Une étoile israélienne illumine les Nations-Unies
L’ambassadeur israélien aux Nations-Unies, Ron Prosor, s’est exprimé lors d’une session de l’assemblée générale dédiée à Gaza mercredi 6 août.
Riyah Mansour, l’ambassadeur de l’Autorité Palestinienne avait ouvert le bal en accusant Israël d’avoir violé un bon nombre de lois internationales au cours de son offensive dans la bande de Gaza.
Le représentant israélien a, quant à lui, choisi de s’adresser aux membres de l’agence internationale en les critiquant violemment pour leur « complicité, en permettant à des organisations telles que le Hamas de continuer à exister au Moyen-Orient ».
Il estime que « cette institution a été fondée pour défendre la vérité, la justice et la transparence morale. Ce n’est plus le cas ».
Le secrétaire-général, Ban Ki-moon, a évoqué les victimes engendrées par ce conflit, soulignant que le prix payé pour obtenir un cessez-le-feu a été « presque trop lourd à supporter ». « Les décès et destructions massives à Gaza ont choqués et fait honte au monde entier », a-t-il déclaré.
A cela, Prosor, rétorque : « il est peut-être trop vous demander de prendre notre parti dans cette bataille entre la civilisation et le barbarisme, mais ayez au moins la décence de ravaler votre indignation sélective, pendant qu’Israël mène une guerre contre des groupes extrémistes qui cherchent à éradiquer les valeurs qui nous tiennent à cœur, à tous ».
Cette sévère critique, que beaucoup estimeront légitime, a suscité une réponse qui n’a rien eu d’inattendu, au vu de la ligne politique habituelle de l’ONU. « Permettez-moi d’être clair : de simples suspicions d’activité militante ne justifient pas de mettre en péril la vie et la sécurité de milliers de civils innocents », a rétorqué Ban Ki-moon, après avoir admis que des armes aient bien été découvertes dans des locaux de l’agence et que des rampes de lancement aient été installées à proximité d’écoles gérées par celle-ci et qui indique qu’il s’agit donc de plus que de simples suspicions…
Comme l’a finement souligné Prosor, les Nations-Unies sont adeptes de « l’indignation sélective » et ne trouvent à redire que lorsque des civils palestiniens sont en danger, bien qu’il ait été prouvé que cela soit la conséquence d’un choix volontaire du Hamas. Pourtant, en ce qui concerne le danger encouru par la population civile israélien à cause de ce même groupe terroriste, l’indignation est invariablement moins virulente…
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