lundi 31 janvier 2011

Iran : "L'espion du Mossad" passé à table n'est autre que Majid, le "Terminator" des Gardiens de la Révolution

Iran : "L'espion du Mossad" passé à table n'est autre que Majid, le "Terminator" des Gardiens de la Révolution 





DEBKAfile Reportage Exclusif January 17, 2011


Adapté par : Marc Brzustowski
Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Majid, surnommé le "terminator" et champion de kick boxing.
Les sources iraniennes de Debkafile révèlent que le jeune homme iranien qui a “avoué”, à la TV iranienne, mardi dernier 11 janvier, qu’il avait agi pour le compte du Mossad israélien dans le meurtre de l’expert nucléaire Massoud Ali-Mohammadi, n'est autre, dans la vie réelle, qu'un membre de la réserve secrète des escadrons de la mort des Gardiens de la Révolution iranienne, composée de sportifs musclés utilisés pour faire disparaître les opposants au Régime et briser les manifestations de l'opposition. Les sources iraniennes deDebkafile ont découvert qui était le véritable Majid Jamali Fashi – un champion de kick boxing, assimilé à un « Terminator » professionnel, ardent fanatique du Président Mahmoud Ahmadinedjad. En tant que sportif de haut niveau, son visage est devenu familier, pour le peuple en Iran, par le biais des médias et d’Internet. Jusqu’à la fin de 2009, il représentait son pays dans les compétitions internationales de kick-boxing.
 
Le Ministre iranien des renseignements, Heidar Moslehi a, peut-être, pris conscience que de l’exhiber à la télé nationale iranienne comme "espion israélien" donnerait corps à sa vantardise affichée selon laquelle ce seraient les agents iraniens qui auraient infiltré les réseaux du Mossad [et non l'inverse]. Il a répandu ces supputations à travers tout le pays, en espérant qu’elles feraient à elles seules plus de dégât que la rumeur qui court, à propos d’une affaire de virus informatique.
 
Si Majid avait réellement été recruté par le Mossad, cela aurait alors constitué un exploit au crédit de l'agence d’espionnage israélienne, et non pour Téhéran. Cela révélerait, au contraire, face à l’auditoire des téléspectateurs iraniens au grand complet, que les tentacules du Mossad, non seulement, avaient atteint et paralysé le programme nucléaire iranien, mais également les rangs de l’élite clandestine des Gardiens de la Révolution, le CGRI. Aussi, y aurait-il vraiment une raison quelconque de s’en vanter ?
 
La véritable personnalité de Majid Jamali Fash est ainsi dévoilée par nos sources en Iran : il est né à Téhéran en 1978 et, après avoir achevé son service militaire au sein du CGRI, il s’est consacré au kick-boxing, tout en continuant à faire partie des réservistes de la Garde révolutionnaire. Lui-même et des centaines de sportifs et champions accomplis appartiennent à une unité qui est fréquemment rappelée pour réaliser des missions sous couverture, consistant à liquider des ennemis du régime ou briser les crânes, bras et jambes d’opposants à ce régime.
 
Au cours de l’été 2009, ce jeune sportif a été employé durant la répression brutale des manifestations de masse dans les rues, qui contestaient les fraudes massives durant les élections, offrant son second mandat à Ahmadinedjad.
 
La pratique courante de Téhéran, consistant à employer les talents de sportifs nationaux comme « coupeurs de tête » dans le « contrôle des masses » a déjà provoqué les foudres d’indignation et de colère, de la part des Fédérations internationales de Taekwondo, de Judo, de Karaté, de Kung-Fu et de bien d’autres arts martiaux.
 
 Du fait de sa notoriété, le grand public en Iran a très difficilement avalé la couleuvre selon laquelle Jamali-Fashi aurait pu être un agent du Mossad.
 
Beaucoup se sont faits à l’idée que ses aveux filmés étaient truqués et commandités par le renseignement iranien. A l'inverse, les cercles dans l’opposition continuent bien de croire à son rôle dans l’assassinat du Prof. Mohammadi, non pas lors d'une mission réalisée pour le compte du Mossad, mais bien au service de ses seigneurs et maîtres au sein du CGRI, justement parce que le Professeur soutenait la cause de l’opposition.
 
 
Dans la seconde moitié de 2009, ce scientifique nucléaire iranien a assisté à des réunions publiques organisées par les dirigeants de l’opposition et signé des pétitions contre le Régime.
 
 
Son exécution a été décidée parce que le professeur Mohammadi était perçu comme un traître à la classe dominante des universitaires et de l’intelligentsia, de la corporation des sciences dans le domaine nucléaire, dont la loyauté au régime compte lourdement. Ils ne pouvaient pas se permettre de le laisser ainsi passer de l’autre côté et ainsi être identifié comme étant dans le camp de l’opposition.
 
L’unité secrète des Gardiens spécialisée pour ces missions a alors été mandatée pour le liquider. On a donc enrôlé le jeune kick-boxer Majid.
 
Alors, pourquoi le Ministre des renseignements a t-il éprouvé le besoin de lever un coin du voile sur son rôle dans cet épisode?
Comme d’habitude, les motivations des décideurs de la République islamique demeurent confuses et énigmatiques.
 
La rumeur qui circule à Téhéran dit que le Ministère des renseignements devra aller jusqu’au bout de sa mise en scène et lui donner une conclusion logique par l’annonce de l’exécution de Majid en tant qu’“espion israélien”. On lui donnera alors une nouvelle identité et son visage sera remodelé par la chirurgie esthétique, de façon à ce qu’il disparaisse de l’attention publique.
 
Mais la seconde théorie qui circule est bien plus élaborée : Majid semble mûr pour servir d’atout dans la vague de luttes internes pour le pouvoir qui se joue entre le Ministère des Renseignements et le haut-commandement des Gardiens de la Révolution depuis plusieurs mois. Ce dernier aurait décidé d’utiliser le kick-boxeur comme bouc-émissaire dans le cadre de l’assassinat du Prof. Mohammadi, en annonçant qu’il avait commis ce meurtre sur l’ordre d’une unité dissidente des Gardiens de la Révolution, sans en avoir reçu l’instruction formelle de la part des étages supérieurs de la hiérarchie.
 
L’avenir de Majid est, par conséquent, des plus incertains.
 
Après avoir avoué que la mort du scientifique avait provoqué des dommages extrêmes au programme nucléaire iranien, Moslehi devait trouver quelqu’un à punir pour cela. Le Guide Suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, sera, sans aucun doute, appelé à arbitrer la controverse qui agite la communauté du renseignement dans le pays – dont dépend le sort de Majid, le champion-Terminator. Sa mise en scène en tant qu’agent du Mossad pourrait bien être son dernier spectacle. 

Enquête exclusive : Décodage des mystères de l’assassinat du Physicien iranien Massoud Alimohammadi

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