mardi 30 septembre 2014

Le régime bourreau d’Iran s’apprête à pendre une jeune femme de 26 ans..


Reyhaneh Jabbari, une iranienne de 26 ans, est en prison depuis sept ans. Condamnée à mort, elle attend son exécution. Quel a été son crime ? Avoir tué un homme qui essayait de la violer. Elle avait alors 19 ans….En Iran, le viol d’une femme n’est pas un crime ; défendre son intégrité physique en est un.
Elle a été transférée dans le plus grand secret en isolement cellulaire, en un lieu dédié aux condamnés à mort. Son nom est sur la liste des prochains exécutés. L’exécution de Reyhaneh Jabbari est programmée pour mardi 30 septembre.
Reyhaneh Jabbari était décoratrice. Elle est en prison depuis sept ans et demi pour s’être défendue avec une arme blanche contre un agent du renseignement qui l’avait attirée dans un endroit pour tenter de la violer. La bagarre s’était terminée par la mort de l’agent.
Le régime vient de transférer Reyhaneh Jabbari à la Prison de Rajai Shahr à Téhéran et, comme ce transfert signifie son exécution, il lui a été demandé de dire adieu à sa mère et sa famille. Sa mère a été priée de venir chercher son corps demain dans la matinée.
La pétition pour sauver Reyhaneh Jabbari a été signée par plus de 188 000 personnes, mais comme d’habitude, a été ignorée par le régime iranien.
Le régime misogyne des mollahs cherche à intensifier le climat de terreur, en particulier contre les femmes et les jeunes qui ne se soumettent pas à son oppression.
Au moins 500 personnes, dont 27 femmes et 2 mineurs ont été exécutées en 2013 ; 57 par pendaisons publiques. Certains avancent le nombre  de 625 exécutions.  Depuis l’arrivée au pouvoir du modéré Président Hassan Rohani, le rythme des exécutions publiques et de condamnations à mort s’est accéléré, notamment sur des très jeunes gens. Et pour les huit premiers mois de l’année 2014, selon le Centre de Documentation des Droit de l’homme en Iran, on approche déjà le nombre de 400 exécutions.
Ces faits et bien d’autres n’ont pas empêché l’Iran d’obtenir de siéger dans quatre Commissions économiques et sociales des Nations Unies et comble du scandale de se voir en outre offrir un siège à la Commission des droits de la femme. Cette nomination est d’autant plus choquante qu’elle va donner à l’Iran une influence sur les droits de la femme à l’échelle mondiale.
Ainsi l’ONU annonçait-elle en avril dernier que l’Iran interviendrait dans les commissions sur la population et le développement, la science et la technologie pour le développement, le Comité pour la coordination des programmes et des organisations non gouvernementales, et dans la Commission sur la condition de la femme.
Les Etats-Unis par la voix de son Ambassadeur à l’ONU, Samantha Power s’étaient opposés à l’élection de l’Iran à ces postes: « L’acceptation à l’unanimité de la candidature de l’Iran, pays dont les autorités arrêtent régulièrement des défenseurs des droits de l’homme, torturent, commettent des abus en série en violations des procédures, est un résultat particulièrement troublant de l’élection d’aujourd’hui. »
Très clairement l’histoire de l’Iran et sa nouvelle position dans les instances internationales en particulier au niveau du Comité chargé des organisations non gouvernementales et à la Commission de la condition de la femme augurent mal de l’avenir des droits humains. Samantha Power s’était engagée à soutenir les ONG qui s’occupent de dénoncer les violations des droits de l’homme à l’étranger, dont beaucoup se sont affrontés avec le gouvernement iranien lors d’une tentative d’enquête sur ses abus.
L’ONU elle-même stigmatise l’Iran sur sa conception de « la dignité humaine. » Dans un rapport publié en mars 2014, l’ONU a réprimandé le gouvernement de l’Iran pour ses pratiques discriminatoires: emprisonnement d’activistes des droits des femmes, femmes reléguées au statut d’outsider en politique, et introduction de « lois qui permettent la discrimination entre les sexes et la promotion de la violence contre les femmes ».
A ce sujet, le rapport onusien citait «le Code pénal islamique révisé, qui … valorise le témoignage des femmes dans une cour de justice à la moitié de celui d’un homme, et la vie d’une femme à la moitié de celle d’un homme».
En Iran des femmes sont souvent exécutées pour des crimes tels que l’adultère ou pour avoir survécu à un viol. Reyhaneh Jabbari vit depuis plusieurs mois en sursis, sa mise à mort ayant été différée grâce à l’intervention d’experts des Nations Unies au motif que la jeune femme avait avoué le crime de Morteza Abdolali Sarbandi sous la torture. Même la famille de Sarbandi doute qu’elle ait pu commettre ce crime.
Reyhaneh Jabbari [Reyhaneh Jabbari] a été transférée à la prison de Rajai Shahr pour être pendue – tandis que le monde entier se prépare sous les auspices de l’ONU à autoriser l’Iran à disposer d’une capacité nucléaire. Et tandis que l’Occident a les yeux rivés sur un potentiel accord nucléaire iranien et la lutte contre les terroristes d’ISIS, le régime bourreau de la République islamique d’Iran continue de violer les droits de l’homme.
L’activiste et bloggueuse, Pamela Geller porte un jugement très sévère sur l’ONU et affirme en substance: #Les Nations Unies sont devenues le pivot mondial du califat moderne – avec les 56 pays musulmans et l’Autorité Palestinienne qui votent comme un seul homme et forment l’imposante délégation de l’Organisation de la Coopération Islamique. Avoir un pays qui suit les lois de la Charia comme membre de la Commission des droits des femmes reviendrait à nommer l’Allemagne nazie à l’un des 18 comités du Congrès juif mondial pendant la seconde guerre mondiale.#
Dans ce monde aux valeurs inversées, plutôt que d’accuser Israël de génocide, il est grand temps qu’une force humaniste s’élève, pour que cessent les massacres perpétrés par les troupes du Califat, et pour que le régime iranien soit mis hors d’état de nuire, tout comme les terroristes du Hamas. Réveille-toi le MONDE.
Nancy VERDIER pour Europe Israël



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