécurisé alors les gens ressentent qu’ils sont entre de bonnes mains. »

La construction de ces bâtiments qui ont été lancés en 2012 et leur profondeur a représenté plusieurs défis techniques comme le creusement des étages inférieurs dans les nappes phréatiques. Le parking hôpital souterrain sera inauguré en mai.


Ruben, blessé, se rue sur ses agresseurs. Vidéo...


Ruben Slama agressé mercredi 27 mars à Saint-Mandé avec sa copine et son amie.

Mercredi 27 Mars. Il était 17H45, cinq individus sont venus m’agresser. Moi, ma copine et sa copine. Apparemment pour un regard. Jusque la tout est banal. Rien de grave me direz vous ? Oui mais comprenez bien que ce n’est pas si simple que ça.

Je dois d’abord vous dire que je ne suis absolument pas bagarreur, je n’aime pas ça. J’ai 17 ans, et j’avais jamais vécu de situation pareille. Mais j’ai été obligé de me défendre, j’ai dû pour la première fois de ma vie, mettre une gauche a quelqu’un. Ca a marché, il est tombé par terre. Oui mais le problème c’est qu’ils étaient 5. 

Plus grands que moi, sûrement remonté contre ce qu’ils appellent les "petits gosses de riches en canada goose". Ils s’en sont pris a moi, a ma copine et aussi a la copine de ma copine. Pour un téléphone. J’ai été mis a terre après avoir couché le premier individu. C’est a ce moment là qu’ils ont manifesté leurs courage en venant me taper a trois, alors que j’étais a terre.
Bravo messieurs. Puis ils ont arraché le téléphone de ma copine, avant de prendre la fuite . Je vous passe les détails, j’ai récupéré le téléphone de ma copine, parce que j’ai couru après ces 5 mecs, qui venaient de me mettre en sang.

J’ai couru de haine, j’ai couru de rage, et j’ai couru a travers Saint Mandé, pour récupérer un iPhone. Il s’est avéré que le jeune homme a vu ma détermination a récupérer ce téléphone, il me l’a rendu avant de s’en aller en courant, presque fuyant devant les mots que j’ai prononcé devant lui.

Je lui ait dit que j’avais pas peur de son 1m 90, qu’il ne méritait aucun respect a cause de sa lâcheté, et que s’il fallait, je lui courrais après toute la soirée, sans crainte, pour ce téléphone. Tout le monde m’a dit que j’ai été courageux, mais concrètement c’est pas ce que je cherchais, c’est pas les honneurs, c’est pas les plaintes que je cherchais, je voulais juste passer une fin d’après midi,tranquille. Mais non.

Bilan final, j’ai actuellement un cocard a l’oeil gauche, j’ai des ecchymoses sur les côtes, j’ai pas dormi cette nuit, j’ai des cernes jusqu’au cou, je boite un peu, j’ai des bosses un peu partout, mais ça aussi je m’en fous.

Je veux juste qu’un message passe .

Vous, juifs. Ecoutez bien . Et d’abord, comprenez bien que ne me prête aucune qualité de meneur de groupe, ou quoi que ce soit. Mais il faut que vous compreniez, que notre sécurité est en jeu .
Si cette agression s’est passée a Saint Mandé, sur 3 jeunes gens, en Canada Goose, PJS, et The Kooples, ce n’est pas pour rien.

Si les individus étaient maghrébins et noirs, ce n’est pas pour rien non plus.
Vous savez je doutais un peu du caractère antisémite de cette agression, je me disais juste qu’ils avaient besoin de cet iPhone.

Mais concrètement, je m’appelle Ruben, je ressemble a tout sauf a un auvergnat, mes parents sont juifs tunisiens, j’habite près de Saint Mandé, j’ai une coupe disons commune a tous les feujs , les yeux marrons, un nez bien juif, et je porte sur mon visage, mon identité. C’est un fait, et j’en suis fier. Mais c’est à cause de ce fait, et j’en suis persuadé, que Mercredi, j’ai été roué de coups. Et il faut bien le comprendre. Ces "garçons" s’en sont pris volontairement a des juifs de Saint Mandé, parce qu’ils pensent que les Juifs en général sont riches , et surtout à Saint Mandé, mais vous savez, c’est faux.

Pour acheter ma The Kooples, j’ai travaillé.
Pour acheter mon iPhone 5, j’ai travaillé.
Pour m’acheter les habits que je voulais, ma soeur a travaillé.

Mes grands parents sont arrivés en France dans les années 60, ils ont tout bâti, alors qu’ils partaient de rien, comme les parents de mes agresseurs aujourd’hui, c’est simplement que mes grand parents avaient envie de ne rien devoir a personne. Ils avaient envie de nous mettre a l’abri. Ma grand mère a travaillé 20 ans sur des marchés sans se plaindre. 

Juste pour offrir a ma mère l’éducation qu’elle a. Aujourd’hui, j’en appelle aux parents de mes agresseurs : Inculquez des valeurs a vos enfants. Apprenez-leur que bien mal acquis ne profite jamais. Apprenez-leur qu’on peut gagner de l’argent sans vendre de chit, oui c’est dur, mais c’est la vie, ce sera toujours dur.

Et si aujourd’hui je me permets de faire le beau avec mon scooter, et de montrer la Magen David en or que Mamie m’a achetée, c’est que je sais que je n’ai rien volé a personne . Je n’ai dans l’absolu pas à avoir peur.

Mais les choses ont changé.

Toute la journée ma soeur m’a dit "à l’époque, ça se réglait sur place ces histoires, les premiers qui étaient a terre fermaient leur bouches et rentraient chez eux".
Oui mais ma soeur, les temps ont changé. Ne vous étonnez plus d’apprendre que vos enfants se sont faits insulter. Ne vous étonnez plus de ne plus dormir la nuit parce que vous avez appris l’agression d’un de vos proches. Ne vous étonnez plus de la peur qui règne. Tout ça devient normal en France, en Mars 2014 .

Pour que vous compreniez bien que la récidive va arriver , je dois aussi vous dire qu’après cette agression, j’ai été déposer plainte. Vous savez ce que m’a répondu l’officier de Police Judiciaire ?
Il m’a dit :

"De toute façon même si on les arrête , ils vont pas prendre grand chose, la semaine dernière y’a eu la même chose, et les types sont rentrés chez eux " [Merci Taubira et la suppression des peines plancher].

Voila. C’est ça q ui m’a fait mal . C’est pas leurs coups vous savez, j’ai vécu des choses bien plus dures dans mon enfance, les hôpitaux, les comas, les opérations, les douleurs, je connais, et certes on dirait pas comme ça, mais ne vous inquiétez pas, les coups ne me font pas mal. Mais par contre, me dire que ces "hommes" peuvent recommencer, a tout moment, ça me hante. La seule réponse que la justice française m’a apporté a été "De toute façon même si on les arrête, ils vont pas prendre grand chose".

J’ai mal à la France, j’ai mal au coeur pour les futures victimes de ces messieurs. J’ai peur de leur actes futurs, j’ai peur de ce qu’ils peuvent faire par la suite.

Si j’avais pas réagi ? Si j’étais arrivé 10 minutes plus tard au rendez vous avec mes copines, et qu’elles s’étaient faites agresser par 5 individus ? Est -ce qu’elles auraient eu un cocard a ma place ?
Je vous demande juste de faire attention a vous, peu importe vos âges, vous êtes des trésors pour ces animaux. Vous avez une âme juive, et dans cette âme juive, il y’a l’éducation que nous avons, notre envie de vaincre, et c’est cette détermination qu’ils rouent de coups. Ils en veulent certes a votre iPhone, mais croyez moi, ils n’auraient jamais pris a parti si je m’appelais Mohamed. Et ça je vous le garantis.

J’aimerais aussi remercier ces visages que j’ai vu aujourd’hui qui m’ont dit "T’as pas à avoir peur, on va les retrouver." Et sans rentrer dans le débat, je vous en supplie, arrêtez de parler a tort et a travers des mouvements de défense . Ils sont là pour vous, et si aujourd’hui vos enfants peuvent encore prendre le métro c’est parce que, de l’autre coté, chez les agresseurs, ils savent qu’on a chez nous, des garçons qui n’ont pas peur. Ils savent que nous pouvons nous défendre.

Voila, il est maintenant 3H45, je vais aller dormir, ou du moins je vais essayer, d’oublier de penser à cette France qui va mal , et a cette tension que je sens quand je passe à Porte de Montreuil, je vais essayer de faire abstraction de tout çà, et pour finir, je vais vous demander à tous, de faire attention.Attention a vos enfants, vos parents, attention dans le métro. L’air est irrespirable à Paris, quand on est juif, mais nous ne sommes pas chez nous il faut le comprendre. 

Notre pays est Israël, et on doit tous y aller. Mais avant il faut rester en France, du temps que les opportunités de faire cette alyah arrivent. D’ici là, faites attention a vous.


Monsieur « petites blagues » ne nous fait plus rire..


Hollande à La Haye, ce n’était vraiment pas drôle.

Pour cause de rattachement de la Crimée à la mère patrie russe, les puissances réunies à La Haye ont décidé que le G8 deviendrait le G7. Sans la Russie. Le G8 prévu à Sotchi (Russie), en juin prochain, a donc été annulé. 
La Chine a soutenu les sanctions contre la Russie, ce qui laisse songeur car, à tout prendre, la Crimée est plus indiscutablement russe que le Tibet n’est chinois. Exclusion du G8 ?
Comme le dit Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, « ce n’est pas une grande tragédie » pour la Russie. De son côté, un journal français note justement : « Adieu G8, bonjour les BRICS. » Le G8 devenu G7 est même devenu vite G6. En effet, François Hollande est rentré plus vite que prévu à Paris. 
Il avait, paraît-il, des choses à y faire. Encore une balade en scooter ? Il s’agissait plutôt, à l’occasion des municipales désastreuses pour son camp, de distiller à des journalistes des demi-informations comme quoi il y aurait peut-être un remaniement, mais peut-être pas. 
Bref, de pathétiques pseudo-confidences politiciennes dont les Français se contrefichent comme de l’an 40.
Plus concret, les membres du G7 ont appelé l’Europe à acheter moins de gaz russe. Il couvre actuellement 30 % des besoins énergétiques européens. Pourquoi ne pas l’acheter ailleurs ? Tiens, par exemple – au hasard –, aux États-Unis, euphoriques depuis leur exploitation du gaz de schiste ?
Une autre mesure concrète de François Hollande est l’envoi, dans le cadre de l’OTAN (il avait pourtant pris position contre la réintégration dans cette machine de guerre américaine), d’avions Rafale et Mirage 2000 dans les pays baltes. 
« C’est une mission de police du ciel », dit le gouvernement français (sic). Voilà qui complète les menaces de ne pas livrer des navires pourtant déjà vendus à la Russie. L’envoi d’avions de guerre dans les pays baltes, tandis que les Américains en envoient en Pologne, a un sens précis. Lequel ? C’est, bien entendu, l’encerclement de la Russie.
Dans cette politique agressive et belliciste, Hollande est en pointe. Il tourne le dos à tout ce que fut le gaullisme. Il joue contre les intérêts français, mais aussi contre les intérêts européens. Il fait partie de ceux qui prennent le risque d’une nouvelle guerre civile européenne.
Dans le même temps, Hollande fait avancer les négociations pour un marché unique Union européenne/États-Unis, le Grand marché transatlantique. Objectif : une dérégulation maximum, la libération de gisements de profits toujours plus grands. 
C’est le turbocapitalisme poussé à l’extrême. C’est le déchaînement illimité de la machine à broyer les hommes, les peuples, les identités. Hollande à La Haye, ce n’était vraiment pas drôle. Décidément, Monsieur « petites blagues » nous fait de moins en moins rire.

La grandeur de Binyamin Netanyahou....

Binyamin Netanyahou était en visite aux Etats-Unis pour la conférence annuelle de l’AIPAC. Cette visite devait être triomphale. Elle a ...