samedi 21 janvier 2012

HAÏM – à la lumière d’un violon – Théâtre



Haïm Lipsky aujourd’hui
HAÏM – à la lumière d’un violon – Théâtre
  Daniele - Europe-Israel.org


Raconté par Anouk Grinberg, Haïm – à la lumière d’un violon retrace l’histoire vraie de Haïm Lipsky, juif polonais né en 1922 dans une famille ouvrière pauvre, devenu violoniste par passion, et sauvé de l’enfer concentrationnaire grâce à la musique. À sa sortie d’Auschwitz, Haïm a rejeté le polonais et complètement arrêté la musique pour ne plus parler que deux langues : le yiddish et le silence. Aujourd’hui, à 90 ans, il parle hébreu, et presque tous ses enfants et petits-enfants sont devenus des musiciens internationaux.


Sur le plateau, quatre voix musicales tressent le récit porté par la récitante : le violoniste virtuose Naaman Sluchin, ex-premier violon du quatuor Diotima et petit-fils de Haïm Lipsky, qui représente son grand-père; la pianiste classique concertiste internationale Dana Ciocarlie; et l’éclatant duo klezmer les Mentsh, composé de l’accordéoniste Alexis Küne et du clarinettiste Samuel Maquin.


Résonance d’une vie à travers un siècle extrême, ce conte musical où alternent musiques classiques et musiques klezmer témoigne de la survie par l’art, du fil de la transmission et de l’espoir préservé jusqu’au cœur des ténèbres.


A l’heure où les rares derniers survivants de la Shoah sont hélas en passe de disparaître, la jeune génération, celle des artistes du spectacle, estime de son devoir de faire vivre la mémoire des disparus. Haïm – à la lumière d’un violon est un témoignage d’espoir, qui, soixante-dix ans après l’horreur de la Solution Finale, célèbre la victoire ultime de la vie et la transmission de la flamme par-delà les ténèbres. De manière symbolique, notre première représentation aura lieu le 28 janvier, une semaine après la date anniversaire de la libération d’Auschwitz (20 janvier 1945) et le lendemain de la Journée mondiale de l’Holocaust (27 janvier). Faire résonner cette vie, tout à la fois exceptionnelle et emblématique, c’est marquer notre volonté de ne jamais oublier et de passer le témoin par la force de l’art, en tressant la musique et le verbe.
Venez nombreux assister aux représentations afin de soutenir Gérale Garutti et sa troupe:


Haïm – à la lumière d’un violon
écrit et mis en scène par Gérald Garutti
un spectacle théâtral et musical créé par la compagnie C(h)aracteres avec Anouk Grinberg (récitante et collaboratrice artistique),
et les musiciens Naaman Sluchin (violon), Dana Ciocarlie (piano),
les Mentsh Alexis Küne (accordéon) et Samuel Maquin (clarinette).


Du 28 janvier au 3 juin 2012, les samedis et dimanches
Dimanche à 20h30 : tous les dimanches du 29 janvier au 3 juin (sauf les 22 avril et 6 mai).
Samedi à 15h : les 28 janvier, 18 février, 3 mars, 10 mars, 17 mars, 24 mars, 31 mars, 14 avril et 21 avril.
En semaine à 21h30 : représentations exceptionnelles les mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 mai.


Au Vingtième Théâtre à Paris
7 rue des Platrières, Paris 20e (métro Ménilmontant ou Gambetta)
Réservations : 01 48 65 97 90 • 
Renseignement : www.characteres.com 
Prix des places : 25€-20€-13€.


Une vie
En hébreu,  Haïm  signifie  vie . Dans le destin extraordinaire de Haïm, si souvent menace de mort et d’assassinat par les nazis, Haïm  a vécu et survécu grâce à  la musique.
Au fil du spectacle, chaque étape de la vie de Haïm  est exprimée par un univers musical.
Au début, la musique classique convoque le paradis originel de Lodz, baigne des accents émouvants de Mendelssohn, genie juif qualifie en son temps de ≪ Mozart du XIXe siecle ≫ par Robert Schumann.
Puis, les musiques klezmer, les nigunim et les chansons yiddish évoquent l’essence de la condition juive, qui, au travers de l’horreur et de la Shoah, parvient encore a faire entendre sa mélopée.


Enfin, après Auschwitz, le départ du Vieux Continent, la tentation de l’Amérique et le choix d’Israël sont exprimés par un brassage des musiques traditionnelles, classiques et contemporaines, de Berstein a Bruch, en un passage de relais des melodies d’une generation aux suivantes.


Quatre musiciens, classiques et klezmer, font jaillir ces univers sonores si divers et contrastés, vibrants de vie et d’émotion, d’éclats de rire et de sanglots, en un voyage à travers le temps, le monde, la mémoire et la musique.


En musiques
Racontée par Anouk Grinberg, la vie de Haïm  voit s’égrener, d’un morceau de musique a l’autre, des voix qui ont traverse le temps, le siècle et parfois la Shoah.
C’est tout un peuple que l’on retrouve, le peuple du Livre, dont les pages de bonheur et d’errance, d’horreur et d’espérance sont parcourues au fil de la voix et des musiques.


LA MUSIQUE D’UN DESTIN AU FIL DE LA MÉMOIRE


HAÏM – à la lumière d’un violon a commence par un hommage – auquel d’ailleurs, aujourd’hui encore, il pourrait se résumer tout entier.
En octobre 2008, Salle Cortot, quatre musiciens et un narrateur-metteur en scène improvisaient un récital pour saluer le destin de Haïm  Lipsky.
De cette évocation inaugurale s’est imposée la nécessité de poursuivre ce récit, sous une forme plus ample, plus complète, plus construite.
Avec, pour horizon, un spectacle ou les mots et les notes sauraient
raconter, de concert, l’histoire de Haïm .
Le premier enjeu a été de recomposer au plus prés cette vie criblée par l’Histoire. De
retrouver sa trace a travers les témoignages de Haïm  et de ses enfants (Shifra Sluchin et Arie Lipsky) et de ses petits-enfants (Naaman Sluchin), qui nous ont ouvert leur mémoire et leurs archives.
De ces souvenirs croisés s’est éclairé un parcours inouï, de la Pologne natale à la Terre promise, de la destruction du Yiddishland a la fondation d’Israël – grâce au miracle d’une survie a la Shoah.
Raconter une telle traversée exige rigueur et précision historique sans failles. L’enquête se poursuit. Avec, pour limite perpétuelle, le seuil de l’indicible.


A sa sortie d’Auschwitz, Haïm  rejette le polonais pour ne plus parler que deux langues : le yiddish et le silence. Aujourd’hui, a 90 ans, il parle hébreu.
Mais toute sa vie, sa langue de cœur aura été la musique. En elle comme chez lui résonnent l’optimisme de la vie, la pudeur de l’humour et la résilience du combattant. A chaque instant, le chemin de Haïm  a baigne dans la lumière du violon – lueur fragile qui, seule, le sauva de l’extermination nazie.
Faire entendre les différents moments de cette vie constitue donc un triple défi : historique, littéraire, et musical.


D’une musique à l’autre, d’une époque à l’autre, mélodies klezmer et morceaux classiques scandent la vie de Haïm , avec un égal souci de vérité.


Plongeant dans la musique, les textes et l’Histoire, les membres de la troupe ont mené une recherche approfondie, dans la patience de l’artisanat et l’exigence d’authenticité, afin de dessiner le récit d’une vie, avec sa mélodie singulière et ses silences.


 Ce que nous en dit l’auteur : 
« Avec ma compagnie théâtrale C(h)aracteres, je travaille depuis trois ans sur un spectacle qui raconte l’histoire de Haïm Lipsky, juif polonais né en 1922, qui est devenu violoniste, a survécu à la Shoah grâce à son violon, renoncé à la musique après Auschwitz et donné naissance à une lignée de musiciens internationaux. Haïm a aujourd’hui 90 ans.


Dans le spectacle, son rôle est interprété par son petit-fils, Naaman Sluchin, violoniste franco-israélien virtuose qui joue dans le monde entier.


L’histoire est racontée par l’extraordinaire comédienne Anouk Grinberg (4 nominations aux Molières, prix d’interprétation à Berlin, etc) et un quatuor musical (deux musiciens classiques dont Naaman, et deux musiciens klezmer) de niveau international.
Nous avons fait trois années de recherches musicales, historiques et biographiques extrêmement intensives, sachant que la seule phrase que Haïm prononce d’Auschwitz est : “j’en suis sorti”.


Nous avons fait dix présentations publiques à différentes étapes de travail, notamment à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, à la Salle Byzantine de l’Ambassade de Roumanie et au Théâtre de l’Atelier. A chaque fois, la salle entière était debout, bouleversée par l’histoire et transportée par la puissance de la musique et du message.


Le spectacle est serajoué  pour 27 dates, du 28 janvier au 3 juin 2012, le weekend (le dimanche à 20h30 et certains samedis à 15h), au Vingtième Théâtre à Paris. C’est un théâtre de 250 places, parfait pour l’accoustique (France Musique y fait des enregistrements), à côté du Père Lachaise. »

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