Le déclin de la France exacerbe, chez ses fossoyeurs, la détestation d’Israël. Cette nation renaissante est également honnie des désabusés. La gauche xénophile est en première ligne pour accabler l’État hébreu.
Il est vrai qu’il défend tout ce qu’elle-même a renié : la préservation des racines, la transmission de la mémoire, le culte du héros, la fierté nationale, la protection des frontières.
Face au pacifisme des « humanistes » – naguère, ils furent nombreux à rejoindre Vichy et la collaboration –, la démocratie israélienne ne craint pas de recourir à la guerre s’il le faut. Là où l’État, culpabilisé par les minorités militantes, recule devant les intimidations du totalitarisme islamiste importé dans les soutes de l’immigration musulmane, ce petit pays assiégé se bat pour préserver son identité retrouvée. Il ose dire : non. Un mot que la France dépressive va devoir s’approprier pour renaître à son tour.
Conjurer la décadence, conduite par quarante ans d’endormissements politiques, invite às’inspirer du modèle israélien.
Sa diabolisation, portée par ceux qui poussent la France à céder la place aux nouveaux venus, est proportionnelle à sa résistance au politiquement correct et à son relativisme. Passer quelques jours au cœur de cet Occident enchâssé dans le Moyen-Orient inflammable suffit pour se convaincre du dynamisme de ce peuple et de son apparente sérénité. Ceci en dépit de la troisième intifada qui se prépare, attisée par les extrêmes des deux camps.
« La nation juive renouvelée appelle au courage une France où la bien-pensance impose l’indifférence », remarque Michaël Bar-Zvi (1).
En l’occurrence, une lâcheté française ressort de la comparaison.
L’alerte devant cette pusillanimité est lancée par les Français juifs qui rejoignent Israël.(La suite ici)
L’alerte devant cette pusillanimité est lancée par les Français juifs qui rejoignent Israël.(La suite ici)
(1) Israël et la France. L’alliance égarée, Les Provinciales, 2014
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