Une source haut placé au sein du commandement sud de l'armée israélienne a déclaré que Tsahal n'a pas été surpris par le réseau des tunnels du Hamas, et cherche à dissiper l'idée largement répandue selon laquelle que la guerre à Gaza était une conséquence involontaire des arrestations massives de terroristes du Hamas menées par l'armée israélienne après l'enlèvement et l'assassinat de trois jeunes israéliens.
Le Hamas a commencé les préparatifs pour la "guerre de juillet", comme il l'appelle, en février de cette année, et la date du 15 juillet a été fixée pour son lancement quatre mois à l'avance.
Contrairement à la plupart des rapports, l'officier a dit que la menace des tunnels était quelque chose que "tout le monde" connaissait, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'armée. Toutefois, a-t-il expliqué, "au niveau national, personne ne voulait entendre parler de la question des tunnels."
En février, a-t-il ajouté, le Hamas a triplé le rythme de creusement des tunnels, en particulier dans le sud de la bande de Gaza, et Tsahal le savait. Ceux qui creusent les tunnels travaillaient précédemment huit heures par jour, et ont commencé à travailler trois fois huit heures par jour.
"Nous les avons regardé, nous avons entendu le travail qui était fait, et nous l'avons vu progresser à un rythme de 150 mètres par mois," a déclaré l'officier supérieur, qui a ajouté que l'armée israélienne s'est préparée à un scénario dans lequel des dizaines de terroristes émergeraient par des tunnels et attaqueraient les communautés voisines ou des forces de Tsahal.
"Nous avons une compagnie de soldats dans chaque communauté, nous avons renforcé les unités et nous avons supprimé des avant-postes afin de ne pas mettre en danger des soldats. Nous étions prêts à toute situation, et le fait est que dans l'infiltration près de Sufa il y a deux semaines, l'armée israélienne était préparée, et a arrêté les véhicules en route et a attaqué les terroristes sous des angles différents."
"Le Hamas, qui a construit toutes ses attentes sur les tunnels pendant quatre ans, à une certaine capacité résiduelle, et nous la neutraliserons, également, dans les prochains jours," a-t-il ajouté.
En regardant les champs près de la barrière frontalière, il a dit : "aucune champ n'a été endommagé ici. Nous transportons les agriculteurs dans nos blindés pour ouvrir les gicleurs d'irrigation, juste pour que les champs puissent continuer à donner des fruits."
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