Par Olivier Delcroix
Minuit à Paris propose un casting particulièrement attractif (ici, Mimi Kennedy et Rachel McAdams pendant le tournage). Crédits photo : Chateau Cyril/Abaca
Son nouveau film Minuit à Paris, avec Carla Bruni-Sarkozy,sera projeté en ouverture de la 64e édition du festival le 11 mai prochain.
Depuis quelques temps, la rumeur voulait que le film
La Conquête,
avec Denis Podalydes dans le rôle de Nicolas Sarkozy en campagne
fasse l'ouverture du prochain festival de Cannes. Le délégué général
du festival Thierry Frémeaux aura vite coupé l'herbe sous
le pieds des pronostiqueurs : c'est bel et bien le prochain
Woody Allen Minuit à Paris qui va ouvrir les festivités le soir du 11 mai lors de l'inauguration
de la 64e édition de la célèbre manifestation. On ne compte plus
les sélections cannoises pour le réalisateur de Vous allez rencontrer
un sombre et bel inconnu depuis 1979 et l'ouverture du festival faite
par Manhattan. Tourné à Paris en juillet dernier, avec un
casting particulièrement attractif : Owen Wilson, Rachel McAdams,
Marion Cotillard, Kathy Bates, Adrien Brody, Gad Elmaleh,
Léa Seydoux… et Carla Bruni-Sarkozy, la nouvelle comédie
du réalisateur de Hannah et ses soeurs semble tenir toutes
ses promesses. Selon quelques indiscrétions new-yorkaises,
il paraît que ce nouveau Woody Allen serait «excellent, l'un
des meilleurs films qu'il ait réalisé depuis des années».
En France, la nouvelle est également très bien accueillie car,
outre que Woody réalise «un vieux rêve consistant à tourner
dans la capitale la plus romantique qui soit », les gazettes s'en
sont données à cœur joie sur la présence au générique de la
première dame de France Carla Bruni-Sarkozy. Certes, son
personnage de directrice du musée Rodin n'est pas un rôle
de premier plan. Il n'empêche, il y a fort à parier que Carla
Bruni-Sarkosy dont on murmure «qu'elle veut être considérée
comme une véritable artiste », ne résiste pas à l'appel du tapis
rouge, et montre les marches du Palais au bras de Woody Allen.
Minuit à Paris, qui sortira en salles le jour même de sa
projection
cannoise, est «a priori hors compétition, Woody Allen refusant
par principe d'y figurer, précise Thierry Frémaux tout en reconnaissant,
qu'il s'agit d'une merveilleuse lettre d'amour à Paris, une œuvre
dans laquelle Woody Allen approfondit les questions posées dans
ses derniers films : notre rapport à l'histoire, à l'art, au plaisir et à la vie. Pour son 41e long-métrage,
Il fait à nouveau preuve d'une belle inspiration.»
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