vendredi 11 juillet 2014

Gaza- Un conflit qui a changé de nature : la recherche du chaos....


Le conflit entre Israël et les palestiniens est en train de changer de nature......

Benjamin Netanyahou pense depuis plusieurs années que rebondir de conflits en conflits avec les fanatiques de Gaza suffit à maintenir un équilibre précaire.

Il a tort, car le conflit qui oppose Israël à ses ennemis du Hamas – et dans la même mesure du Hezbollah) ne sont plus des conflits politiques mais des conflits avec des fanatiques sans logique.

Le Hamas est en mauvaise posture.

Privé d'une bonne partie de ses approvisionnements militaires en provenance d'Iran ou du Soudan(par l'effet combiné de la surveillance israélienne des voies maritimes et terrestres, la destruction des tunnels du corridor de Philadelphie et la réoccupation du Sinaï par l'armée égyptienne), il n'a pu reconstituer des stocks d'armes en provenance d'Iran – notamment des missiles de longue portée – et doit vivre sur "ses restes" et des engins fabriqués localement.

Dans le territoire qu'il gouverne, la bande de Gaza, la crise économique est profonde.

L'autorité palestinienne refuse pour l'instant de payer les fonctionnaires du Hamas et les pétrodollars du Qatar qui se déversaient depuis la fin de l'Opération Pilier de Défense se sont taris.

Il n'empêche, dos au mur, au lieu d'assumer les accords de cessez le feu signés en 2012 avec Israël et de faire taire les armes comme il s'y était engagé, le Hamas endosse la politique du pire initiée par les tirs du Djihad islamique et entre en guerre. 
Une décision politiquement suicidaire, un choix illogique, fanatique, une stratégie de la destruction et du chaos.

Les tirs tous azimuts qui atteignent toutes les régions d'Israël relèvent de cette nature.

Dans le Moyen Orient d'hier, les guerres entre Israël et ses voisins arabes étaient des affrontements entre armées régulières : guerres politique, guerres territoriales, guerres de religion, les conflits étaient des conflits entre armées régulières.

Même le terrorisme palestinien relevait d'une –mauvaise – logique politique.

Les guerres internes au monde arabo musulman, les printemps arabes ont défait es ennemis d'Israël pour en faire surgir un nouveau : le fanatisme.
Il relève de la même logique que celle qui a prévalu en Afghanistan, en Irak, au Mali.

Et pour cela, point besoin de centaines de milliers d'hommes, d'armements de pointe.

Le conflit actuel – comme Pilier de Défense ou les tirs de roquettes incessants sur le sud d'Israël pendant les périodes "de calme" – montre que quelques milliers de fanatiques peuvent semer le trouble et le désordre dans un pays démocratique doté d'une des armées les plus puissantes de la région.

Le gouvernement israélien mais aussi les puissances occidentales qui sont intervenues dans d'autres régions du monde mises à mal par le fanatisme adepte de la terre brûlée doivent, d'urgence, le comprendre.

La solution ne peut résulter que d'une alliance entre les états modérés de la région, alliance voulue ou initiée par les démocraties mondiales, et d'une action concertée contre les nouveaux ennemis brutaux, sauvages, qui menacent la région d'un embrasement sans fin.

Le Liban est rongé par le cancer du Hezbollah, la monarchie jordanienne subit les coups de boutoirs des islamistes radicaux, et force est de constater que les affrontements en Syrie entre des démocrates et un tyran ont tourné aujourd'hui à un face à face entre un tyran et des fanatiques.

Ni une médiation de sortie de crise – nécessaire -, ni une intervention terrestre – peut-être nécessaire, mais aux résultats incertains comme l'ont été les précédentes – ne produiront d'effet durable.
Tout au plus un répit jusqu'à la prochaine explosion
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