jeudi 2 septembre 2010

Des familles plongées dans la douleur...''Les terroristes ne triompheront pas'

Des familles plongées dans la douleur...''Les terroristes ne triompheront pas'







1)Des familles plongées dans la douleur...''


"Vous allez me manquer, maman et papa", déclare entre deux sanglots Ariel Imass, 16 ans, devant les dépouilles de ses parents tués dans une attaque palestinienne près de leur domicile situé à Beit Haggai en Judée Samarie.


Yitzhak, 47 ans, et son épouse Taliya Imass, 45 ans, qui était enceinte, laissent six orphelins, dont un bébé de 18 mois.


Deux autres habitants de la petite implantation, Kokhava Even Haïm, 37 ans et Avishaï Shindler, 24 ans, ont également trouvé la mort dans l'attaque mardi soir revendiquée par la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas.


Des milliers de personnes, en majorité des habitants des localités voisines de la région de Hébron, se sont pressées mercredi devant la synagogue de Beit Haggai pour rendre hommage aux victimes avant leur enterrement.


Le mari de Kokhava, un secouriste bénévole, a été l'un des premiers à arriver sur les lieux de l'attentat pour y découvrir le corps sans vie de son épouse.


Face au linceul blanc, Momi Even Haïm s'adresse à elle en évoquant leur fille unique "qui grandira sans pouvoir dire maman".


L'implantation de Beit Haggai, qui compte moins de 500 personnes, a perdu depuis dix ans sept de ses habitants, y compris les morts de mardi.


"Pour l'ennemi, il n'y a aucune différence entre Beit Haggai et le reste d'Israël, mais vous saurez poursuivre les buts du sionisme en construisant de nouveaux quartiers et de nouvelles maisons", a dit Reouven Rivlin, le président de la Knesset (Parlement), en s'adressant à la foule.


Principale autorité spirituelle des habitants de la région, le rabbin Dov Lior a fustigé les pourparlers avec l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas qui doivent reprendre jeudi à Washington.


"C'est une grave erreur de croire qu'on peut faire la paix avec des terroristes, il n'y a aucune raison de parler avec eux", a-t-il martelé.


Pour Assaf Fried, un ami de Yitzhak Imass, l'une des victimes, "le Hamas et le Fatah (de Mahmoud Abbas), c'est la même chose, ils veulent nous chasser de notre terre, pourquoi négocier avec eux ?"


La foule ne retient plus son émotion quand les familles récitent ensemble le "kaddish", la prière des morts, avant que les cortèges funéraires ne s'ébranlent en direction des cimetières.


"Regardez ces enfants, sept orphelins, quelle catastrophe !" s'exclame une jeune femme, le visage baigné de larmes.


Sur la route de Beit Haggai à Jérusalem, ou doit être inhumé le couple Imass, le cortège se recueille un instant sur le lieux de l'attaque.


Des centaines de soldats et policiers sont présents tout le long de la route ainsi que les élèves des écoles de la région venus pour un adieu en brandissant des drapeaux israéliens.


Le Conseil de Yesha, le Conseil des implantations juives en Judée-Samarie, a appelé à "construire dans toute la Judée-Samarie" dès mercredi soir pour mettre fin au gel de la construction décrété par le gouvernement Netanyahou et qui arrive à échéance le 26 septembre.


"Cet attentat prouve qu'en dépit des efforts israéliens, les Palestiniens n'ont aucune intention de créer un Etat pacifique mais ne cherchent qu'à détruire l'Etat d'Israël", a dénoncé Naftali Bennett, le directeur général de Yesha.


G.I.N avec agences


2)''Les terroristes ne triompheront pas'


Suite aux attentats qui ont provoqué, ce mardi, la mort de quatre civils israéliens aux environs de la ville de Hébron, les autorités israéliennes ainsi que la communauté internationale multiplient les déclarations condamnant cet acte terroriste.


Le président de l’Etat hébreu, Shimon Pérès, a en effet déclaré ce mercredi matin qu’Israël ne "devait pas négocier avec des terroristes" sans pour autant remettre en cause les discussions de paix qui s’ouvrent demain à Washington : "Nous devons mener les discussions avec ceux qui dénoncent la terreur et qui souhaitent la paix".


Une opinion que partage le ministre de la Défense Ehoud Barak pour qui cet attentat n’est "qu’une tentative de sabotage du processus diplomatique" qui rend plus difficile le "succès des discussions ouvertes à Washington", avant d’assurer que "l’armée et les forces de sécurité feront tout leur possible pour arrêter les meurtriers". Il a par ailleurs qualifié l’attentat de "grave et douloureux" et a averti le Premier ministre qui était alors à bord de son vol pour Washington.


Benjamin Netanyahou a adressé aux forces de sécurité israéliennes sa volonté de "poursuivre" les auteurs de l’attaque "sans aucune modération diplomatique". "Nous ne laisserons pas le sang des citoyens israéliens se répandre impunément. Nous trouverons les meurtriers et nous les punirons" a-t-il ajouté. Le Premier ministre a par ailleurs prévenu ses hôtes américains que l’incident n’adoucirait pas sa position sur les négociations : "Nous ne laisserons pas la terreur décider de l’endroit où vivent les israéliens, ni de la configuration de nos frontières finales".


Le leader de l’opposition Tzipi Livni (Kadima) a émis de semblables commentaires, déclarant qu’on ne pouvait pas "laisser les attaques terroristes interférer avec les négociations de paix". T. Livni a également souligné le fait que cette attaque témoignait d’un manque d’humanité et d’une volonté de faire échouer les négociations, avant de rappeler que "l’intérêt israélien est de parvenir à un accord". Pour elle, la seule motivation de ces terroristes est d’empêcher le processus de paix. "Je pense qu’il y a une chance pour que la paix voit le jour. Mais il n’y a aucune chance de paix avec ceux qui n’acceptent pas l’existence de l’Etat d’Israël et qui tentent de nuire aux citoyens israéliens".


Reuven Rivlin, président de la Knesset a quant à lui affirmé que "l’ennemi ne supporte pas de voir les réussites d’Israël ; il ne supporte pas de voir des enfants jouer dans nos rues. Aux yeux de l’ennemi il n’y a pas de 'ligne verte' (cf. les frontières d’avant 1967). Il n’y a pas de différence entre l’occupation de 1976 et 1948". Il s’est ensuite adressé aux habitants de la région en annonçant que les israéliens "prendront part à la construction du pays. Ceci est une réponse sioniste. Un autre voisinage, une autre construction, une autre vie, une autre sainteté".


Du côté des députés, Uri Ariel (Union nationale), a émis la volonté d’arrêter les discussions tant que la sécurité ne serait pas assurée pour les citoyens israéliens : "Netanyahou doit geler les négociations et se concentrer sur les garanties de paix pour les civils israéliens".


Le ministre de l’Education Gideon Saar s’est lui aussi exprimé sur les attentats en affirmant qu’un tel accident était choquant mais qu’il ne devait pas mettre fin à la diplomatie : "Il est très regrettable de voir comment, face au contexte des discussions diplomatiques en faveur de la paix, la réponse quasi automatique des palestiniens se traduit par une attaque terroriste sur des citoyens".


C’est également ce qu’a affirmé Tzviki Bar Hai, le président du conseil régional de Kiryat Arba : "A chaque fois que nous commençons à discuter, ils répondent par la guerre". Le Yesha, le Conseil des implantations juives en Judée-Samarie à réagit en demandant la reprise immédiate des constructions sans même attendre la fin du gel prévu pour le 26 septembre prochain.


Le président de Yesha, Danny Dayan, a notamment demandé à Benjamin Netanyahou de rentrer en Israël et d’abandonner les négociations directes. Il a par ailleurs accusé l’Autorité palestinienne d’être un responsable moral de l’attaque.
Il est vrai que ces attentats mettent l’Autorité palestinienne dans une position délicate.


Embarrassé, le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a condamné ces actes en disant qu’ils allaient à l’encontre des "intérêts palestiniens". Il a également assuré que des mesures seraient prises pour empêcher de prochaines attaques.


Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne rejoint le Premier ministre en réaffirmant que ses "principes rejetaient toutes attaques terroristes à l’encontre de civils, qu’ils soient israéliens ou palestiniens". Il a aussi ajouté que nul ne pouvait qualifier cet acte de "résistance". Il répondait ainsi au Hamas, qui revendique les attentats, et considère qu’il s’agit d’une "réaction normale aux crimes de l’occupation".


Enfin, Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l’OLP, parle d’un "schéma récurrent à chaque fois qu’il y a une avancée dans le processus de paix".


La communauté internationale n’a pas attendu pour condamner les attentas de Hébron. Chacun s’accorde à dénoncer ces actes de violences extrêmes mais insiste également sur la nécessité de poursuivre les négociations. "Ce genre de brutalité sauvage n’a pas sa place dans aucun pays et sous aucune circonstance" a déclaré la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton.


Son porte-parole, PJ Crowley, a par ailleurs ajouté "qu’une fenêtre d’opportunité" s’ouvrait et que "les deux parties devaient en profiter pour faire preuve de créativité. Du côté de l’Union européenne, Catherine Ashton appelle Israël et l’Autorité palestinienne "à faire preuve de modération malgré un contexte troublé".


Si les acteurs de la scène internationale parlent d’une même voix en condamnant les attentats de Hébron, il est cependant à noter que les pays arabes, et en leur sein, les pays neutres (l’Egypte et la Jordanie) n’ont émis de commentaires sur les attaques terroristes de mardi soir.


G.I.N avec Agences
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