Marseille lâche prise...Seul Paris suit !
Je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas mon genre. Alors oui, j'ai regardé les deux matchs de 17h hier... mais d'un oeil passablement distrait. Il faut dire que le nouveau titre mondial de l'équipe de France de hand était quand même nettement plus enthousiasmant que Bordeaux-Nice et Nancy-Montpellier réunis. Oh, je suis mauvaise langue... C'est vrai que la première mi-temps à Picot était plutôt sympa.
Un premier acte pendant lequel les Lorrains se sont créés les meilleures occasions, avec un tournant : ce duel perdu par Hadji, qui rate son lob face à Jourdren et manque l'occasion de faire le break alors que son équipe menait 1-0 depuis son but de la 2e minute. Après ça, et grâce à un gardien héraultais auteur de très beaux arrêts, les Montpelliérains ont évité de gamberger en égalisant dans la foulée avant de prendre l'avantage après le repos. Une victoire qui fait remonter le MHSC à la 5e place, à égalité de points avec... l'OM !
Mais avant d'évoquer l'haletant Monaco-Marseille de la soirée, il y avait aussi un match à Chaban à 17h. Les Girondins, sous pression après les remous qui ont émaillé la vie du club ces derniers jours, n'ont pas eu à s'employer outre-mesure face au fantôme de l'OGC Nice. Les Aiglons avaient réussi à battre Lyon en Coupe au courage, mais n'arrivent visiblement pas à reproduire ce genre de performance loin du Ray.
A l'extérieur, l'ambition dans le jeu niçois confine au néant et comme l'équipe d'Eric Roy n'a pas la rigueur défensive pour tenir le 0-0, ça finit inévitablement par craquer à un moment ou un autre. Au classement, le Gym est désormais 17e, avec un seul point d'avance sur Lens, premier relégable. Certes, il manque des joueurs en ce moment. Mais il n'empêche que la pauvreté du jeu niçois est de nature à compromettre ce maintien confortable qui était l'objectif du club en début de saison.
"El Commandante" ne commande plus rien
Et j'en viens donc au "choc" de la soirée et là, je dois dire qu'on s'est régalé. Justesse technique, jeu léché des côtés, avalanche de buts... Bon pour les blogueurs - notamment les expatriés - qui n'ont pas vu le match, je précise tout de suite que je déconne. On a juste eu droit à l'une des plus belles purges de la saison ! Alors à ceux qui me taxent d'être un "anti-OM", pour le coup je n'ai même pas besoin d'en rajouter. En déclarant - en substance - à l'issue du match : "On a été nuls", Mandanda et Deschamps ont tout dit.
Et pourtant, on ne peut pas dire que les Marseillais aient été inquiétés par des Monégasques particulièrement inoffensifs. Mais Gignac à gauche déjà, ça ne marche pas. L'ancien Toulousain n'a ni la technique ni la vitesse requises à ce poste et sa nervosité toujours apparente n'arrange rien. Rémy s'est montré un peu plus à son avantage, par intermittence. Mais il y en a qu'on a perdu, et bien perdu, c'est Lucho.
"El Commandante" ne commande plus rien du tout. Ses stats sur le match sont terribles puisqu'il a perdu plus de 30% de la grosse soixantaine de ballons qu'il a touchés. A sa décharge, le meneur Argentin est aussi tributaire de ce qui se passe autour de lui et il faut bien dire qu'il ne se passe justement pas grand chose. Le milieu de terrain de l'OM manque cruellement de liant, ce qui ne facilite pas non plus la tâche des attaquants.
Encéphalogramme plat
J'en ai parlé à "Duga" et à Rémy pendant le debrief, je pense modestement qu'à l'heure actuelle, la solution pour DD pourrait être de passer du 4-3-3 au 4-4-2. Avec un entrejeu renforcé et deux pointes devant (sachant que Brandao et Gignac sont des attaquants axiaux à la base), ça pourrait permettre de pallier l'absence de Valbuena, quitte à placer un joueur au profil un peu plus défensif (type Abriel) à droite et en laissant Andre Ayew à gauche.
Côté ASM, qui a pourtant recruté à tour de bras pendant ce mercato, on ne constate pas pour le moment de progrès immense dans le jeu. En revanche, l'apport de Mahamadou Diarra est déjà bien visible. L'ancien Lyonnais a montré ce qu'est l'intelligence de jeu avec un déchet minimal et quelques ouvertures bien senties, à l'image de celle pour Coutadeur qui amène la plus belle occasion monégasque. Avec seulement cinq matchs dans les pattes depuis le début de la saison, chapeau.
Pour les Marseillais, les interrogations demeurent. Ca fait un moment qu'on s'attend à ce que Deschamps trouve la bonne formule et fasse décoller l'OM. Les plus optimistes se rassureront en constatant qu'après la 21e journée la saison dernière, les Olympiens comptaient exactement 8 points de retard sur le leader bordelais. Les plus réalistes objecteront à juste titre qu'ils étaient deuxièmes et comptaient 6 points de plus. Et puis, à la même époque l'an dernier, on sentait tout de même que quelque chose pouvait se passer. Là, les semaines passent et l'encéphalogramme reste désespérément plat...
Seul Paris suit........
Il fallait s'en douter. Avec trois des quatre premiers du classement jouant à l'extérieur, il semblait évident qu'il allait se passer quelque chose hier soir et ça n'a pas raté puisque deux d'entre eux ont perdu. Rennes et Lyon ont en effet été battus, respectivement à Sochaux et à Valenciennes, mais avec un scénario radicalement différent lors de ces deux matchs.
On sait que l'attaque sochalienne est capable de faire des étincelles. Et lorsque le sort s'en mêle, l'addition peut s'avérer relativement corsée. En l'occurrence, le Stade Rennais a connu une soirée noire. Vous savez, quand rien ne va. La loi de Murphy, quoi. Ca a commencé avec une égalisation refusée à tort puisque le ballon était rentré malgré le sauvetage de Perquis. Ca a continué avec l'expulsion de Douchez.
Alors certes, elle est méritée. Sauf qu'à ce moment-là, Antonetti avait déjà effectué ses trois changements et que c'est un joueur de champ, Tettey, qui a fini dans les cages. Ajoutez à cela la blessure de Mangane qui a obligé les Bretons à finir à neuf, et vous avez une belle soirée pourrie à oublier au plus vite pour les Rennais. Cela étant, cela n'enlève rien au fait que le niveau de jeu supposé du Stade Rennais n'était pas là hier soir.
Côté sochalien, on notera l'excellente performance de Marvin Martin, auteur d'un but mais surtout de sa 10e passe décisive de la saison. Un score qui prend une ampleur particulière si l'on se souvient que Lucho, meilleur passeur de la saison dernière, avait terminé la saison avec 11 unités. De là à en faire la surprise de la prochaine liste pour France-Brésil, à l'instar d'un Payet à l'automne dernier, il n'y a qu'un pas...
Bonne idée, Claude !
Et Lyon alors ? Eh bien les Lyonnais ont livré une prestation à la hauteur de celle livrée en Coupe de France à Nice : c'est-à-dire pitoyable. Rasséréné par ses résultats depuis octobre, Claude Puel avait jugé bon de laisser Lisandro sur le banc. Bonne idée, Claude ! Surtout vu les relations entre le coach rhodanien et le tempétueux attaquant argentin. Sans lui, l'OL a produit une bouillie de football à Nungesser.
Et pourtant, sans un Penneteau des grands soirs, l'OL aurait pu s'en sortir avec un nul. Ce qui aurait été foncièrement injuste compte tenu du fait que les Lyonnais, de Lloris à Gourcuff en passant par Cissokho, ont été tous plus nuls les uns que les autres. En face, portés par un super Sanchez, les Valenciennois ont fait leur match et prouvé une fois de plus que VA commence à devenir une vraie bête noire pour Lyon à Nungesser.
En fait, les seuls à avoir tiré leur épingle du jeu dans le haut du tableau sont les Parisiens, qui l'ont emporté comme prévu devant Arles-Avignon. Enfin, je dis comme prévu mais si on regarde bien, l'OM a énormément souffert là-bas, Lyon y a concédé le nul et Lille l'a emporté dans les arrêts de jeu. L'histoire n'était donc pas écrite à l'avance mais les Parisiens ont su se rendre la tâche facile en marquant rapidement.
De Melo perce le coffre-fort
Sans Chantome, sans Clément ni Hoarau et avec un Makélélé rapidement sorti sur blessure, Paris a fait ce qu'il fallait et a surtout retrouvé Mevlut Erding ! Le Turc est donc toujours un buteur et il a semblé plus à l'aise et plus libéré que lorsqu'il évolue avec Hoarau. Pas de chance pour un duo qu'on annonçait complémentaire... Quant à Giuly, seul milieu offensif droit depuis le départ de Sessegnon à Sunderland, il a assuré 80 minutes sans broncher. Pour la suite, on verra...
A tout seigneur tout honneur, je termine ce papier avec le leader lillois, qui savait vu les les résultats de 19h qu'il y avait un bon coup à jouer mais qui a eu toutes les peines du Monde à se débarrasser de son voisin lensois sur une pelouse qui, après avoir été extrêmement grasse il y a quelques temps, était quasiment gelée hier soir. Le problème - et on s'y attendait - c'est que les Sang et Or n'avaient que leur courage à opposer au talent lillois. Et les hommes de Rudi Garcia avaient beau ne pas être dans un grand soir, ils ont fini par percer le coffre-fort made in Bölöni. Et sur un joli but, en plus.
De Melo joue peu, c'est un fait. Le Brésilien est souvent blessé et ne peut donc pas prétendre à une place de titulaire sur plusieurs matchs consécutifs. Mais son ratio buts/temps de jeu est impressionnant et son extérieur du pied hier soir est juste magnifique. Voilà typiquement trois points qui ne resteront pas dans les mémoires mais qui font grandement avancer le schmilblick lillois. Parce qu'en fonction du résultat de Marseille à Louis II ce soir, face à une formation monégasque qui a effectué un gros mercato, le LOSC peut se retrouver avec un confortable matelas d'avance sur ses poursuivants. Sauf Paris, toujours à 4 points...
Pierrot.
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Un premier acte pendant lequel les Lorrains se sont créés les meilleures occasions, avec un tournant : ce duel perdu par Hadji, qui rate son lob face à Jourdren et manque l'occasion de faire le break alors que son équipe menait 1-0 depuis son but de la 2e minute. Après ça, et grâce à un gardien héraultais auteur de très beaux arrêts, les Montpelliérains ont évité de gamberger en égalisant dans la foulée avant de prendre l'avantage après le repos. Une victoire qui fait remonter le MHSC à la 5e place, à égalité de points avec... l'OM !
Mais avant d'évoquer l'haletant Monaco-Marseille de la soirée, il y avait aussi un match à Chaban à 17h. Les Girondins, sous pression après les remous qui ont émaillé la vie du club ces derniers jours, n'ont pas eu à s'employer outre-mesure face au fantôme de l'OGC Nice. Les Aiglons avaient réussi à battre Lyon en Coupe au courage, mais n'arrivent visiblement pas à reproduire ce genre de performance loin du Ray.
A l'extérieur, l'ambition dans le jeu niçois confine au néant et comme l'équipe d'Eric Roy n'a pas la rigueur défensive pour tenir le 0-0, ça finit inévitablement par craquer à un moment ou un autre. Au classement, le Gym est désormais 17e, avec un seul point d'avance sur Lens, premier relégable. Certes, il manque des joueurs en ce moment. Mais il n'empêche que la pauvreté du jeu niçois est de nature à compromettre ce maintien confortable qui était l'objectif du club en début de saison.
"El Commandante" ne commande plus rien
Et j'en viens donc au "choc" de la soirée et là, je dois dire qu'on s'est régalé. Justesse technique, jeu léché des côtés, avalanche de buts... Bon pour les blogueurs - notamment les expatriés - qui n'ont pas vu le match, je précise tout de suite que je déconne. On a juste eu droit à l'une des plus belles purges de la saison ! Alors à ceux qui me taxent d'être un "anti-OM", pour le coup je n'ai même pas besoin d'en rajouter. En déclarant - en substance - à l'issue du match : "On a été nuls", Mandanda et Deschamps ont tout dit.
Et pourtant, on ne peut pas dire que les Marseillais aient été inquiétés par des Monégasques particulièrement inoffensifs. Mais Gignac à gauche déjà, ça ne marche pas. L'ancien Toulousain n'a ni la technique ni la vitesse requises à ce poste et sa nervosité toujours apparente n'arrange rien. Rémy s'est montré un peu plus à son avantage, par intermittence. Mais il y en a qu'on a perdu, et bien perdu, c'est Lucho.
"El Commandante" ne commande plus rien du tout. Ses stats sur le match sont terribles puisqu'il a perdu plus de 30% de la grosse soixantaine de ballons qu'il a touchés. A sa décharge, le meneur Argentin est aussi tributaire de ce qui se passe autour de lui et il faut bien dire qu'il ne se passe justement pas grand chose. Le milieu de terrain de l'OM manque cruellement de liant, ce qui ne facilite pas non plus la tâche des attaquants.
Encéphalogramme plat
J'en ai parlé à "Duga" et à Rémy pendant le debrief, je pense modestement qu'à l'heure actuelle, la solution pour DD pourrait être de passer du 4-3-3 au 4-4-2. Avec un entrejeu renforcé et deux pointes devant (sachant que Brandao et Gignac sont des attaquants axiaux à la base), ça pourrait permettre de pallier l'absence de Valbuena, quitte à placer un joueur au profil un peu plus défensif (type Abriel) à droite et en laissant Andre Ayew à gauche.
Côté ASM, qui a pourtant recruté à tour de bras pendant ce mercato, on ne constate pas pour le moment de progrès immense dans le jeu. En revanche, l'apport de Mahamadou Diarra est déjà bien visible. L'ancien Lyonnais a montré ce qu'est l'intelligence de jeu avec un déchet minimal et quelques ouvertures bien senties, à l'image de celle pour Coutadeur qui amène la plus belle occasion monégasque. Avec seulement cinq matchs dans les pattes depuis le début de la saison, chapeau.
Pour les Marseillais, les interrogations demeurent. Ca fait un moment qu'on s'attend à ce que Deschamps trouve la bonne formule et fasse décoller l'OM. Les plus optimistes se rassureront en constatant qu'après la 21e journée la saison dernière, les Olympiens comptaient exactement 8 points de retard sur le leader bordelais. Les plus réalistes objecteront à juste titre qu'ils étaient deuxièmes et comptaient 6 points de plus. Et puis, à la même époque l'an dernier, on sentait tout de même que quelque chose pouvait se passer. Là, les semaines passent et l'encéphalogramme reste désespérément plat...
Seul Paris suit........
Il fallait s'en douter. Avec trois des quatre premiers du classement jouant à l'extérieur, il semblait évident qu'il allait se passer quelque chose hier soir et ça n'a pas raté puisque deux d'entre eux ont perdu. Rennes et Lyon ont en effet été battus, respectivement à Sochaux et à Valenciennes, mais avec un scénario radicalement différent lors de ces deux matchs.
On sait que l'attaque sochalienne est capable de faire des étincelles. Et lorsque le sort s'en mêle, l'addition peut s'avérer relativement corsée. En l'occurrence, le Stade Rennais a connu une soirée noire. Vous savez, quand rien ne va. La loi de Murphy, quoi. Ca a commencé avec une égalisation refusée à tort puisque le ballon était rentré malgré le sauvetage de Perquis. Ca a continué avec l'expulsion de Douchez.
Alors certes, elle est méritée. Sauf qu'à ce moment-là, Antonetti avait déjà effectué ses trois changements et que c'est un joueur de champ, Tettey, qui a fini dans les cages. Ajoutez à cela la blessure de Mangane qui a obligé les Bretons à finir à neuf, et vous avez une belle soirée pourrie à oublier au plus vite pour les Rennais. Cela étant, cela n'enlève rien au fait que le niveau de jeu supposé du Stade Rennais n'était pas là hier soir.
Côté sochalien, on notera l'excellente performance de Marvin Martin, auteur d'un but mais surtout de sa 10e passe décisive de la saison. Un score qui prend une ampleur particulière si l'on se souvient que Lucho, meilleur passeur de la saison dernière, avait terminé la saison avec 11 unités. De là à en faire la surprise de la prochaine liste pour France-Brésil, à l'instar d'un Payet à l'automne dernier, il n'y a qu'un pas...
Bonne idée, Claude !
Et Lyon alors ? Eh bien les Lyonnais ont livré une prestation à la hauteur de celle livrée en Coupe de France à Nice : c'est-à-dire pitoyable. Rasséréné par ses résultats depuis octobre, Claude Puel avait jugé bon de laisser Lisandro sur le banc. Bonne idée, Claude ! Surtout vu les relations entre le coach rhodanien et le tempétueux attaquant argentin. Sans lui, l'OL a produit une bouillie de football à Nungesser.
Et pourtant, sans un Penneteau des grands soirs, l'OL aurait pu s'en sortir avec un nul. Ce qui aurait été foncièrement injuste compte tenu du fait que les Lyonnais, de Lloris à Gourcuff en passant par Cissokho, ont été tous plus nuls les uns que les autres. En face, portés par un super Sanchez, les Valenciennois ont fait leur match et prouvé une fois de plus que VA commence à devenir une vraie bête noire pour Lyon à Nungesser.
En fait, les seuls à avoir tiré leur épingle du jeu dans le haut du tableau sont les Parisiens, qui l'ont emporté comme prévu devant Arles-Avignon. Enfin, je dis comme prévu mais si on regarde bien, l'OM a énormément souffert là-bas, Lyon y a concédé le nul et Lille l'a emporté dans les arrêts de jeu. L'histoire n'était donc pas écrite à l'avance mais les Parisiens ont su se rendre la tâche facile en marquant rapidement.
De Melo perce le coffre-fort
Sans Chantome, sans Clément ni Hoarau et avec un Makélélé rapidement sorti sur blessure, Paris a fait ce qu'il fallait et a surtout retrouvé Mevlut Erding ! Le Turc est donc toujours un buteur et il a semblé plus à l'aise et plus libéré que lorsqu'il évolue avec Hoarau. Pas de chance pour un duo qu'on annonçait complémentaire... Quant à Giuly, seul milieu offensif droit depuis le départ de Sessegnon à Sunderland, il a assuré 80 minutes sans broncher. Pour la suite, on verra...
A tout seigneur tout honneur, je termine ce papier avec le leader lillois, qui savait vu les les résultats de 19h qu'il y avait un bon coup à jouer mais qui a eu toutes les peines du Monde à se débarrasser de son voisin lensois sur une pelouse qui, après avoir été extrêmement grasse il y a quelques temps, était quasiment gelée hier soir. Le problème - et on s'y attendait - c'est que les Sang et Or n'avaient que leur courage à opposer au talent lillois. Et les hommes de Rudi Garcia avaient beau ne pas être dans un grand soir, ils ont fini par percer le coffre-fort made in Bölöni. Et sur un joli but, en plus.
De Melo joue peu, c'est un fait. Le Brésilien est souvent blessé et ne peut donc pas prétendre à une place de titulaire sur plusieurs matchs consécutifs. Mais son ratio buts/temps de jeu est impressionnant et son extérieur du pied hier soir est juste magnifique. Voilà typiquement trois points qui ne resteront pas dans les mémoires mais qui font grandement avancer le schmilblick lillois. Parce qu'en fonction du résultat de Marseille à Louis II ce soir, face à une formation monégasque qui a effectué un gros mercato, le LOSC peut se retrouver avec un confortable matelas d'avance sur ses poursuivants. Sauf Paris, toujours à 4 points...
Pierrot.
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