Israël se dit prêt à un cessez-le-feu sans condition et sans limite de temps tandis que le Hamas se montre intransigeant sur les négociations. Barack Obama a critiqué le blocus israélien sur l'enclave.
La trêve entre Israël et le Hamas entre dans son troisième et dernier jour. Le cessez-le-feu à Gaza sera-t-il allongé? Mercredi, Israël a accepté une prolongation sans conditions, une manière de prendre la main sur les négociations. Mais le Hamas a affirmé qu'aucun accord n'avait été conclu lors des négociations menées au Caire pour parvenir à une trêve durable.
Netanyahu se défend
Alors que le calme est revenu depuis deux jours dans la bande de Gaza, Israël doit faire face à de nombreuses critiques, notamment sur l'ampleur des moyens militaires employés au cours de la guerre et des pertes humaines causées.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé que l'opération "Bordure protectrice" était "justifiée" et "proportionnée" à la menace, même si cela n'enlevait rien au "regret profond" ressenti devant les pertes civiles.
Le coût humain de "Bordure protectrice" est important. 1886 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, sont morts selon le ministère palestinien de la Santé. Les frappes sur trois écoles de l'ONU ont soulevé l'indignation internationale. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.
La guerre a aussi mis au tapis l'économie d'un territoire exigu sur lequel 1,8 million de personnes survivent au blocus imposé par Israël.
"Notre objectif maintenant est de nous assurer que le cessez-le-feu tienne, que Gaza puisse commencer le processus de reconstruction", a assuré Barack Obama. "Je n'ai aucune sympathie pour le Hamas mais j'en ai pour les gens ordinaires qui souffrent à Gaza", a renchéri le président des Etats-Unis, ajoutant que les habitants de la bande de Gaza avaient besoin d'"espoir" et ne pouvaient survivre longtemps coupés du monde. Il a ainsi directement critiqué le blocus israélien sur l'enclave palestinienne.

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