lundi 17 septembre 2018

Amir: ”En Israël, j’ai des étoiles dans les yeux”


Cela fait plusieurs années que l’on vibre avec lui: Amir, devenu une vedette en France, sera en Israël pour un concert dans le cadre des Francofolies à l’occasion de la saison croisée France-Israël.
LPH a pu lui poser quelques questions. Il partage avec nous son état d’esprit face au tourbillon dans lequel son succès fulgurant l’a plongé et à l’idée de venir se produire à Ashdod pour un festival historique.

Le P’tit Hebdo: Amir, nous vous suivons depuis vos premiers pas en Israël. Aujourd’hui vous êtes devenu l’un des chanteurs le plus populaire en France, le public vous aime, les medias aussi. Quel effet cela vous fait-il?
Amir: Je crois ne pas encore réaliser tout ce qui se passe. Je me focalise avec mes équipes sur mon travail artistique, sur les meilleures façons de toujours satisfaire le public. Le jour où je me reposerai un peu, alors peut-être que je commencerai à prendre conscience de tout ce qui se passe depuis quelques années. Est-ce la raison pour laquelle je repousse sans cesse le repos? (rires).

Lph: On vous entend souvent rire, vous avez le sourire collé aux lèvres. C’est assez unique, non?
Amir: J’ai toujours été ainsi! Quand j’étais petit, on me surnommait ”Smiley”! Je ne sais pas si c’est une marque d’innocence ou d’insouciance. Je pense que c’est dans mon tempérament, dans mon éducation. J’ai la chance de faire un métier dans lequel je prends beaucoup de plaisir et qui procure de la joie aux gens. Je l’aborde avec la légèreté requise et cela m’a beaucoup aidé. Je prends du recul par rapport à ce que je fais, et le public le ressent ainsi, je crois.

Lph: Vos deux premiers albums ont rencontré un franc succès. Peut-on définir un style ”Amir”?
Amir: En fait, j’ai déjà réalisé trois albums. Le premier n’est jamais sorti, il était en hébreu et bien qu’ayant écrit tous les textes, je n’avais été qu’un exécutant dans sa conception. Depuis, l’expérience aidant, j’ai dirigé les deux albums suivants. Le premier était le résultat de mes explorations d’univers musicaux divers avec une touche personnelle. Récemment, nous avons eu le plaisir d’apprendre qu’il est devenu triple platine.
Le second, j’ai commencé à l’écrire avec derrière moi déjà deux albums et surtout une tournée. Cela m’a beaucoup apporté sur les thématiques, sur la façon de s’adresser au public. Mes chansons sont le produit de ce que je vis au quotidien, de ce qui me touche. Les paroles, les mélodies sont le reflet des périodes de ma vie.

Lph: Il y a quelques semaines, vous avez sorti un single en duo avec Ishay Ribo, ”Comme les oiseaux”, qui a reçu une forte résonnance en Israël. Comment est né ce tube?
Amir: Ishay et moi, nous nous sommes découverts. Nous faisons partie du même monde et c’est un garçon que j’apprécie beaucoup. Il est simple et extraordinaire à la fois. Nous partageons beaucoup de valeurs. Il est venu me voir pour reprendre ce titre, qui existe déjà dans un de ses albums. J’ai accepté, le projet m’a séduit. J’ai juste demandé à revoir le passage que je chante, parce que j’ai besoin de mettre ma patte pour me relier au texte que j’interprète. Il a eu l’humilité d’accepter. Nous avons arrangé le tout à deux, et ensemble, nous avons pu sortir une chanson que j’aime beaucoup et je suis heureux de l’accueil que lui a réservé le public en Israël.
Lph: Depuis que vous vivez en France, il vous est arrivé à plusieurs reprises de venir chanter en Israël. Comment abordez-vous cette montée sur scène dans le cadre des Francofolies à Ashdod?
Amir: Chaque fois que je chante dans une nouvelle ville, sur une nouvelle scène, je ressens beaucoup d’émotions. Pour Ashdod, à ce côté grisant, s’ajoute le fait qu’Israël a une grande et importante place dans mon cœur. Lorsque j’ai commencé ma tournée en octobre 2016, j’ai promis à mes musiciens que nous viendrions en Israël. Ils sont devenus comme ma famille, je voulais qu’ils comprennent pourquoi j’ai des étoiles dans les yeux quand on parle de ce pays. J’ai donc immédiatement été enthousiasmé par la proposition des Francofolies, de me produire à Ashdod.

Lph: Quel message souhaitez-vous transmettre à nos lecteurs?
Amir: Nous vous préparons un concert exceptionnel, rempli de clins d’œil et des chansons que le public aime. Je vous souhaite une merveilleuse année, je vous attends à Ashdod, pour un moment de déconnexion, de partage et d’émotions!

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