mercredi 2 mars 2011

Parashat Vayakel.....









Parashat Vayakel


Le secret de la rréusiite (suite ett fin)

Nous avons vu la semaine dernière que les portes de
la réussite sont ouvertes à tout un chacun : le but est
juste de prendre la décision de partir de l’avant,
comme l’a fait le Natsiv qui malgré de grandes difficultés
à étudier la Torah, en est devenu un Géant.
Nous avions raconté que lors de la sortie de son livre
le « Emek Shéela » il organisa une séouda avec ses
élèves car il ressentait une grande joie en ce jour. En
voila la raison.
Ainsi, le Rav se mit à leur expliquer ce qu'il ce serait
passé s’il n’avait pas pris sur lui le fait de devenir
plus assidu dans l’étude. Il raconta.
« J’aurai étais un bon juif, avec un métier respectable
et j’aurai même fixé des temps d’étude de Torah
journaliers. Et, quand le jour de ma mort serait
arrivé, je me serais retrouvé, comme tout le
monde, devant le Tribunal Céleste afin de me faire
juger. La bas, on m’aurait posé la question si j’avais
fixé ou non des temps d’étude de Torah. J’aurais
bien sur répondu par l’affirmative. J’aurai expliqué
que bien que mon travail me prenait la plupart
de mon temps, malgré tout, j’avais réussi {
fixer des moments d’étude. Ensuite, je me serai
retrouvé devant Hakadosh Baroukh Hou. IL aurait
à Ses côtés les livres Emek Sheela, Meromi Sade et
le Emek Adavar (ce sont les monuments écrits par
le Natsiv). IL m’aurait alors dit : « Tous ces livres,
c’est toi qui aurai dû les écrire, tu en avait la capacité.
Sauf que tu n’as pas crû en ton potentiel ».
« Quelle honte aurai-je ressenti ! ». C’est pour cette
raison qu'aujourd’hui, j’ai une immense joie d’avoir
eu la conviction que je pouvais réussir dans
l’étude de la Torah, bien qu’au départ je n’en présentais
pas le signes évidents. Cette volonté que
j’ai eu m’a sorti d’un endroit profond, enfoui en
moi-même. Aussi, la réussite dépend d’un autre
point fondamental : la volonté de réussir. Celui qui
désire ardemment arriver à ses fins dans
un domaine précis, devra se convaincre lui-même
qu’il a le potentiel de réussir. Un homme défaitiste
n’arrivera jamais. Par contre, celui qui désire vraiment,
même si ses qualités semblent moyennes ou
faibles au départ, aura les clés du succès entre ses
mains. Nous apprenons cela de l’histoire qui va suivre.
Un jour, un invité de marque, le Rav Eizel Harif, était
attendu dans la Yeshiva de Volozhin. De plus, le bruit
courait comme quoi il cherchait un ‘hatan pour sa
fille. Qui ne voulait pas devenir son gendre ? La Yeshiva
était en ébullition. A son arrivée, le Rav posa une
question (koushia) de Torah aux étudiants : celui qui
répondrait correctement se marierai avec sa fille. Durant
toute la journée, des dizaines et des dizaines de
jeunes passèrent devant le Rav afin de donner son
explication. Mais rien n’y faisait. Personne ne trouva
la réponse. Le lendemain, le Rav devait déjà repartir
et tous les élèves de la Yeshiva le raccompagnèrent à
sa calèche. Cette dernière partit quand tout à coup,
un jeune ordonna au cocher de s’arrêter. Le Rav descendit
immédiatement et demanda au jeune s’il avait
la réponse à la question. Il lui répondit par la négative.
Il voulait tout simplement connaitre la réponse à
cette grande question. Le Rav le fit monter, lui donna
la réponse et lui dit qu'il partait avec lui car il était
l’heureux élu pour sa fille. Qu'a donc vu le Rav Harif
en ce jeune homme ? La volonté de savoir ! Le garçon
s’était dit : « Je viens de perdre la fille du Rav mais
pourquoi perdre aussi une Perle de Torah ? Je veux
connaitre la réponse ! ». Le Rav connaissait la puissance
de la volonté et avait donc vu chez lui un
grand potentiel de devenir un Talmid Hakham. Ce
qu'il devint par la suite car il remplaça le Rav Harif
lorsqu’il quitta ce monde.
Tiré du livre Léka’h Tov du Rav Israël Beifuss
Shabbat Shalom

Résumé de lla Parrasha

S ur l’ordre de Moshé Rabbénou, le compte de l’or, de l’argent et du cuivre
donné par le peuple pour la construction du Mishkan est établi.
Betsalel, Aholiab et leurs assistants façonnent les vêtements sacerdotaux
suivant les instructions reçues par Moshé.
Les éléments qui le composent étant achevés, ce dernier va ériger le Sanctuaire.
Il le consacre en lui apposant l’huile d’onction ainsi qu’{ ses ustensiles.
Aaron ses fils, Nadav et Avihou, sont revêtus des habits de la kéhouna (prêtrise)
et oints. Alors, « la nuée couvrit la tente d’assignation et la gloire de l’Eternel
emplit le Tabernacle ».

L’histoire : Le soldat et les lacets
Voici une merveilleuse histoire sur les décisions d’Hakadosh Baroukh Hou que nous ne comprenons pas sur le
moment mais qui, par la suite s’expliquent. L’histoire de ce soldat est la preuve formelle que ce qui parait être
une punition s’est en fait se révélé comme étant une grande miséricorde.
Un vendredi après midi, sur une route d’Israël, un soldat faisait du stop afin de rentrer dans le nord. Rav Moshé, habitant
Bne Brak, s’arrêta sur le bord de la route et pris le jeune homme avec lui.
« Vous allez dans quel endroit ? » demanda le Rav. « Je vais du coté de Haïfa » lui répondit-il. « Cela fait très loin et
vu l’heure qu'il est, vous n’aurez jamais le temps de rentrer avant l’heure de Shabbat ». « Ce n’est pas grave, je m’arrangerai
» dit le soldat. Mais le Rav Moshé, qui avait bien compris que le jeune garçon n’était pas Shomer Shabbat ni
Shomer mitsvots lui répondit : « Ecoutez, venez à la maison et vous repartirez tranquillement dès demain soir ».
« Non, vous allez me forcer { faire des choses que je n’ai pas envie ! ». Le Rav lui dit alors : « Je vous promets que je
ne vous forcerai pas : Participez uniquement à tous les repas de ce jour saint». Le marché semblait plaire au soldat
qui était tout de même très fatigué de ses derniers jours passées avec son unité. Il passa la quasi totalité du Shabbat
{ dormir. Il ne s’était levé que pour manger mais cela lui avait suffit pour ressentir la kédousha. Les enfants étaient
tous réunis autour de la table, ils chantaient. Puis le Rav fit un Dvar Torah magnifique, et cela n’avait tout de même
pas laissé insensible le soldat.
Mais Motsae Shabbat était déj{ arrivé et il était temps de rentrer { la maison. C’est ainsi que le soldat fit une remarque
surprenante : « J’ai été très touché par votre hospitalité et je voudrais respecter une loi de votre religion, mais
pas compliquée. Pouvez vous choisir pour moi ? ». Le Rav était stupéfait de la réaction du jeune homme et commença
alors { énumérer : Shabbat, Tefillins, Casheroute .. Mais rien n’y faisait, cela paraissait trop compliqué. Le Rav
comprit alors qu’il ne voulait faire aucun effort, alors il lui proposa une mitsva tout { fait particulière.
« Connais tu la mitsva de faire ses lacets ? » dit le Rav. Le jeune homme pensait qu’il se moquait de lui. « Et bien c’est
l’une des toutes premières mitsva du Shoulkhan Aroukh. Cela consiste en mettre d’abord sa chaussure droite sans
faire les lacets. Ensuite on enfile la gauche que l’on lace. Enfin, on lace la droite ». C’était parfait. Voila la Loi qu’il
allait dès à présent respecter scrupuleusement. Durant des semaines entières, il veillait à ne jamais oublier de faire
ses lacets comme le demande le Shoulkhan Aroukh. Un matin, le colonel réveilla sa troupe très tôt. Mais dans la
précipitation, il ne se souvenait plus s’il avait mis ses chaussures correctement. Alors il demanda { retourner dans
sa baraque pour aller chercher quelque chose mais, sans raison valable, le colonel refusa. C’est alors qu’il sortit du
rang et courra vers sa chambre. Le colonel était furieux. Il fit ses lacets selon la Loi et retourna auprès de ses camarades
qui étaient étonnés de la réaction de leur camarade. Le colonel le punit pour insubordination et écopa d’une
semaine de prison. Après avoir purgé sa peine, il appela le Rav Moshé afin de lui raconter toute l’histoire.
« Impossible ! » dit le Rav, « on ne peut pas recevoir une telle punition en ayant respecté une Loi du Shoulkhan
Aroukh ». Mais la voix du jeune homme était toute tremblante, il s’était passé autre chose. « Vous avez entendu ce
qu’il s’est passé la semaine dernière dans le désert ? Les deux hélicoptères qui se sont télescopés par erreur ? Une
vraie catastrophe ! C’était mon unité ! Je devais être avec eux dans l’une des deux hélicoptères ! Hakadosh Baroukh
Hou m’a sauvé grâce { cette Mitsva ! ». Le jeune homme était en larmes.
Pour l’élévation des âmes de Meyer Ben Nina & Myriam Bat Esther
Pour l’élévation de l’âme de Haima Bat Ida
Tiré du livre Or Daniel

Commentaires sur la Parashat Vayakel
אֵלֶּה פְקוּדֵי הַםִּשְכָּן מִּשְכַן הָּעֵדֻת « Voici les comptes du Mishkan, Tabernacle de témoignage »
Le Mishkan est appelé le « tabernacle du témoignage » car il témoigne qu’Hashem s’est réconcilié
avec le peuple d’Israël après la faute du veau d’or. La preuve en est que Sa présence réside
parmi eux. Les autres nations pensaient que la faute des Bneï Israël étaient irréparable. Mais
elles constatèrent qu'Hashem leur avait ordonne de construire le Tabernacle afin qu’il repose
parmi eux. Ainsi, les nations du monde se rendirent { l’évidence que non seulement Hashem
s’était réconcilié avec eux mais qu'en plus un feu entourait le Mishkan : la faute du veau d’or
était pardonnée. Expliquons ceci avec une parabole : Un roi épousa une femme dépourvue de
toute chose. Il faisait preuve d’une grande bonté envers elle et veillait à ce qu'elle ne manque de rien. Mais un
jour, il reçu un rapport très négatif sur elle. Il s’empressa alors de la chasser. Ses voisines lui dirent alors :
« Tu n’as plus aucune chance de revenir au palais, tu l’as trop déçu ! ». Pourtant, quelques jours plus tard, le
roi fit demander qu'elle revienne afin de remettre de l’ordre dans la maison. Puis, il dina avec elle. Les voisines
ne pensaient pas qu'ils pourraient avoir plus d’intimité que cela après ce qu’elle lui avait fait. Mais le lendemain,
elles sentirent les parfums venant du palais et comprirent que le roi lui avait pardonnée sa faute.
De même Hashem fit sortir les Bneï Israël d’Egypte et Les honora plus que toutes les autres nations. Il les
mena dans le désert vers le Mont Sinai et leur donna la Torah. Mais quarante jours plus tard, il commirent
la faute du veau d’or et c’est la que les nations se sont écriées : « Il n’y a aucun espoir de pardon ! ». Moshé
pria alors Hashem qui pardonna. Mais Moshé demanda un signe afin de montrer aux autres nations qu'IL
avait réellement pardonné. Ainsi, Hashem demande de construire le Mishkan afin de résider parmi eux et
montrer { tous que la faute du veau d’or est oubliée.
Tiré du livre Méam Loez

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