jeudi 29 avril 2010

LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NA'HMAN (30/04/2010)


LA PARACHA DE LA SEMAINE AVEC RABBI NA'HMAN


LAG BAOMER : LE FEU DU TSADIK
D’où vient cet engouement qui pousse des centaines de milliers de personnes à célébrer la hilloula de Rabbi Chimon bar Yo’haï ?
Une hilloula correspond à une date de décès, est-ce si joyeux que cela ? Nos sages ont même enseigné que la perte d’un juste est plus grave que la destruction du temple. C’est la raison pour laquelle nous venons de manifester des signes extérieurs de deuil pendant les 32 premiers jours du ‘omer, à cause de l’épidémie qui a décimé les 24000 élèves de Rabbi ‘Akiva.
Mais quand Rabbi Chimon meurt c’est la fête !
Pour comprendre cette différence, il faut savoir que les 24000 élèves de Rabbi ‘Akiva étaient des érudits d’une envergure exceptionnelle. Néanmoins leurs enseignements ont disparu avec eux et leur empreinte sur notre histoire se manifeste par le deuil. Lorsque la Torah est source de tristesse elle ne donne pas de fruit parce qu’elle est déconnectée de sa source vive. Mais lorsque la Torah atteint les plus hauts sommets alors elle redescend sur terre et nous accompagne jusqu’en Erets Israël, elle nous fait reconstruire le temple et prépare un nouveau monde, un monde où il n’y aura plus que de la joie.


Rabbi Na’hman enseigne :
« La joie est le monde de la liberté, c’est l’aspect du verset "vous sortirez d’exil dans la joie" (Isaïe 55), car la joie fait de nous des personnes libres et nous fait sortir de l’exil. Ainsi lorsqu’on la relie au cerveau, lui et notre connaissance sont libérés et sortent de leur exil. Alors on peut utiliser son intelligence au gré de sa volonté et atteindre la sérénité » (Likoutey Moharan II, 10).
Il existe une fausse joie, aspect de l’esclavage, qui consiste à n’être heureux que lorsque la conjoncture nous sourit ou que la fête bat son plein. Néanmoins elle est rapidement remplacée par la tristesse lorsque la situation nous est moins favorable. Puisque cette joie dépend de la conjoncture, elle fait de moi l’esclave de la conjoncture.
En sens inverse la véritable joie, aspect de la liberté, n’est dépendante de rien, elle nous accompagne à chaque instant de notre vie et nous permet de surmonter les moments difficiles sans tomber dans l’angoisse, le stress et l’irritabilité qui caractérisent notre génération.
Mais comment apprendre à construire la véritable joie ?
Les enseignements des tsadikim authentiques ont pour point commun d’accompagner le juif dans toutes les épreuves de sa vie et de lui permettre de tout transformer en joie, la joie de dévoiler D-ieu et Sa bonté infinie en chaque occasion. Même lorsqu’ils partent de ce monde leur message est vivant et leur présence reste palpable à travers leurs enseignements et la visite de leurs sépultures. Le jour de la Hilloula de Rabbi Chimon bar Yo’haï, plus de 300 000 personnes se réunissent sur sa sépulture et font des feux de joie. Et même si les yeux ne voient pas, l’âme, elle, voit.
Elle voit l’espoir et le bout du tunnel, la délivrance et le dévoilement de D-ieu.
En revanche l’exil consiste à créer un écran qui empêche la lumière divine de passer, cet écran s’appelle tristesse. Une tristesse qui provient du fait que les êtres humains ne soient pas conscients de leur véritable importance, ils ferment sans le savoir la porte à D-ieu en pensant que le Créateur ne désire pas vraiment d’eux. Ils ne savent pas non plus que cette tristesse provient des tourments de l’âme emportée dans des endroits où la joie n’est qu’illusoire.
Les noms Rabbi Chimon Bar Yo’haï et Rabbi Na’hman bar Sim’ha ont exactement la même valeur numérique. De la même manière que la tombe de Rabbi Chimon est visitée toute l’année, celle de Rabénou l’est aussi. La joie présente en ces deux endroits n’est pas de ce monde. Car ces deux justes sont liés, ils font partie de la lignée des tsadikim de la génération, c'est-à-dire des justes qui ont des remèdes et des messages actuels qui correspondent aux besoins spirituels de la génération à laquelle ils appartiennent.
N’avons-nous pas assez souffert ? L’angoisse et le stress ne nous ont-ils pas assez gâché la vie ? Cette vie qui nous a été donnée afin qu’on soit heureux, cette vie peut changer grâce à l’attachement aux tsadikim de la génération, ceux qui apportent des remèdes et conseils appropriés aux nouveaux problèmes de la génération. Leur flamme brulera jusqu’à la venue du Mashia’h.
La Torah de la délivrance finale commença à être dévoilé par Rabbi Chimon bar Yo’haï, c’est la raison pour laquelle une si grande importance est donnée à ce jour saint.



BRESLEV D'ISRAEL VENU EN FRANCE POUR HAFATSA
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