samedi 8 novembre 2014

Les faux Palestiniens.....


Il convient de reconnaître une réalité : le conflit généralisé entre les arabes d’une part, Israël et les Juifs de l’autre, voire l’Occident tout entier, est essentiellement religieux et confessionnel. Tout comme les bagarres meurtrières à l’intérieur du monde musulman, s’entretuant pour une simple interprétation du Coran.

Il me semble qu’il serait utile de tirer au clair certaines contre-vérités alimentées régulièrement par la propagande musulmane.

Par exemple: en clamant les « droits historiques » sur la Palestine on ignore que ce terme est un résidu du temps de l’occupation Ottomane et le Mandat Britannique.
Or les arabes y séjournant constituaient une minorité par rapport aux habitants Juifs. Aussi, le « peuple Palestinien » à proprement parler n’existait pas.
Qui sont les vrais Palestiniens d’origine?
En outre plusieurs dirigeants se voulant Palestiniens étaient nés ailleurs. En voici quelques exemples :
Yasser Arafat – né en Égypte ; Saeb Erekat – né en Jordanie, détient la nationalité Jordanienne ; Sari Nusseibeh – né en Syrie ; Mahmoud Al-zahar - né en Egypte; Faisal Qader Al-Husseini – né en Iraq.
En revanche la jeune génération des dirigeants Israéliens est née en Israël, donc dans l’ancien Mandat de Palestine:
Benyamin Nethanyahu, Ehud Barak, Ariel Sharon, Ehud Olmart, Itzhak Rabin. Itzhak Navon (ancien Président), Ezer Weitzmann.
Qui donc sont les vrais Palestiniens d’origine?
En ce qui concerne les événements récents à Jérusalem :
« Paris brûle-t-il? » avait demandé Hitler au General Von Choltitz, commandant allemand lors de la libération de Paris en Août 1944. Une question semblable – Jérusalem brûle-t-elle – vient à l’esprit dans certains milieux politiques ainsi que dans l’opinion publique en Israël, à la suite d’incidents et d’affrontements ayant marque ces derniers jours.
Non, Jérusalem ne brûle pas. Du moins, pas encore.
Mais les incidents ont éveillé l’inquiétude de voir un conflit général entre les habitants juifs et arabes de la capitale, voire une troisième Intifada tout à travers la Cisjordanie. Notamment à la veille du dernier vendredi sur le Mont du Temple (qualifié par les Musulmans  » Esplanade des mosquées »).
Des jeunes Palestiniens ont en effet jeté des explosifs près de l’entrée du Mont du Temple à Jérusalem-Est tandis que la police tentait de forcer son chemin dans le lieu de culte afin de disperser les émeutiers.
La police israélienne était en état d’alerte vendredi matin, 3.000 policiers ayant été déployés à travers la ville avant les prières de midi du vendredi
La veille, l’annonce de la fermeture du lieu de culte par Israël, qui craint un durcissement des émeutes de la rue palestinienne, a provoqué de vives réactions, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qualifiant la décision de «déclaration de guerre ». Cependant, la prière des plus de 50 ans a été autorisée, ce qui a peut être contribué à limiter les incidents. Donc, pas d’incendie, mais tout de même des flammes. .
En somme, c’est une situation complexe qui avait envenimé l’ambiance dans cette ville, où la cohabitation ne parvient guère à s’imposer.

Certes, des événements récents ont aggravé la situation : l’enlèvement et assassinat des trois adolescents juifs suivi par la vengeance ignoble des jeunes juifs ayant assassiné un adolescent musulman.
Puis la guerre de Gaza.

Plus récemment encore, « l’accident » routier prémédité par un jeune palestinien ayant écrasé volontairement un bébé de trois mois en pleine ville. 

Enfin, la tentative d’assassinat de Yehuda Glick, fervent partisan du caractère juif du Mont du Temple, grièvement blessé par un jeune terroriste au passé chargé, mais pourtant embauché par l’institution où l’attentat a eu lieu.
Ceci dit, c’est une vieille décision prise par Moshé Dayan au lendemain de la libération de Jérusalem en 1967 qui sert de toile de fond. Il avait interdit la prière juive et musulmane dans l’enceinte, afin d’éviter des tensions religieuses.

Or, c’est le contraire qui s’est produit, les deux communautés refusant de se plier devant l’interdiction.
Donc, le Statu Quo, existant toujours théoriquement, n’avait pas été respecté de part et d’autre, d’où les affrontements fréquents.
Gil Kessary © Copyright Europe Israël – reproduction autorisée avec mention de la source et lien actif

 GIL KESSARY – Brève biographie
Israélien deuxième génération , Journaliste francophone, ayant collaboré longtemps au journal israélien « Maariv », ainsi que dans la presse française notamment « L’Aurore » puis « Tribune Juive ». Enfance, adolescence, jeunesse et service militaire en Israël. Diplôme de Sciences Po. Droit international public Paris, licence de droit de l’Université de Jérusalem. Ancien diplomate à l’Ambassade d’Israël à Paris.


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