samedi 29 mars 2014

Les États-Unis offrent Jonathan Pollard contre la libération des terroristes...


Les États-Unis ont enfin proposé de libérer de prison, Jonathan Pollard, un espion israelien incarcéré dans une prison américaine depuis trente ans. Mais attention, cette offre serait sous condition. La condition : Israël doit accepter de libérer la quatrième tranche de terroristes sanguinaires. Cette libération de meurtriers est censé être  un « geste »  à l’Autorité Palestinienne, rapporte la Radio militaire israélienne.

La décision  aurait été prise quand Bibi a annoncé aux américains qu’un grand nombre des ministres de son gouvernement s’opposaient à la dernière vague de libération des terroristes.
L’offre aurait été faite aux membres des deux partis la semaine dernière, alors que le processus se trouvait une fois de plus dans une impasse. Une proposition conditionnelle à Israël, l’Autorité Palestinienne ayant encore une fois fermement décidé de quitter la table des négociations si Israël n’accédait pas à la demande. Encore une preuve que, les seuls actes concrets de l’Autorité Palestinienne depuis le début de ces pourparlers se résument à un seul but : Négocier la poursuite des négociations.
Jonathan Pollard a récemment fait l’objet d’une campagne de très grande envergure pour sa libération. Il est maintenant dans sa vingt neuvième année d’incarcération dans une prison américaine pour avoir transmis des informations liées à la sécurité de la grande Amérique à la petite Israël. Il a été arrêté par des agents du FBI en 1985 et vit depuis prisonnier dans des conditions difficiles et parfois inhumaines. Il va sans dire que la peine est pour le moins disproportionnée, car la plus part des espions occidentaux  purgent au maximum  quelques années. 
Plus de cent six  députés ont participé à une session extraordinaire de la Knesset en décembre dernier pour protester contre le président américain Barack Obama et son refus de libérer le prisonnier, ils avaient, tous, signé une pétition demandant au Président américain de reconsidérer sa décision.
Plusieurs responsables américains, y compris les  adjoints de sécurité nationale,  Elliott Abrams , le Secrétaire adjoint à la Défense lors de l’affaire Jonathan Pollard, Lawrence Korb , et l’ancien chef de la CIA, James Woolsey ont également appelé à la libération de Pollard il y a quatre mois.
A croire qu’Obama gardait dans sa manche le Joker , Pollard,  pour ces pourparlers qui rappelons le démarraientt à peu prés au mémé moment. Si la peine de trente ans de prison est disproportionnée alors ne parlons pas de l’échange entre Jonathan Pollard et 25 assassins sanguinaires.
Hier, le député  Motti Yogev (Habait Hayehoudi) outré a commenté  l’idée de l’échange : « L’utilisation par les États-Unis de la libération de Pollard comme  monnaie d’échange prouve leur peu de moralité ». Motti Yogev a poursuivi:
 «Si les Américains sont décidés à employer ce genre de méthode  alors  une autre étape est franchie  dans la dégradation morale de la politique étrangère du président Obama et de son secrétaire d’État, John Kerry. Je ne veux insulter personne mais nous ne devrions pas coopérer avec  eux ».  Motti a ajouté :  »Pollard aurait dû être libéré il y a longtemps, sa punition a été bien au-delà  de ce qu’elle aurait du être. Il est dans sa trentième année de prison. Il n’a même pas pu assister aux funérailles de son père. De surcroît, il est malade, il s’agit maintenant d’une question humanitaire ».
Pour conclure, n’oublions pas que Jonathan Pollard, lui même,  a dit dans le passé qu’il ne serait pas d’accord pour être libéré en échange de terroristes.

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