SANTE Alors que les prévisions météo ne sont pas bonnes pour cet été, « 20 Minutes » vous aide à emmagasiner de la luminosité et de la vitamine D…
Le moral dans les chaussettes et le taux de vitamine D encore plus bas. Le printemps morose que l’on vient de subir a des conséquences directes sur nos organismes. Et, en dépit d’une vague de chaleur annoncée pour mercredi, l’été ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices…
Avec l’aide du naturopathe Didier Le Bail*, 20 Minutes vous livre quelques conseils pour pallier le manque de luminosité ambiant et recharger les batteries…
Les conséquences
A nos latitudes, seule la période entre mi-avril et mi-octobre nous permet d’emmagasiner du soleil. Autant dire que pour cette année, c’est mal engagé. Conséquence : selon l’Institut de veille sanitaire, 80 % des Français présentent donc un déficit de vitamine D. « Cette vitamine permet de fixer le calcium sur les os, indique Didier Le Bail. Surtout, les personnes carencées peuvent avoir des soucis d’immunité. Les enfants qui naissent avec un déficit sont notamment plus exposés au risque d’infection, comme la bronchiolite par exemple. »
L’alimentation
Elle peut aider mais ne suffira pas. « L’alimentation peut couvrir 5 à 10 % de nos besoins en vitamine D, indique le spécialiste. Pour en trouver, il faut consommer des poissons dits gras (saumon, hareng, truite.) Mais la nourriture ne peut pas combler le déficit, à elle seule. » Certaines personnes carencées peuvent consulter leur médecin pour obtenir des compléments alimentaires en vitamine D. « Ceux en gouttes sous forme huileuse sont les plus efficaces », indique le naturopathe. Un test sanguin au début de l’automne peut vous permettre de savoir à quel niveau de vitamine D vous vous situez.
L’exposition
« Un peu, souvent, sans tomber dans le rouge », résume le spécialiste. Tout en veillant à sa peau et au risque de coup de soleil, une exposition au soleil de 15 minutes par jour, entre 11 et 16h permet de faire le stock de vitamines et de moral. Evidemment, le soleil peut vite se transformer en ennemi. « Il faut responsabiliser les gens », martèle Didier Le Bail. Faire la crêpe des heures durant sur la plage sans crème, c’est non. Déguster son sandwich au soleil sur un banc plutôt que dans une salle de réunion, c’est oui. Encore faut-il qu’il y ait du soleil, on vous l’accorde…
* Et si vous manquiez de vitamine D ? Editions Mosaïque-Santé - 20 €.
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