mercredi 1 octobre 2014

La grosse arnaque sur les « musulmans modérés » !


Selon une étude menée par 160 scientifiques allemands dans 6 pays européens sur 9 000 personnes, il s’avère que 45% des musulmans européens souhaitent que la sharia soit appliquée en Europe, 55% sont fortement antisémites, et 85% sont homophobes.

On nous serine à longueur de matraquage médiatique que l’islam est compatible avec les valeurs démocratiques, que les musulmans d’Europe, dans leur écrasante majorité, sont modérés, et qu’ils n’aspirent qu’à une chose, s’intégrer dans la société occidentale.

On nous dit que l’islam jihadiste, qui égorge et commet des attentats, ce n’est pas l’islam.
Mais lorsque quelques centaines de musulmans manifestent pour se désolidariser du terrorisme, ce sont les médias eux-mêmes qui font un amalgame, dans l’autre sens cette fois, en affirmant que ces cents là représentent la majorité.
Seriner n’est pas démontrer.
Aucun média n’a eu le courage de mener une enquête afin de prouver que tout cela est autre chose que la méthode d’Émile Coué face au miroir.
Apparemment, les Allemands sont moins frileux, et une étude importante vient d’être conduite par le Centre scientifique et social de Berlin WZB.
Comme le WZB rassemble 160 chercheurs en sciences humaines, que plus de 9 000 personnes ont été interrogées au téléphone en Allemagne, en France, en Hollande, en Autriche, en Belgique et en Suède, que les personnes interrogées sont des immigrants mais aussi des personnes issues de l’immigration nées dans ces pays, et que cette étude est la première qui permet de faire une analyse empirique sur l’impact du fondamentalisme islamique sur la population musulmane européenne, l’enquête a été largement ignorée par les grands médias français.

Dreuz devait en parler

Selon l’étude, menée je le disais, par 160 scientifiques allemands, 45% des musulmans européens souhaiteraient que la sharia soit appliquée en Europe, 55% ont de forts sentiments antisémites, et 85% sont homophobes. 9 000 personnes interrogées dans six pays, voilà de quoi tirer quelques leçons.

Leçon numéro un : les musulmans radicaux sont la majorité, et non une infime minorité

Le fondamentalisme religieux, l’islamisme, n’est pas, en Europe de l’ouest, un phénomène marginal.
Ruud Koopmans membre du WZB Berlin, et auteur du rapport, a analysé les résultats de l’enquête.
  • 65% des musulmans interviewés déclarent que les lois religieuses sont plus importantes pour eux que les lois du pays où ils vivent ;
  • 75% affirment qu’il n’existe qu’une seule interprétation légitime du coran, et que tout musulman doit s’y conformer ;
  • 60% considèrent que les musulmans doivent revenir aux racines de l’islam ;

Leçon numéro deux : le fondamentalisme génère l’antisémitisme et l’homophobie

Cette tendance, selon Koopmans, est alarmante : “le fondamentalisme n’est pas une forme innocente de strict respect religieux. Il existe une forte corrélation entre le fondamentalisme et l’hostilité contre des groupes comme les homosexuels et les juifs.”
  • Presque 60% des musulmans déclarent qu’ils refusent d’être amis avec des homosexuels ;
  • 45% pensent qu’on ne peut pas faire confiance aux juifs ;
  • 45% pensent que l’occident veut détruire l’islam [ah s'ils disaient vrai].

Leçon numéro trois : le fondamentalisme n’est pas le résultat de l’islamophobie et du rejet

Contrairement à l’idée que le fondamentalisme est une réaction à l’islamophobie, à l’exclusion et au rejet de la société, l’étude démontre que les musulmans les moins radicaux sont allemands, alors que c’est le pays où ils jouissent du moins de liberté religieuse des six pays examinés.
Mais qu’on ne se laisse pas tromper par le constat précédent : même en Allemagne, 30% des répondants entrent dans la catégorie des fondamentalistes, d’après l’étude.

Leçon numéro quatre : les Chrétiens fondamentalistes, eux, sont ultra minoritaires

Les Chrétiens, interrogés sur les mêmes questions pour valider l’enquête, prouvent que le fondamentalisme religieux existe aussi, mais pas du tout dans la même proportion.
  • Seulement 13% placent la bible au dessus des lois de leur pays ;
  • Moins de 20% refusent d’accepter différentes interprétations de la bible ;
  • 9% sont ouvertement antisémites ;
  • 13 % ne veulent pas être amis avec des homosexuels ;
  • et 23% sont islamophobes (ils pensent que les musulmans veulent détruire la civilisation occidentale.)
Même parmi les sous groupes comme les Adventistes du 7e jour, les Témoins de Jéhova, et les Pentecôtistes, les idées fondamentalistes ne sont suivies que par 12% d’entre eux, soit bien moins que les musulmans sunnites, eux-mêmes légèrement moins radicaux que la moyenne.

Leçon numéro cinq : les milieux sociaux défavorisés ne favorisent pas le radicalisme

Il est connu que les milieux socio-économiques défavorisés, les classes ouvrières, sont plus attirés par les mouvements extrémistes que les catégories privilégiées.
Comme les niveaux de vie des musulmans sont généralement inférieurs à celui des chrétiens, il est possible que le fondamentalisme musulman soit d’origine social, et non religieux.
Cependant, les résultats de l’analyse de contrôle selon la méthode régressive pour le niveau d’éducation, le statut salarial, l’âge, le sexe, et le statut marital révèlent que, bien que certaines de ces variables font ressortir des variations dans le degré de radicalisme dans les deux groupes religieux étudiés, ils n’expliquent pas du tout, voire même réduisent la théorie selon laquelle un milieu social défavorisé pousse vers le fondamentalisme.
Et alors que le fondamentalisme est plus rare chez les jeunes chrétiens, les attitudes radicales sont très fréquentes chez les jeunes musulmans.

Leçon numéro six : le racisme anti-blanc, sorte d’équivalent musulman à l’islamophobie, est plus fortement développé

Alors qu’environ 23% des Européens peuvent être considérés comme islamophobes selon l’étude, le degré de « phobie » (pour lequel il n’existe pas de mot – Occidentophobia ?) ou de haine des musulmans envers les blancs européens, est très élevé.
  • 54% des musulmans pensent que l’occident veut détruire l’islam.
Cette conclusion concorde d’ailleurs avec l’étude conduite en 2006 par l’institut de recherche Pew, qui montrait qu’environ la moitié des musulmans de France, d’Allemagne et de Grande Bretagne croient en cette théorie de la conspiration selon laquelle les attentats du 11 septembre n’ont pas été provoqués par des musulmans, mais par des occidentaux et/ ou des juifs.
  • Un autre aspect inquiétant est que l’islamophobie est plus faible chez les jeunes européens de souche, tandis que l’hostilité contre les Européens natifs est très forte parmi les jeunes musulmans.
Là encore, il est connu que la xénophobie et le racisme sont plus forts dans les classes défavorisés, et l’étude devait vérifier les différences selon les catégories socio-économiques.
Les analyses régressives à variables multiples ont montré que c’est bien le cas, mais le contrôle avec les variables socio-économiques ne parviennent pas à expliquer la différence entre les musulmans et les chrétiens.
Ainsi, nous avons trouvé que la différence de racisme et de xénophobie entre les personnes de niveau universitaire et ceux du niveau certificat d’étude est deux fois moins importante que la différence entre les musulmans et les natifs européens.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source de l’étude : wzb.eu

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