Le ministre des Finances de l'AP avoue avoir transféré des fonds aux terroristes lorsqu'il dirigeait la banque.
Le ministre des Finances de l’Autorité palestinienne et ex-directeur de l'Arab Bank, Shukri Bishara, a reconnu devant un tribunal fédéral de la ville de New York jeudi qu’il avait remis un chèque de 8000 dollars à un leader du Hamas lorsqu’il dirigeait encore dans l’établissement financier.
Bishara avait affirmé que l’Arab Bank n’avait rien à gagner en finançant des terroristes lors de précédentes audiences.
Le procès contre la banque jordanienne a débuté au mois d’août à la cour fédérale de Brooklyn (New York) et a été initié quelque 300 rescapés d’attentats perpétrés par le Hamas entre mars 2001 et septembre 2004 en Israël qui soupçonnaient l’établissement financier d’avoir effectué des transferts d’argent à des œuvres caritatives contrôlées par l’organisation terroriste.
"Nous avons l’intention de prouver que la banque a fourni ses services financiers à des dirigeants du Hamas et aux familles de kamikazes", avait déclaré Gary Osen, avocat des plaignants.
L'Arab Bank, groupe bancaire et financier jordanien, est l'un des plus importants établissement financier au Moyen-Orient. Son siège social est basé a Amman (Jordanie).
Compte-tenue de l’importance de cette banque, le gouvernement jordanien avait déjà essayé d’intervenir. Le verdict de la cour pourrait affecter la coopération entre les Etats-Unis et la Jordanie en matière de lutte antiterroriste.
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