Ça entraînera sûrement moins de débats interminables sur l’identité du club mais comme chez les hommes, la section féminine du PSG s’internationalise. Cette saison, le vestiaire parisien comporte sept nationalités différentes, avec, outre les Françaises, cinq Allemandes, deux Suédoises, une Italienne, une Américaine, une Costa-Ricienne et une Polonaise. Plus de la moitié du groupe retenu pour le 16e de finale aller de Ligue des champions à Twente mercredi (19h) présente un passeport autre que tricolore.
A Paris, on assume cette politique, voire on la revendique. Cet été, le PSG s’est renforcé avec des joueuses comme l’Allemand Fatmire Alushi et la Suédoise Caroline Seger, références du football dans leur pays. «J'ai fait le choix de prendre des étrangères car les Françaises sont très exigeantes en termes de salaire, expliquait en juillet l’entraîneur Farid Benstiti à lequipe.fr. Les Françaises sont beaucoup plus chères que les étrangères. Par rapport au niveau des étrangères et à leur professionnalisme, c'était vite vu.»
«Heureusement, on parle plutôt bien anglais»
Sur le terrain, on a bien dû s’adapter à cette internationalisation. Comme dans la première colocation Erasmus venue, l’anglais s’est rapidement imposé comme langue de base. «Heureusement, la plupart des recrues le maîtrisent bien donc ça facilite l’échange avec les Françaises, raconte la défenseure Laura Georges. Pendant le match, on passe très facilement de l’un à l’autre selon la joueuse à qui on doit s’adresser.»
Au quotidien, les joueuses bénéficient de briefing dans les deux langues. Dans le vestiaire, les dernières arrivées se frottent progressivement aux difficultés du français. «On leur a appris des rudiments comme «bonjour, comment ça va» mais on a évité les gros mots, assure Laura Georges. Le plus important, c’est qu’il n’y ait pas de joueuses qui s’isolent ou de clans qui se forment.» Au PSG, on a connu ça chez les hommes il n'y a pas si longtemps.
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