Ça aurait pu être le général Deguerrelasse ou le révérend père Deburne, ce fut Paul Bismuth. N’est pas Malko Linge qui veut.
Avec Pierre Dac et Francis Blanche, on avait eu les aventures de Zorbec le Gras aux grandes heures de France Inter. Avec Nicolas Sarkozy, c’est Paul Bismuth. Quelque part entre OSS 117 et le célèbre inspecteur Clouseau, désormais un peu familier de ces chroniques. Paul Bismuth, donc. Qui aurait pu être le héros de panades telles queChoucroute à Beyrouth ou Des bougnoules à Kaboul.
Arnaud Montebourg, le seul ministre à ne pas brasser trop de vent dans l’actuel gouvernement, n’en finit plus de rigoler. Et de lancer à ses consœurs, Geneviève Fioraso et Fleur Pellerin, devant un parterre de journalistes :« Geneviève, tu as le bonjour de Paul Bismuth ! Et surtout, Paul Bismuth te rappelle qu’il y a des bâtards à Bordeaux ! » Le tout filmé par « Le Petit journal » de Canal Plus, tant qu’à faire.
Paul Bismuth, c’est Nicolas Sarkozy, on l’aura compris. En fait, son nom de code dans la résistance pour échapper aux écoutes d’un régime totalitaire« digne de la Stasi », écrit-il dans une tribune publiée dans Le Figaro. Ça aurait pu être le général Deguerrelasse ou le révérend père Deburne, ce fut Paul Bismuth. N’est pas Malko Linge qui veut. Bref, Arnaud Montebourg rigole. Il n’est pas le seul. Parce que le bougre, agent Bismuth triple zéro, va jusqu’à évoquer le triste film, La vie des autres, consacré aux écoutes de l’encore plus triste Stasi. Et pourquoi pas La liste de Schindler (Steven Spielberg), tant qu’à faire ? Ou Prends ta Rolls et va pointer (Richard Balducci), pour faire bonne mesure…
En attendant, les descendants du défunt Bernard Stasi seraient en droit de porter à leur tour l’affaire devant la justice. Ces choses dites, bravo les gars ! Et ce à une journée des élections municipales… Suicide collectif de l’UMP. FaçonOrdre du temple solaire. On plie les gaules et on va aux p… N’est-il pas, mister Bismuth ?
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