samedi 21 juillet 2018

Antisémitisme musulman en Tunisie : un Barbecue dans un cimetière juif de Sousse....


Le cimetière juif de Sousse (Tunisie un pays de tolérance ) a été profané ce mardi, 17 juillet 2018, par des musulmans antisémites qui ont organisé  un méchoui sur des tombes juives à visage découvert. La Tunisie est devenue l’un des foyers les plus actifs du monde musulman pour la diffusion de l’antisémitisme. Cette haine des juifs n’épargne pas les morts et les cimetières.
Ces actes porteurs de haine dans la 3e ville de Tunisie renforcent la déception  de la petite  communauté juive tunisienne, qui ne peut pas compter sur les autorités locales pour poursuivre en justice les profanateurs. Ce genre  d’agissements est accepté par les autorités  locales qui veulent récupérer le terrain utilisant de surcroît ces profanateurs.
La ville de Sousse, dirigé par le nouveau  maire Tawfik Aribi,  cherche à  récupérer  les biens  des quelques familles juives qui ne sont pas encore parties. En 1946, la communauté juive de la ville de Sousse comptait 3.530 personnes. En 2017 il ne reste que 31 personnes.
Les Juifs de Sousse en particulier, qui se sont réveillés mardi en découvrant cette horrible profanation  de leur cimetière, portent encore l’amer souvenir des conditions de vie humiliantes en terre d’islam, marqué par la soumission et la précarité.
La communauté juive de Sousse, 1500 personnes en 1857, était soumise au statut de la Dhimma. Des membres de la communauté ont été contraints de porter l’étoile jaune de novembre 1942 à avril 1943.
De toutes ses nombreuses synagogues, il n’en reste qu’une seule : la synagogue “Keter Torah”, fondée par le rabbin Youssef Guez Zal (1860-1934), natif de la ville, grand rabbin de Sousse (1906-1928) et qui devint, sous le protectorat français, le premier grand rabbin autochtone de la Tunisie (1928-1934). Cette Synagogue a été déjà souillée en mars 2011 d’inscriptions antisémites à la gloire de la « religion de paix » de Mohammed.
En Tunisie, dont le gouvernement a été renversé par un coup d’État en janvier 2011, l’antisémitisme est utilisé par les  milieux pro-palestiniens comme levier pour diaboliser Israël et les juifs.
Le 23 janvier 2013, le fils d’un des Juifs tunisiens de Sousse a été inhumé au cimetière. Le lendemain sa tombe a été profanée, le ciment en a été arraché, acte gratuit et offensant. Plus de 68 tombes juives ont été retrouvées profanées.
Les autorités tunisiennes relativisent toujours les crimes commis contre juifs et la résurgence de l’antisémitisme en général. Les autorités qui tolèrent que des activistes antisémites  manifestent contre Israël en piétinant les drapeaux israéliens, tolèrent aussi les actes antisémites.
Le 9 janvier 2018 des attaques avec des engins incendiaires ont ciblés des lieux de culte juifs à Djerba. La justice tunisienne a relâché rapidement les auteurs de l’attaque contre la Synagogue du Rabbin Abraham et du Rabbin Beitsalel dans un climat de soutien aveugle aux Palestiniens.
En décembre 2017, des militants pro-palestiniens avaient appelé à incendier la Ghriba après la décision américaine concernant Jérusalem.
L’Association Hadrumète regroupant les juifs, originaires de Sousse, a œuvré de 2008 à 2011, grâce à des dons, pour lutter contre les déprédations incessantes sur les tombes du cimetière de Sousse, en faisant reconstruire le mur d’enceinte avec pose de bris de verre, changement des serrures du portail, visites quotidiennes par les responsables de la communauté qui ne sont plus qu’une trentaine de personnes.
Le cimetière juif de Sousse, situé sur une colline à l’entrée de la ville, fait partie intégrante du patrimoine commun des Tunisiens car les stèles remontent au XIX eme siècle.
Des  antisémites  tunisiens à visage découvert organisent un méchoui sur des tombes juives. Ils savent d’avance que ils ne risquent rien. Quel avenir pour les  juifs encore vivants dans des pays pareils ?
Par contre la ville de Sousse entretien très bien les cimetières musulmans, comme ci-dessous, le cimetière de Hay Laaouina . Constatez la différence. Dénoncez cette discrimination contre les juifs.

A Netanya des familles de Sousse comptent rapatrier les ossements en Israel..
A Netanya bon nombre de familles originaires de Sousse comptent aujourd’hui contacter  la Commission de Gestion du Culte Israélite de Tunis pour envisager le transfert des ossements en Israel. Les exhumations la religion juive les tolère sous certaines conditions. L’interdiction d’exhumer les corps n’est valable selon la tradition juive qu’en cas de transfert vers la Terre sainte.
En 2009, les ossements du Rav Shaoul Hacohen z’l, décédé il y a deux cents ans à Tunis, ont été transportés en Israël où ils ont été enterrés dans la localité d’Eitan, au sud de Kiriat Gat. Les démarches pour rapatrier leurs dépouilles ont été longues et difficiles selon les israéliens.
Les familles juives de Sousse avaient pourtant très largement façonné cette ville et modernisé ses quartiers du centre ville par exemple. Parmi ces familles les Ghouila et Houri et plus particulièrement Ichoua, banquier et mécène qui a créé des écoles, un jardin zoologique face à la corniche, financé des pans entiers de l’économie locale.
Ichoua, Ghouila, Houri et même les familles Boujenah, Boutboul ou Sberro, sont tous des créateurs des principales oeuvres caritatives de Sousse. La Goutte de lait, l’association des aveugles ou l’oeuvre de secours aux enfants ont laissé à Sousse des souvenirs encore très présents de la générosité juive. Notamment au travers de maisons acquises pour les aveugles, les orphelins ou les mendiants.
Netanya qui est aujourd’hui une quasi réplique de Sousse dispose d’une large corniche desservie par des places et des boulevards. Des salons de thé et des cafés en nombre ou l’on entend parler Tunisien. Des restaurants ou l’on sert une cuisine très proche de celles des restaurants populaires de Sousse.
Et lorsque  on visite Israël il est facile de rencontrer des  jeunes et moins jeunes Soussiens et mêmes des anciens élèves et professeurs au lycée de garçons de Sousse qui ont tous cette nostalgie de cette ville balnéaire surnommée       « la perle du sahel ».
Les Soussiens de la  vieille ville, les bijoutiers et les marchands de cuirs notamment ont tous des souvenirs très vivaces de leurs copains juifs  d’école du lycée de garçons ou de l’école des sœurs.
Hélas aujourd’hui les ONG et les militants pro-palestiniens ont transformé la ville pour la diffusion de l’antisémitisme. Pourtant on se souvient des années de guerre ou les juifs très menacés entre novembre 1942 et avril 1943 furent très souvent protégés par des familles de les zones de Kala Kbira ou de Hergla pour ne pas finir dans les convois de la gestapo.

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