par Josiane Coeijmans
1)tu m' envoles..
Le chant du coq annonce une trêve à nos étreintes
Le lever du soleil t’éloigne de moi pour quelques heures de dur labeur
Mes pensées t’accompagnent, comme si l’empreinte de tes mains avait laisser sur mon corp la marque de ma mémoire.
Petit à petit mes nuits écrivent dans mon cœurs des pleurs de bonheur
Petit à petit, mes jours se languissent de toi et devant mon miroir, il ne reste que moi.
Moi tel une reine perdue dans son palais.
Reine d’un jour éphémère ou reine toujours au grand jour avec seul cocon ton cœur et pour seule fenêtre tes yeux.
Un exil pour une île où un seul verbe se conjugue à l’unisson
Aimer !
2)Parfum d'une forêt solitaire
J’avance dans cette forêt suivant le chemin emprunté par tant d’autres pas autrefois
Je respire les parfums d’arbres, d’herbes, et de fleurs
Et pourtant nul n’a d‘égale à ton parfum, toi l’homme que j’aime
Tes cheveux valent ses sentiers mille fois
Ton visage vaut ses jolis parterres fleuris
Ta prestance vaut celui du chêne droit et fort
Je continue ma promenade…
Je rencontre un petit chemin, je le suie et je découvre un petit endroit intime
Ou il y à un banc, je m’assois et contemple la vue
A se moment ! Je n’ai pour seul regret, ton absence
Je dédie se moment à notre amour et l’écrit sur se banc vierge
Nous voilà existant l’espace d’un moment sur se banc que le temps effacera inévitablement
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