mercredi 13 août 2014

Gaza : La vérité surgit des décombres



« En ces temps d’imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire » (G. Orwell)
Par Shraga Blum
Malgré le rétablissement de la vérité sur « l’Opération Remparts » d’avril 2002, c’est le film de propagande réalisé par l’Arabe israélien Muhamad Bakri, financé par l’Autorité Palestinienne, qui tient lieu aujourd’hui de « vérité historique » et non pas les rapports établis ultérieurement par des experts internationaux. Il suffit pour cela de se rendre sur « Google ».
Pour se faire, Bakri s’était basé sur des « témoins » dignes de foi musulmane : « plus de 500 civils massacrés par les soldats de Tsahal» Yasser Abed Rabbo, proche d’Abou Mazen et à l’époque « ministre » de l’Information de Yasser Arafat accusait Israël « d’avoir creusé un charnier de 900 cadavres à Jénine ». Tollé général dans le monde mais les Rapports de l’ONU, d’« Amnesty International » et « Human Rights Watch », démontrèrent que c’étaient de pures calomnies : 56 Arabes palestiniens tués – dont plus de la moitié étaient des terroristes – et côté israélien, 23 soldats de Tsahal avaient péri notamment dans des maisons piégées où ils avaient été envoyés à pied afin d’éviter des pertes civiles par bombardements aériens.
Scénario similaire pour l’Opération « Bordure Inébranlable ». A peine la poussière des combats reposée sur le sol, les langues commencent à se délier chez des reporters qui ne sont plus soumis aux menaces exercées par le Hamas sur leur travail journalistique. Ils peuvent aujourd’hui confirmer la vérité désespérément martelée par Israël depuis le début : le Hamas s’est servi de manière machiavélique de sa population civile, mais il a aussi utilisé la presse étrangère sur place, par le chantage, pour mentir effrontément sur le bilan des victimes civiles, et présenter ainsi Tsahal comme une armée de barbares. Les manifestations de haine à travers le monde en sont l’une des conséquences directes.
Non pas qu’il n’y ait pas eu de morts civils. Comment pourrait-il en être autrement quand les terroristes agissent et se cachent au milieu de leur propre population. Mais la BBC ou le « New York Times » soudain mus par un élan d’objectivité, remettent en cause les chiffres avancés par le « très sérieux » Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, qui a repris consciemment et de manière pavlovienne les données fournies par les services médicaux du Hamas.
Depuis un mois, sur chaque plateau de télévision les représentants de l’Etat d’Israël ont dû faire face à des attaques agressives quant au « nombre disproportionné de victimes civiles ». Aucune réponse rationnelle et circonstanciée, ni la comparaison avec d’autres conflits dans le monde ne tenaient face à la « vérité » assenée par les images filtrées par le Hamas. Des reporters revenant de Gaza avouent aujourd’hui avoir été menacés de mort par les milices du Hamas s’il leur prenait l’envie de filmer des images qui seraient contraire à l’histoire que l’organisation terroriste voulait raconter au monde.
Au compte-gouttes, la réalité se fait jour : la majorité des « morts civils » appartient à la tranche d’âge des 20-29 ans, ce qui est l’âge moyen des terroristes. Des témoignages confirment aussi que des terroristes tués ont été ensuite rhabillés en civils avant d’être amenés dans les hôpitaux afin d’être comptabilisés comme « victimes civiles ». Les gens de bonne foi ont remarqué avec « étonnement » qu’aucun terroriste mort n’a été vu sur les écrans durant toute cette période. D’autres terroristes ont été purement et simplement enterrés à la hâte dans des endroits éloignés afin de les soustraire au bilan final. Sans parler des adolescents comptabilisés comme « enfants » mais qui ont activement participé à « l’effort de guerre » de leurs aînés.
Mais comme tous les autres cas précédents concernant Israël, le mal est fait. Les terroristes et leurs alliés savent que ce sont les premières images et impressions qui resteront ancrées dans la mémoire collective planétaire. Comme un « rectificatif » en page 8 d’un quotidien, les témoignages sur cette immense manipulation médiatique n’auront que peu d’influence sur les opinions publiques ni même sur les institutions internationales véreuses qui voudront clouer Israël au pilori au moyen de Commissions d’enquêtes.
Malgré la « repentance » de certains journalistes ou agences de presse, les milliers de médias internationaux portent une très grande part de responsabilité dans le pic de haine antisémite qui frappe à travers le monde, car ils ne peuvent pas dire « qu’ils ne savaient pas ». Les techniques de propagande des Arabes palestiniens sont rôdées et connues de tous depuis fort longtemps. Rien n’oblige les salles de rédaction à reprendre de manière brute les informations fournies par leurs reporters qui travaillent dans des zones connues pour être des foyers de propagande et de mise en scènes dont on connait les maîtres à penser historiques.
Les conséquences sont inquiétantes et visibles. Comme l’écrivait déjà en 2004 le psychanalyste Guy Sapriel à propos de l’antisémitisme : « …des paroles de gouvernants ou un matraquage médiatique peuvent être vécus comme un signal autorisant la levée du refoulement et l’autorisation au déchaînement verbal, sans honte, et à la violence ».
N’est-ce-pas ce à quoi nous assistons un peu partout dans le monde ?
Shraga Blum est un journaliste indépendant qui contribue à l’hebdomadaire « P’tit Hebdo » et un analyste politique pour plusieurs sites internet en français dont le site israélien de langue française basé à Aschkélon Israël-flash

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