Un ordinateur retrouvé en Syrie contenait des plans sur comment fabriquer une bombe avec la peste bubonique
Un ordinateur portable récemment trouvé par un rebelle syrien dans un repère de l’Etat islamique en Syrie, a révélé des dossiers contenant des instructions sur comment fabriquer des armes biologiques afin d’infliger « la douleur et de semer la terreur dans le monde », rapporte en exclusivité le journal américain Foreign Policy.
L’ordinateur contenait plus de 35.000 fichiers en français, anglais et arabe allant de la rationalisation des idéologies radicales du groupe djihadiste à comment voler des voitures.
Mais ce qui a alerté le commandant d’un groupe rebelle syrien modéré, est la découverte d’un document de 19 pages expliquant comment fabriquer une bombe « contenant la peste bubonique, aillant l’avantage d’être peu coûteuse mais capable de faire de nombreux morts civiles ».
L’ordinateur aurait appartenu à un Tunisien qui a étudié la chimie et la physique.
Livraison d’armes australiennes
L’Australie aidera les Etats-Unis à acheminer des armes aux forces kurdes pour combattre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) en Irak, a annoncé dimanche le Premier ministre australien.
« Les Etats-Unis ont demandé à l’Australie de l’aider à transporter du matériel militaire, y compris des armes et des munitions » afin de contribuer à « un effort multinational », déclare le Premier ministre Tony Abbott dans un communiqué.
Des avions de la Force aérienne royale australienne, de types C-130 Hercules et C-17 Globemaster, « se joindront aux autres nations » parmi lesquelles le Canada, l’Italie, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis « pour mener cette importante mission », est-il précisé.
L’Australie s’emploie avec d’autres nations, souligne M. Abbott, à atténuer la « catastrophe humanitaire » qui afflige l’Irak et à « répondre à la menace sécuritaire posée par l’EI ».
Le pays s’était déjà engagé le 13 août à parachuter de l’aide humanitaire aux réfugiés du nord de l’Irak.
Il a ainsi participé samedi à un largage d’aide humanitaire sur la ville d’Amerli, à 160 km au nord de Bagdad, assiégée depuis plus de deux mois par les jihadistes et que l’armée irakienne tente de reprendre.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait appelé vendredi à une « réaction conjuguée conduite par les Etats-Unis et la plus large coalition de nations possible » contre l’EI.
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