lundi 26 juillet 2010

Elinor Jozef, la première combattante arabe de l’armée israélienne

Elinor Jozef, la première combattante arabe de l’armée israélienne




«Regardez le béret», dit Elinor Jozef, souriant d’une oreille à l’autre, exhibant le béret vert clair qu’elle a obtenu après avoir terminé son entraînement de combat dans l’unité Karakal. Son enthousiasme est accompagné d’un nouveau précédent historique, puisque Elinor est la première soldate arabe de combat dans l’histoire de Tsahal.


Elinor Jozef est né et a grandi dans un quartier de Haïfa, mais n’a fréquenté que des écoles arabes. Malgré le fait qu’elle a toujours portée le collier de son père qui était un para de Tsahal, elle n’avait jamais imaginé un jour devenir elle-même soldate. «Je voulais aller à l’étranger pour étudier la médecine et ne plus revenir ici”, dit-elle. Pour son père, il était clair qu’elle devait s’enrôler dans l’armée israélienne, comme la plupart des citoyens d’Israël. C’était quelque chose qui m’inquiètait beaucoup. «J’avais peur de perdre mes amis parce qu’ils s’opposaient à ca. Ils m’ont dit qu’ils ne me parleraient plus. Que je serais seule. “


Malgré leur opposition, elle a décidé d’avancer et de s’engager. Elle a expliqué son motif: “j’ai décidé d’aller voir par moi-même et de savoir qui était mes vrais amis. J’ai décidé de faire quelque chose dans la vie que je n’ai jamais fait auparavant. Et surtout, j’ai compris que rien n’était plus important que de défendre ma famille, mes amis et mon pays. Voilà ce que je devais faire. Quand tu fais quelque chose avec le coeur, tu comprends vite l’importance des choses…”


Caporal Elinor Jozef
“Tout au long de entraînements préliminaires, j’ai donné le meilleur de moi-même. Je ne pouvais pas décevoir es proches et j’ai vraiment eu la motivation de devenir une soldate exemplaire. Je pense avoir réussi pour l’instant.”


Après sa formation de base, Elinor a pris des cours d’infirmière. Puis est devenu médecin de l’armée. Après quoi elle est a été transférée à la police militaire de Qalqilya. Puis mutée à un poste frontière. “ce n’était pas facile. Mais dans les moments durs il faut se rappeler de l’histoire. Il y a quelques années une roquette du Hezbollah est tombé à 100 mètres de chez moi. En plein quartier arabe de Haïfa. L’armée israélienne ne signifie pas “tuer des arabes”. D’ailleurs, les arabes aussi tuent les arabes. Au poste frontière, je traitait tout le monde de la même manière parce que nous sommes tous des êtres humains. Je pense que ma présence à changé la perception de beaucoup. Les palestiniens croient qu’ils sont maltraités car les douaniers sont juifs mais tout le monde traite les palestiniens pareil. Même moi, en tant qu’arabe. Et c’est toujours plein de respect…”


En dépit de ce poste qualifié, Elinor veut faire plus. Elle veut faire mieux. Après de nombreuses discussions avec un colonel de la Région Nord, Elinor tente l’entrée dans l’unité d’élite Karakal. Quand j’ai dit à mon commandant que j’ai été acceptée, il m’a tourné le dos et est parti. Il voulait que je reste avec lui.”


Elinor retourne dans une nouvelle base et subit de nouveaux entraînements. Son béret change de couleur et ses bottes de combat passe du noir au rouge (unité d’élite). Dans le cadre de son service militaire, sa formation de combat mais l’accent sur l’identité juive du pays. Elle explique: “Je sais que je fais partie de l’armée de l’Etat juif et, par conséquent lorsque nous parlons de cela, j’écoute et j’apprend. que je l’écoute et apprendre. Je m’y suis habituée et je le respecte, mais j’ai ma propre identité, qui est différente et tout le monde respecte aussi cela en Israël”.


Après avoir terminé sa formation, elle affirme ne pas regretter ses choix. «Je me demandais parfois ce qui serait arrivé si j’avais étudié à l’étranger, comme prévu, mais je comprends que je n’aurais jamais pu obtenir une telle expérience. Je ne serait pas devenue aussi responsable que maintenant.Je pense que dans l’armée, j’ai beaucoup mûri. QUand aux autres, Bien que tout le monde ait été surpris au début, j’ai toujours été respecté, pas seulement moi mais aussi mes habitudes et ma religion. Personne ne m’a jamais dérangé. Je ressens beaucoup de sérénité et de soutien. Quelqu’un a même ouvert un groupe autour de moi sur Facebook. Mes parents sont très fiers de moi, peut-être un peu trop. ”


Elinor n’a pas seulement créé un changement au sein de l’armée, mais aussi parmi ses amis. «J’ai été surpris de découvrir que même ceux qui ont refusé de me parler, ont finalement accepté mon choix. Je sais que certains parents de jeunes hommes ne sont pas aussi enthousiastes lorsqu’ils sortent avec moi à cause de mon service militaire, probablement en raison du fait que je suis un soldate de combat. Mais c’est ainsi. C’est la vie israélienne!”


“À la fin, Israël sera toujours ma maison», dit-elle avant d’exprimer sa pensée que, malgré les conflits et les difficultés, l’espoir pour la paix existe toujours.


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