Aymeric Caron
, l’inquisiteur médiatique du samedi soir
, se retrouve à son tour
sur le banc des accusés.
, l’inquisiteur médiatique du samedi soir
, se retrouve à son tour
sur le banc des accusés.
C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. D’ordinaire habitué à sermonner, parfois violemment, ceux dont les opinions
ne sont pas conformes aux siennes, Aymeric Caron, l’inquisiteur médiatique du samedi soir, se retrouve à son tour sur le banc
des accusés.
ne sont pas conformes aux siennes, Aymeric Caron, l’inquisiteur médiatique du samedi soir, se retrouve à son tour sur le banc
des accusés.
En cause, son échange houleux avec le cinéaste Alexandre
Arcady dans « On n’est pas couché » à propos du film 24 jours, qui relate l’assassinat d’Ilan Halimi.
Arcady dans « On n’est pas couché » à propos du film 24 jours, qui relate l’assassinat d’Ilan Halimi.
Dans une séquence coupée au montage
par France Télévisions, mais rapportée par le site Causeur, Aymeric Caron
déplore que le film ne fasse pas état de la progression de l’islamophobie – plus rapide selon lui que celle
de l’antisémitisme -, puis brandit les chiffres d’une ONG concernant les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne.
par France Télévisions, mais rapportée par le site Causeur, Aymeric Caron
déplore que le film ne fasse pas état de la progression de l’islamophobie – plus rapide selon lui que celle
de l’antisémitisme -, puis brandit les chiffres d’une ONG concernant les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne.
Depuis, les critiques pleuvent. Il faut dire que son argumentaire, ambigu et confus, tend à déresponsabiliser le meurtrier Youssouf Fofana, en reprenant à son compte
les explications que celui-ci a fournies lors du procès, pour justifier les atrocités commises contre Ilan Halimi.
les explications que celui-ci a fournies lors du procès, pour justifier les atrocités commises contre Ilan Halimi.
Il est donc bien curieux qu’Aymeric Caron ait préparé des fiches
afin d’évoquer son hostilité envers la politique d’Israël à ce moment-là. C’est d’ailleurs ce que lui a fait
remarquer Natacha Polony, dont les propos sont eux aussi rapportés : « Tu viens à une émission sur Ilan Halimi avec des données sur les Palestiniens tués par l’armée israélienne, est-ce que tu te rends compte
de ce que tu fais ? »
afin d’évoquer son hostilité envers la politique d’Israël à ce moment-là. C’est d’ailleurs ce que lui a fait
remarquer Natacha Polony, dont les propos sont eux aussi rapportés : « Tu viens à une émission sur Ilan Halimi avec des données sur les Palestiniens tués par l’armée israélienne, est-ce que tu te rends compte
de ce que tu fais ? »
Plaidant pour un malentendu, il a toutefois tenté de se défendre sur Canal+ en jurant qu’il n’a jamais voulu « justifier l’injustifiable ». Mais ne lui en déplaise, le coup est rude pour son image. Plutôt que de donner
des leçons de morale à tort et à travers, il vaudrait mieux désormais qu’Aymeric Caron
en garde quelques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr qu’il retienne la leçon
.
des leçons de morale à tort et à travers, il vaudrait mieux désormais qu’Aymeric Caron
en garde quelques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr qu’il retienne la leçon
.
Cette affaire est très paradoxale. Aymeric Caron incarne très bien l’une des plaies de notre débat public, à savoir la moralisation excessive de la pensée.
Il s’indigne à tout va, fait la leçon à loisir. Il donne l’impression d’essayer d’ériger des barrières morales dans lesquelles il voudrait circonscrire le débat public, et par là même, exclure tous ceux qui ne partagent pas sa vision
béate de l’immigration ou du multiculturalisme. Alain Finkielkraut ou Denis Tilinac en ont d’ailleurs fait les frais récemment.
béate de l’immigration ou du multiculturalisme. Alain Finkielkraut ou Denis Tilinac en ont d’ailleurs fait les frais récemment.
Les excès moralisateurs d’Aymeric Caron et de quelques autres nuisent à la bonne tenue du débat puisqu’ils s’arrogent le droit de discréditer moralement les opinions de leurs adversaires idéologiques.
Mais cela n’efface tout de même en rien l’exigence morale de n’afficher aucune complaisance avec l’innommable. Il est des faits et des circonstances, en l’occurrence ici un assassinat précédé de plusieurs jours de torture, qui commandent la retenue.Et c’est justement Aymeric Caron, le grand donneur de leçons, qui s’est montré incapable
de faire preuve de la décence la plus élémentaire.
Cet inlassable dénonciateur de « dérapages », pour la plupart imaginaires, ne s’est même pas rendu compte que ses propos étaient totalement déplacés.Plaidant pour un malentendu, il a toutefois tenté de se défendre sur Canal+ en jurant qu’il n’a jamais voulu « justifier l’injustifiable ».
Mais ne lui en déplaise, le coup est rude pour son image. Plutôt que de donner
des leçons de morale à tort et à travers, il vaudrait mieux désormais qu’Aymeric Caron
en garde quelques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr qu’il retienne la leçon
.http://www.bvoltaire.fr/paulmarieandreani
elques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr
de faire preuve de la décence la plus élémentaire.Cet inlassable dénonciateur de « dérapages », pour la plupart imaginaires, ne s’est même pas rendu compte que ses propos étaient totalement déplacés.Plaidant pour un malentendu, il a toutefois tenté de se défendre sur Canal+ en jurant qu’il n’a jamais voulu « justifier l’injustifiable ».
Mais ne lui en déplaise, le coup est rude pour son image. Plutôt que de donner
des leçons de morale à tort et à travers, il vaudrait mieux désormais qu’Aymeric Caron
en garde quelques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr qu’il retienne la leçon
.http://www.bvoltaire.fr/paulmarieandreani
elques-unes pour lui-même. Mais pas
sûr
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